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mardi 7 novembre 2006

2007 - Chevènement candidat !
"Oui, j'ai pris la décision d'être candidat", a déclaré, sur TF1, l'ancien ministre et président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC). Sa décision s'est "imposée progressivement et avec la force de l'évidence". Il a promis d'aller jusqu'au bout.
Jean-Pierre Chevènement s'est ainsi lancé lundi soir, pour la deuxième fois, dans la course à l'Elysée, pensant sa voix "nécessaire" pour "mettre la gauche à la hauteur de ses responsabilités".
M. Chevènement a critiqué au passage le projet socialiste, dans lequel il ne se retrouve pas: "En face, il n'y a pas de propositions. Et je pense que ma voix est nécessaire", a-t-il plaidé. Les trois prétendants socialistes sont, pour lui, "liés par le projet socialiste", qu'il juge "sur bien des points ambigu, insuffisant, voire dangereux". "Il faut redresser les choses, mettre la gauche à la hauteur de ses responsabilités parce qu'on ne va pas ouvrir la voie à de nouvelles déconvenues", a-t-il ajouté.
Au référendum de mai 2005, a-t-il relevé "55% de Français ont voté non", mais depuis, "il ne s'est rien passé".
M. Chevènement présentera, le 13 novembre, "trois chantiers, vingt propositions". Pour ce faire, ce républicain ardent a choisi, très symboliquement, la "place de la République" à Paris.
Au premier tour de 2002, M. Chevènement, qui a aujourd'hui 67 ans, avait rassemblé 5,33% des voix. Il avait alors été accusé par des socialistes d'avoir contribué à l'élimination de Lionel Jospin. A ceux qui lui reprochent, il a lancé: "Calembredaines! La responsabilité, elle pèse essentiellement sur ceux, celui, qui ne proposait rien, ou qui ne propose rien aujourd'hui".
"Evidemment, je sais que ce sera difficile, a-t-il admis, mais je conquerrai mon espace, je ferai en sorte que la gauche soit en mesure de répondre aux attentes qui sont immenses dans notre pays". Le candidat providence !
Bien qu’il ait, dans un premier temps, semblé incliner vers Laurent Fabius, partisan comme lui du non à la constitution européenne, lundi soir encore, Marie-sEGOlène Royal l'a néanmoins invité à la rejoindre si elle est désignée par les socialistes. Comme elle a invité Nicolas Hulot. A qui le tour ?
Récemment, Chevènement avait dénoncé la "politique d'extermination" du PS, et donc de François Hollande, à l'égard de son parti.
Royal mante religieuse…

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