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mercredi 27 décembre 2006

L'Euro, peu apprécié en France.
Quelque 52%, plus d'un Français sur deux, estiment que la mise en circulation de l'euro il y a cinq ans a été "une mauvaise chose", notamment pour les prix, selon un sondage TNS Sofres pour l'hebdomadaire Pèlerin à paraître jeudi, contre 46% qui pensent que le remplacement du franc par l'euro le 1er janvier 2002 a été une bonne chose et 2% qui se disent sans opinion.
En décembre 2003, ils étaient 45% à être défavorables à l'euro en France en général, selon une enquête réalisée pour le compte du Nouvel Observateur, et 49% à afficher une opinion positive.
Aujourd'hui, les ouvriers sont particulièrement négatifs sur l'euro en France dans son ensemble (66%), pour la croissance économique (61%), pour l'emploi (62%) et pour eux personnellement (71%).
A l'inverse, les cadres et professions intellectuelles voient la devise européenne d'un bon oeil dans l’ensemble de la France (67%), pour la croissance économique (61%), pour eux personnellement (56%). Mais ils ne sont que 48% à estimer que l'euro a été une bonne chose pour l'emploi.
Seule la catégorie des commerçants, artisans et chefs d'entreprise estime à plus de 50% (52%) que l'euro a eu une influence positive sur l'emploi. Il est clair que, non seulement ils en sont les principaux bénéficiaires, mais aussi qu'ils sont les responsables principaux du nécontentement quasi-général.
En terme d'appartenance partisane, les sondés sympathisants de la droite parlementaire se montrent le plus favorables à l'euro et les sympathisants d'extrême droite les plus négatifs.
En revanche, les Français sont d'accord à la quasi-unanimité - à 94% - pour estimer que l'adoption de l'euro a eu pour conséquence "une aggravation de la hausse des prix".
Les Français s'adaptent bon gré mal gré et peu à peu à la monnaie unique : ils ne sont plus que 25% à convertir systématiquement les prix affichés en euros en francs. Ils étaient près de 50% en décembre 2003.
Le sondage a été réalisé les 23 et 24 novembre auprès de 1.000 personnes représentatives de la population française et âgées de 15 ans et plus.

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