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LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

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samedi 8 avril 2006

CPE -21- Grèves et blocages continuent pendant les entretiens .
Tandis que les représentants de la majorité du Parlement recherchent un terrain d’entente avec les 19 organisations syndicales ou étudiantes, des activistes maintiennent la pression dans la rue au nom de la démocratie…

Selon le ministère de l'Education nationale, 43 universités sur 84 sont perturbées vendredi et sept autres sont fermées ou bloquées. (Source: AFP - 7 avril 06)
L'université de Dijon n'est plus occupée par exemple, mais Bordeaux II et III sont toujours bloqués.
Dans le Sud-Ouest, Bordeaux I a été débloquée
A Metz, les cours ont repris vendredi à l'université Paul-Verlaine.
Dans le Nord, anti-CPE en baisse, anti-blocage en hausse, selon La Voix du Nord.

Ce sont les travailleurs et l’économie du pays qui sont visés:
Les lycéens et les étudiants anti-CPE mobilisés depuis plus de deux mois contre le CPE ne se satisfont plus des "seules" perturbations de leurs établissements. Depuis plusieurs jours, ils intensifient les actions coups de poing, blocages et grèves, dans des sites fréquentés: les gares, les rond-points, les routes, etc.
Ou pique-niquent…

Salarié exaspéré, des blessés:
A Paris, les manifestations ont été marquées par un incident, puisque dix personnes ont été légèrement blessées par un automobiliste exaspéré qui a foncé vendredi à la mi-journée sur un groupe de jeunes anti-CPE boulevard Saint-Germain à Paris (Ve). Parmi ces blessés figure l'automobiliste "qui a été pris à partie par les manifestants". Des lycéens ont poursuivi le véhicule et l'ont retourné sur le côté, a précisé le syndicat lycéen FIDL. Le conducteur du véhicule a été "contusionné" et "choqué".
Tristan Rouquier, dans un communiqué, s'est déclaré "atterré par l'irresponsabilité des forces de l'ordre". "Lâcher des voitures sur des lycéens qui participent à un pique-nique pacifiquement au soleil (sic), c'est vraiment stupide et irresponsable", a déclaré le président de la FIDL, élève mineur de 17 ans.

Emplois menacés par des grévistes:
En banlieue parisienne, environ 25 lycées de Seine-Saint-Denis ont connu des perturbations vendredi matin, avec une dizaine de blocages. Une centaine d'élèves de Noisy-le-Sec ont tenté pendant deux heures de bloquer les autoroutes A3 et A86. En Seine-et-Marne environ 80 jeunes encadrés par la CGT ont bloqué les voies du RER à Mitry-Mory, provoquant 45 minutes d'arrêt de circulation : combien de travailleurs dans l’embarras ?
A Lille (Martine Aubry, maire PS, ancien ministre), quatre TGV ont été annulés. La circulation des trains était aussi encore légèrement perturbée après le blocage jeudi de la gare du Nord à Paris: combien de rendez-vous annulés et de contrats perdus ?
A Nantes (Ayrault, maire PS, prof d’allemand précaire et porte-voix de F. Hollande, compagnon de Dame Marie-Ségo, candidate PS à la présidence), des étudiants ont bloqué pendant plusieurs heures les dépôts de bus et de tramway : combien de camarades travailleurs en otage ?
Dans l'Eure, la RN 175 était bloquée dans les deux sens : combien d’heures de travail perdues ?
Dans la région lyonnaise, vendredi matin, quelque 200 étudiants et lycéens ont occupé durant près d'une heure les voies de la gare de Bourgoin-Jallieu (Isère) : combien de vies perturbées ?

Etudiants victimes qui ne pique-niquent pas au soleil
Et veulent préparer leurs examens
A Besançon (maire PS, J.L. Fousseret) la fac de Droit a voté jeudi la reconduction du blocage jusqu'à lundi.
A Strasbourg (maire Maj.), l'université Marc-Bloch (lettres, sciences humaines), est toujours bloquée et deux lycées de la ville sont également bloqués, selon l'UNL du Bas-Rhin, tandis qu'à Nancy les étudiants des universités de Nancy I (Sciences) et Nancy II (Lettres) ont décidé le blocage des deux facs.
A Pau (maire PS-Labarrère) Le président de l'université a maintenu la suspension des cours jusqu'à lundi.

Pressions sur les institutions
A Limoges (maire PS - Alain Rodet), 500 étudiants et lycéens se sont rassemblés devant le palais de justice pour réclamer la libération de leurs condisciples condamnés en France.
Au Havre (maire Maj.), quelque 400 étudiants et lycéens ont occupé les locaux du député UMP Jean-Yves Besselat puis le palais de justice et l'Hôtel de ville.

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