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lundi 21 août 2006

Greenpeace : Marseille n’en veut pas.












Marseille fait de la résistance et barre l'entrée du port aux activistes. C'est un exemple pour le pays dans son ensemble : qu’il en prenne de la graine !
L’organisation non gouvernementale Greenpeace, qui n’a d’autre loi que la sienne, croyait pouvoir arriver comme partout ailleurs et s’imposer par l’intimidation ; mais à Marseille, on ne s’en laisse conter ni par la presse, ni par Greenpeace.
Le Fonds mondial pour la nature (WWF) et Greenpeace, deux organisations mondiales supranationales, ont lancé un cri d'alarme sur l'effondrement des réserves de thon rouge en Méditerranée. Ces stocks sont menacés d'extinction par une sur-pêche illégale notamment des pêcheurs français, turcs et libyens, soutient le WWF dans un rapport publié en juillet.
Mais, le syndicat des thoniers méditerranéens s'est dit lundi déterminé à empêcher le bateau de Greenpeace, le Rainbow Warrior II, d'entrer dans le port de Marseille où il devait mener une campagne d'information du public notamment sur la pêche excessive de thon rouge. M. Kahoul: "On est là pour dire qu'il n'y a pas de danger sur la ressource (thon rouge)".
De plus, les pêcheurs de thon français affirment être contrôlés et ne pas pouvoir excéder leurs quotas. Ils dénoncent en revanche des "pêches illégales de la part de pays asiatiques qui affrètent par l'intermédiaire de sociétés écran aux Canaries", selon Serge Perez, président de l'association des producteurs de thon de Port-Vendres (Pyrénées-Orientales). Il y a donc erreur de cible, si vraiment c’est le thon rouge qui motive WWF et Greenpeace, qui font cause commune.
Le Rainbow Warrior II avait reçu le 27 juillet l'autorisation d'accoster dans le Vieux-Port de Marseille mais la communauté urbaine s'est ensuite rétractée, officiellement pour des raisons de sécurité liées à l'amarrage. Sollicité pour fournir une solution de rechange, le Port autonome de Marseille (PAM, qui dépend de l'Etat) "refuse d'accueillir le bateau", a indiqué une porte-parole, Claire Battédou. "La raison principale est que nous sommes un port de commerce et ce bateau n'est pas un bateau de commerce", a-t-elle expliqué sans vouloir évoquer les autres raisons de ce refus.
Faisant fi des autorisations, Greenpeace, qui se situe au-dessus des réglements nationaux, entend bien pourtant s’imposer illégalement, malgré l’opposition des autorités portuaires et des pêcheurs.
L'arrivée du Rainbow Warrior, prévue mardi matin, a certes été retardée à mercredi matin, a indiqué Greenpeace à l'AFP. Mais le bateau mouillera au large si les autorités continuent de lui refuser l'accès au port et l'organisation tentera malgré tout d'informer le public, contre sa volonté, sur les dangers courus par la Méditerranée, de la pêche excessive au bétonnage des côtes, a ajouté l'organisation de défense de l'environnement. L’éducation des foules s’est ainsi étendue du thon rouge –le prétexte écologique- au bétonnage des côtes –la raison politique profonde de cette action de force…
Les procédés de Greenpeace et de WWF, à l’image trompeuse du gentil panda, sont anti-démocratiques. Nous aurons certainement l’occasion de le vérifier avec le surgissement spontané de militants Greenpeace, d’ici mercredi matin. Attendons mercredi pour voir…

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