POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

vendredi 30 mars 2007

Faillite morale de la gauche.

Rien n'est trop nul à gauche pour dire que
rien n'est bon chez Sarkozy.
L'ex-ministre de l'Intérieur a dénoncé aujourd'hui vendredi la "faillite morale d'une certaine gauche" face à l'insécurité et appelé les Français à "choisir entre ceux qui ne veulent plus entendre parler de la nation et ceux, dont je suis, qui exigent qu'on respecte la nation française".
Lors d'un meeting à Nice, le candidat UMP a opposé "ceux qui aiment la France et ceux qui affichent leur détestation de la France", affichant sa volonté de "rendre aux Français la fierté de la France".
Evoquant une nouvelle fois les violences à la gare du Nord à Paris, Nicolas Sarkozy a ironisé: "Au moins, on sait ce que veut dire l'ordre juste!", a-t-il lancé en citant un slogan de la candidate socialiste Sa Cynique Majesté Royal. "L'ordre juste, c'est quand ceux qui ne veulent ni travailler ni étudier ont le droit de piller un magasin (...) C'est le moralisme qui se trouve toujours du côté des voyous contre les victimes, contre la propriété et contre l'autorité".
"C'est le nouveau paravent de l'inconséquence et de la bonne conscience", a-t-il accusé. "L'ordre juste, c'est juste le désordre et au bout du désordre, c'est juste l'injustice".
Nicolas Sarkozy a jugé "indigne d'un candidat à la présidence de la République de prendre le parti de ceux qui violent la loi délibérément". C'est alors "un irresponsable qui ne mérite pas les responsabilités auquel il prétend".
Le candidat UMP, lui, a pris le parti du "citoyen qui n'en peut plus de l'insécurité et de la violence, qui n'en peut plus de payer des impôts pour financer des assistés qui vivent sans rien faire".

Sur une terre de harkis, dont il recevra des représentants samedi à son siège de campagne à Paris, Nicolas Sarkozy a aussi fustigé "les adeptes de la repentance": "la France n'a pas à rougir de son histoire", a-t-il assuré.
De même que "tous les Français n'ont pas été pétainistes" pendant la Seconde guerre mondiale, "dans les colonies, tous les colons n'étaient pas des exploiteurs", a-t-il avancé. "Il y avait parmi eux beaucoup de gens courageux qui avaient travaillé toute leur vie, qui n'avaient jamais exploité personne", "qui avaient beaucoup donné à une terre où ils étaient nés" et "qui un jour n'ont eu le choix qu'entre la valise et le cercueil". Dès lors, "je veux que la France reconnaisse sa dette vis-à-vis des harkis et des supplétifs d'Indochine". Ces derniers également laissés pour compte par Georges Frêche et ses camarades socialistes!
L'ensemble du discours est extrêmement cohérent.

Une interpellation tourne à l'émeute gare du Nord.

La loi n'est plus respectée.
RESUME:
Des échauffourées ont perturbé la gare du Nord hier mardi en fin de journée jusque tard dans la nuit. L'interpellation d'un fraudeur qui résistait aux agents de la RATP est à l'origine de ces violences. Selon la police, environ 200 personnes se sont opposées à elle, brisant également les vitrines des boutiques de la station. Des pots de fleurs et des bouteilles vides transformées en projectile, des barres de fer utilisées comme matraques et des vitrines brisées... Une boutique de chaussures de sport a même été pillée, des cabines de photomation ont été vandalisées et des poubelles incendiées.
Treize personnes ont été interpellées mercredi matin alors que le nouveau ministre de l'Intérieur, François Baroin, a effectué une visite éclair sur les lieux dans l'après-midi, dénonçant une "violence inacceptable".

CHRONOLOGIE des FAITS :
Six heures d'affrontements avec la police gare du Nord, entre les secteurs de la SNCF et de la RATP.
Ces scènes de violence ont été provoquées par un contrôle de voyageur qui a mal tourné vers 16h00 mardi après-midi (27 mars). Sans billet, un homme d'une trentaine d'année est contrôlé par des agents de la RATP en fin d'après-midi. Parce qu'il devient violent et blesse deux contrôleurs, les gendarmes interviennent. Ils l'emmènent dans un local où des badauds se rassemblent également. Ils demandent la libération du voyageur incriminé estimant son arrestation injuste. C'est alors que la situation dégénère. Aux cris de "Sarkozy hypocrite !", des 'jeunes' accourus expliquent être venus protester contre "les brutalités infligées à un voyageur dépourvu de titre de transport", affirmant que ce dernier avait eu "la main cassée". La rumeur veut même que ce soit un 'jeune' de 13 ans... La police parle d'environ 200 personnes, des marginaux habitués à hanter l'endroit selon elle, qui s'en seraient pris aux policiers présents. Pour tenter d'éviter de faire des blessés, explique-t-on, les forces présentes ont répliqué à coups de gaz lacrymogènes. Des CRS sont également intervenus.

Video de SYNTHESE des événements à VOIR et ENTENDRE

Mercredi matin, on comptait 13 interpellations dont le voyageur sans billet et la gare a complètement retrouvé son calme. Sur ces 13 interpellations - qui concernent 5 mineurs, toutes ont abouti à une mise en garde à vue. La préfecture de police indique qu'il y a également 9 blessés légers :4 agents de la RATP, 4 de la SNCF et 1 gardien de la paix. Dans la matinée, les traces de bagarre avaient toutes été effacées durant la nuit. Restaient seulement quelques vitrines brisées, rafistolées à l'aide de bandes adhésives...
Le tout nouveau ministre de l'Intérieur François Baroin a révélé que l'homme à l'origine de ces "actes de violence inacceptables est un récidiviste défavorablement connu des services de la police et de surcroît entré illégalement sur le territoire". Et d'ajouter : "nous serons d'une très grande fermeté et en même temps d'une très grande sérénité face à l'approche de ce type d'événements".

Les clivages politiques se creusent à cette occasion:
Pour Julien Dray, porte-parole du Parti socialiste, qui n'est jamais éloigné des faits de violence par des jeunes et prend systématiquement leur défense, ces "affrontements illustrent le climat de tension, le fossé et la violence désormais installés entre la police et la population".
Au contraire, l'ex-ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy prend la défense des forces de l'ordre. "Nous sommes le seul pays où l'on considère qu'arrêter quelqu'un parce qu'il ne paie pas son billet, ce n'est pas normal", a-t-il déploré. "Si la police n'est pas là pour faire régner un minimum d'ordre, quel est le rôle de la police?", a-t-il demandé.

Reportage AUDIO de RTL sur le climat à la gare du Nord: à ne pas manquer.

jeudi 29 mars 2007

Immigration: les ravages de la pensée unique.

La France silencieuse ... se tait:
Calvi, Zemmour et Barbier parlent, eux!
VOIR et ENTENDRE - C'est bref et assez clair?

On peut faire plus clair?
VOIR et ENTENDRE


Christophe Barbier (L'Express) n'a pas été moins clair...
VOIR et ENTENDRE


Yves Calvi souligne avec gravité que certains propos concernant l'islam ne peuvent être tenus en France.
S'agit-il d'un AVEU ou d'un RAPPEL à l'ORDRE à l'adresse de Rachida qui ne peut se contenir?
VOIR et ENTENDRE


Ces prises de positions viennent après celle de J.-F. Kahn
Rappel de ses propos que vous avez pu déjà suivre dans PaSiDupes (libellé 'JF Kahn'):
VIDEO à revoir.

Les Français seront-ils heureux d'entendre Barbier, Calvi ou Zemmour et Jean-François Kahn (Marianne)?
Seront-t-ils pour cela étiquettés Lepeniste par les ségogols?
Et pourquoi les Français n'auraient-ils pas le courage de faire entendre leur voix?
S'ils attendent la sentence des urnes... attention aux surprises!
Nous sera-t-il donné de voir Sa Cynique Majesté Royal recommander de voter ... Sarkozy au 2° tour?

En attendant, s'il reste permis de sourire...
Toufika et Rachida ont du mal à s'en sortir: il faut dire qu'elles ne sont pas aidées et qu'on ne les aide pas non plus!
VOIR et ENTENDRE

Sarko-Borloo scellent leur alliance.

Sarkozy et Borloo font alliance.

C'était le 27 mars 2007.

icolas Sarkozy et Jean-Louis Borloo ont scellé leur alliance sur les questions d'emploi et de formation des jeunes des cités, a laissé entendre le candidat de l'UMP à l'Elysée. L'ex-ministre de l'Intérieur et le ministre de l'Emploi ont eu lundi 26 mars un long dîner de travail dans un hôtel du Paradou, près des Baux-de-Provence, dans les Bouches-du-Rhône. Jean-Louis Borloo devrait officialiser son soutien au candidat de l'UMP mardi soir sur l'antenne de Canal+.

Selon Nicolas Sarkozy, les deux hommes se sont mis d'accord sur un objectif de plein emploi à atteindre en cinq ans : un taux de chômage à 5% de la population active, avec une durée de chômage de cinq mois en moyenne. Ils se sont aussi accordés sur la sécurisation des parcours professionnels et la fusion de l'ANPE et de l'Assurance-chômage (Unedic), peut-être sous la forme d'un GIE comme le propose le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque.

Contrat avec le service public de l'emploi
L'objectif, a expliqué Nicolas Sarkozy à des journalistes, est de proposer un "contrat avec le service public de l'emploi" aux salariés victimes de licenciements économiques afin de leur éviter de "passer par la case chômage". Ce contrat offrirait aux licenciés économiques une protection sociale, une rémunération et une garantie d'emploi et de formation.

Ils se sont d'autre part mis d'accord sur le lancement d'un "plan Marshall 2" en faveur des jeunes des quartiers défavorisés, qui complèterait le "plan Marshall 1" constitué par le plan de rénovation urbaine lancé par Jean-Louis Borloo. Ce plan consisterait à offrir à 250 000 jeunes de ces cités un contrat rémunéré - emploi à mi-temps dans une entreprise et mi-temps en formation "qualifiante". Tous ces points sont au coeur des propositions faites par Jean-Louis Borloo dans son livre L'Architecte et l'horloger.

Nicolas Sarkozy a précisé qu'il entendait développer les thèmes du plein emploi et du pouvoir d'achat d'ici le premier tour et entre les deux tours s'il se qualifiait pour le second. "Je veux m'engager sur des résultats", a-t-il dit. "Mais en même temps (...) j'ai une image d'autorité suffisante pour prendre le temps de faire fonctionner la démocratie sociale".

Un "signe"
Il a précisé qu'il avait cédé son tour au ministre de l'Emploi au Grand Journal de Canal+, mardi soir, pour que le ministre de l'Emploi "présente tout ça". Jean-Louis Borloo "dira ce qu'il pense du candidat", a-t-il ajouté. "Apparemment, ils ont bien travaillé", dit-on dans l'entourage du ministre de l'Emploi. "Il y avait 12 émissions prévues par Canal+, une par candidat. Le fait que Jean-Louis Borloo aille à celle qui était prévue pour Nicolas Sarkozy est un signe."

Le candidat de l'UMP a dit avoir "totalement confiance" en Jean-Louis Borloo, qui fait pourtant durer le suspense. "On a pris l'habitude de travailler ensemble à la fois sur le projet de gouvernement si les gens me faisaient confiance et sur la stratégie (...) Il n'y a eu aucune tension et même aucune négociation", a juré l'ex-ministre de l'Intérieur. "J'ai respecté sa liberté de faire à sa manière, que je n'ai jamais pris pour de la défiance", a ajouté Nicolas Sarkozy.

Il n'a pas voulu répondre à la question de savoir si Jean-Louis Borloo pourrait être son Premier ministre s'il était élu à la présidence de la République. "La vérité de la campagne aide les choix à se décanter", a-t-il dit. "Il y a une vérité de la campagne. Je l'ai vécue moi-même en 2002 comme potentiel premier ministrable". Il a souligné qu'à l'époque le président Jacques Chirac avait préféré "ne pas suivre la vérité de la campagne" et nommer à Matignon Jean-Pierre Raffarin.

Nicolas Sarkozy a estimé que son conseiller politique François Fillon, souvent cité comme un premier ministrable, et Jean-Louis Borloo, deux hommes aux styles "différents", avaient des "qualités complémentaires". "Il y a Michèle Alliot-Marie, aussi, et d'autres. Si je suis présent au second tour, je serai peut-être amené à préciser les choses", a-t-il ajouté.

Selon l'entourage de Nicolas Sarkozy, Jean-Louis Borloo "fera quelque chose" avec le candidat UMP pendant la campagne. L'ex-ministre de l'Intérieur a estimé que le coprésident du Parti radical, formation associée à l'UMP, lui apporterait "sa sensibilité, son empathie et son bilan". (source L'Express, mise en page PaSiDupes)

La police française ne peut compter sur la justice.

C'est relax d'insulter la police.
Georges Frêche relaxé pour ses propos sur la police en 2005.

Le bon exemple vient des institutions républicaines: le président de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, le 27 janvier 2007 à Montpellier. Le président de la région Languedoc-Roussillon (ex PS), poursuivi en diffamation pour avoir laissé entendre que des policiers brûlaient des voitures lors des violences urbaines de l'automne 2005, a été relaxé aujourd'hui jeudi par le tribunal correctionnel de Montpellier. Le ministère public avait requis à son encontre une amende de 5.000 euros, le 22 février lors de l'audience à laquelle M. Frêche n'avait pas assisté. Cet incendiaire politique peut continuer et voir jusqu'où on peut aller trop loin...

Les propos pour lesquels il a été jugé, remontent au 4 novembre 2005. Lors de l'inauguration d'une mosquée à Montpellier, il s'était interrogé sur le rôle de la police pendant les émeutes de l'automne 2005 en région parisienne. "Je ne suis pas sûr que dans les villes parisiennes où ils ont incendié des voitures, ce soient des musulmans qui le font. Ca serait des flics déguisés en musulmans que ça ne m'étonnerait pas. J'ai connu ce genre de provocations, j'ai connu mai 1968. Quand les gens en auront marre, ils voteront Sarkozy", avait alors déclaré le malsain Jojo Frêche, selon l'enregistrement de France 3 produit à l'audience par son avocat Me Gilles Gauer. Le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, avait logiquement porté plainte le 16 décembre et saisi le ministre de la Justice, Pascal Clément, afin qu'il déclenche des poursuites.

Saluant la relaxe de son client, Me Gilles Gauer a estimé qu'il s'agissait d'"une belle décision pour le droit et la justice due à tous, y compris à M. Frêche". Les attaques continuent de plus belle, encouragées par les juges qui n'ont pas pour mission de protéger la police de tous les délires. "C'est une décision qui refuse la censure demandée par Nicolas Sarkozy. C'est une belle décision pour la liberté d'expression" qui répond à "la nécessité d'entretenir le débat dans la société démocratique", a poursuivi la défense du président de région. Spécialement en période électorale. "L'Etat de droit, c'est d'abord le droit de critiquer l'Etat, surtout quand il y a de légitimes interrogations à l'encontre du rôle de la police", a déclaré Me Gauer, qui peut dire n'importe quoi, puisqu'il est protéger. Ce super-citoyen ne peut être poursuivi et ne se sent pas astreint au devoir de réserve: la liberté d'expression permet de militer impunément, de manquer de respect aux personnes comme aux institutions! Leçons d'instruction civique pour les écoliers et les toujours jeunes de 33 ans qui fraudent la RATP, déclenchent des émeutes, avec l'assentiment compréhensif des candidats de gauche .

L'affreux Jojo Frêche va-t-il s'autoriser un nouveau délire. "Il pourrait déclarer sans risque: Je ne suis pas sûr que dans les gares parisiennes où ils ont agressé la police, cassé et pillé, ce soient des musulmans qui le font. Ca serait des flics déguisés en musulmans que ça ne m'étonnerait pas." Avec lui tout est possible et la justice couvre...


En revanche, Philippe Sebag, secrétaire régional du syndicat de gardiens de la paix Alliance, a exprimé sa déception: "Nous sommes des représentants républicains et légalistes, nous acceptons la décision de la justice mais c'est une grande déception". " Tout le monde a considéré que ces propos étaient intolérables pour la communauté musulmane et la communauté de la police. On ne se satisfait pas de cette décision dans un contexte politicien et polémique où la police constitue une variable d'ajustement", a-t-il déclaré, dans une allusion aux incidents de la gare du Nord mardi soir à Paris. En revanche, l'UNSA n'a certainement pas manqué de déjà applaudir à la décision de justice qui bafoue la police...


M. Frêche était poursuivi pour "diffamation envers une administration publique" devant le tribunal correctionnel, celui-là même qui l'a condamné le 25 janvier à 15.000 euros d'amende pour avoir traité des harkis de "sous-hommes".
Deux jours plus tard, il avait été exclu du PS pour un autre dérapage verbal concernant la proportion de Noirs et de Blancs au sein de l'équipe de France de football.

La fonctionnaires de police peuvent être diffamés -à moins que d'être 'harkis' ou noirs... Et bientôt les autres administrations publiques à tour de rôle. Le PS ne bronche pas: qui ne dit mot approuve!

Sa Cynique Majesté Royal va-t-elle réintégrer l'affreux camarade Frêche, pour haut fait d'armes?...

Et les policiers, comme les enseignants, vont-ils voter rose?

Gare du Nord: réaction de jeune

Incident de la Gare du Nord à Paris
20 minutes.fr
publie aujourd'hui jeudi 29 mars 2007 cette réaction d'un jeune militant de l'UNI:
J’ai été révolté par l’exploitation honteuse de la gauche et l’amalgame entre jeunes et bande de casseurs suite aux incidents survenus Gare du Nord à Paris. Je vous propose de revenir sur les événements.Un voyageur sans titre de transport a agressé des contrôleurs qui vérifiaient les billets. Témoins de la scène certaines personnes s’en sont prises aux policiers venus en renfort avant que cela ne dégénère. Les photographies, les images diffusées par les médias sont sans équivoque, ils ne s’agissaient pas de jeunes mais bel et bien de casseurs et de pilleurs qui se sont opposés à l’arrestation du resquilleur.Au fait le pauvre resquilleur, si l’on écoute les déclarations de la gauche, serait presque une victime. Dans les faits il s’agit plus simplement d’un homme en situation irrégulière et très défavorablement connu des services de police. Le sens de la mesure et de la responsabilité étant ce qu’ils sont à gauche et en particulier chez Ségolène Royal, elle s’est emparée du sujet pour tenter de déstabiliser Nicolas Sarkozy, je dois dire en pure perte. Pas un mot pour les commerçants victimes des casseurs et pour les voyageurs de la Gare du Nord. En revanche, dans la bouche de Ségolène Royal ce ne sont que de pauvres jeunes et « des gens qui sont dressés les uns contre les autres, qui ont peur les uns des autres ». De qui ce moque-t-elle, il ne s’agissait pas de jeunes mais de casseurs, pilleurs, il ne s’agissait pas de gens mais de bande.Hier, j’ai assisté au meeting de Nicolas Sarkozy au cours de son discours voilà ce qu’il a dit : « ceux qui ont osé prendre la défense d'un individu connu pour 22 délits, qui se permet de frauder et de ne pas payer son ticket dans le train, qui, une fois interpellé, se permet de frapper des fonctionnaires qui font juste leur travail avec honnêteté, dans la légalité, qui déclenche une émeute avec des voyous qui cassent une gare, des abribus . Ceux qui prennent le parti des émeutiers et des fraudeurs ne leur rendent pas un service. Ils ne sont même pas généreux car ce n'est pas rendre service à une minorité que de laisser à penser que dans la démocratie française on peut faire n'importe quoi, n'importe comment ». Nicolas Sarkozy a demandé aux journalistes de « ne pas appeler ces voyous des jeunes, car les jeunes n'ont rien à voir avec cette minorité de voyous. Enfin il a dénoncé « l’amalgame avec un certain nombre de quartiers où la majorité des gens qui y vivent sont des honnêtes gens qui utilisent les métros et les trains et ne supportent plus la dictature des bandes, des voyous et des délinquants ».
La France silencieuse doit pouvoir s'exprimer!

Algarades de la gare du Nord: présentation des faits.

Un article de Libération est symptomatique.
Le site internet du quotidien parisien de gauche a publié à chaud l'article qui suit dès le mardi 27 mars 2007. Il contient des indices des présupposés qui ont cours dans la France actuelle, avec les dégats que les événements relatés confirment.

Face à face tendu entre jeunes et policiers à la gare du Nord
Environ 200 jeunes ont défié la police mardi en fin de journée à la gare du Nord après l’arrestation de l’un d’entre eux • Alors que sept personnes ont été interpellées, plusieurs dizaines de jeunes continuaient vers 21 heures à jouer au chat et à la souris avec les policiers.
Par Ludovic Blecher (mise en page PaSiDupes)
Grosse tension à la gare du Nord. Mardi, en fin d’après-midi, une brusque poussée de fièvre entre jeunes et policiers a failli virer à l’émeute. C’est l’arrestation d’un jeune sans billet qui a chauffé les esprits. «Un individu a été contrôlé par des agents de la RATP, raconte un policier. Il n’avait pas de titre de transport donc les agents ont voulu le verbaliser. Il s’est alors rebellé et a commis des violences à l’encontre des agents».
Alors que deux contrôleurs ont été légèrement blessés, le personnel de la RATP a fait appel à une patrouille de gendarmes en faction gare du Nord. Ils ont alors interpellé le jeune homme et l’ont conduit dans un local. C’est devant ce local que plusieurs dizaines de jeunes se sont rassemblés pour protester contre son arrestation. «Ils étaient une dizaine au départ puis 100 à 200, précise une source policière jointe par Libération peu avant 20 heures. Leur attitude était très hostile mais a priori il n’y a pas eu de dégradation». L’arrivée de renforts policiers, qui n’auraient pas fait usage de gaz lacrymogène, a rapidement entraîné la dispersion de la plupart des jeunes. Sept personnes ont tout de même été interpellées. «La situation semble s’être calmée mais il y a encore pas mal d’éléments perturbateurs», indiquait la préfecture vers 20 heures alors qu’une trentaine de jeunes continuaient à jouer au chat et à la souris avec la police.Vers 21 heures toutefois, selon plusieurs journalistes sur place, les échauffourées avaient repris dans le sous sol de la gare du Nord et dans la station de métro, avec une centaine de jeunes mobilisés.

Quelques remarques pour commencer:
1- Présentation chronologique: elle met en évidence les deux phases principales de l'incident. D'abord, une réaction spontanée des personnes présentes qui prennent fait et cause pour celui qui les ameute.
Puis, moins d'une heure plus tard, une agression des forces de l'ordre par des jeunes convoqués par SMS pour en découdre avec la police et profiter de l'occasion pour piller les magasins.
2- Présentation objective et dépouillée des faits: le journaliste prend parti en fonction de ce qu'il a vu, plutôt que par idéologie. 'C’est l’arrestation d’un jeune sans billet qui a chauffé les esprits'; 'Il s’est alors rebellé et a commis des violences à l’encontre des agents»'; ' Ils ont alors interpellé le jeune homme et l’ont conduit dans un local'; 'C’est devant ce local que plusieurs dizaines de jeunes se sont rassemblés pour protester contre son arrestation.' ; 'Leur attitude était très hostile mais a priori il n’y a pas eu de dégradation»'; 'L’arrivée de renforts policiers, qui n’auraient pas fait usage de gaz lacrymogène, a rapidement entraîné la dispersion de la plupart des jeunes"; «La situation semble s’être calmée mais il y a encore pas mal d’éléments perturbateurs»; et les choses auraient pu en rester là: 'une brusque poussée de fièvre entre jeunes et policiers a failli virer à l’émeute'.
Mais l'arrestation du fraudeur est bientôt exploitée... : les choses étaient rentrée dans l'ordre. ' vers 20 heures alors qu’une trentaine de jeunes continuaient à jouer au chat et à la souris avec la police'; 'Vers 21 heures toutefois, les échauffourées avaient repris dans le sous sol de la gare du Nord et dans la station de métro, avec une centaine de jeunes mobilisés'. Mobilisés par qui?
3- Mais banalisation d'une présence massive de 'jeunes' à cette heure tardive: jusqu'à 200 'jeunes' voyageurs et acheteurs (?), dont des mineurs, errent en semaine et en soirée en groupes dans cette gare. Qu'en est-il de la sécurité des autres voyageurs et acheteurs? Le centre ville serait-il aussi une zone de non droit au même titre que certaines zones du 9-3?
4- Appel par la RATP à la force publique : la police ne prendrait donc pas l'initiative de se jeter sur de pauvres innocents?

Observons donc quels sont les a prioris du journaliste.

1- Si les jeunes défient la police, c'est qu'un jeune -un des leurs- a été arrêté. Suggestion d'une solidarité des jeunes: "l'un d'entre eux". Or, le jeune en question n'est ni un enfant, ni un adolescent. Il est largement majeur et probablement père de famille. Il a ...33 ans !
2- Les jeunes protestent contre une arrestation. Le respect de la loi est sujet à contestation. Mais c'est dire que ces jeunes de plus de cinq ans ont bénéficié des efforts de la police de proximité pendant une dizaine d'années: les années Mitterrand et Jospin! Le bilan est-il aussi positif qu'on veut bien dire dans l'entourage de Sa Cynique Majesté Royal qui a participé à ces deux glorieuses périodes, dont nous pouvons juger du bilan .
3- Arrestation d'un jeune sans billet : arrestation injuste tant la pratique est courante. Pourquoi lui et pas tous les autres?...
4- Jouer au chat et à la souris: défier la police est présenté comme un jeu et les jeunes désoeuvrés deviennent tellement sympas...
5- Rébellion et violence à agents: suite logique à une verbalisation. 200 jeunes mobilisés, soit sans doute plus que de voyageurs: des voyageurs plus fatigués par une longue journée de travail et de transports que ces 'jeunes' après une journée de recherche d'emploi ou de cours...
Les interdits:
1- Bien que les photos et videos nous présentent des 'jeunes' de couleur, le journaliste peut ne pas savoir que le fraudeur est un multi-récidiste sans papiers connu de la police depuis qu'il a 16 ans , mais il semble n'avoir rien remarqué de sa couleur de peau: une telle mention n'est pas autorisée, au nom de la liberté d'expression et de la presse et des sans papiers... Bon, les collectifs et réseaux de la gauche extrême peuvent opposer qu'il devait bien y avoir un indigène de type européen dans le lot: soit! Sans doute plus d'un, même. Et le droit de réunion?
2- Des violences et insultes subies par les policiers nous ne sauront rien... Il est interdit de rapporter des faits qui donneraient à penser que la police n'est pas agresseur, mais victime! Les libertés d'expression, de la presse ne sont pas mises à mal... Quant au droit de réunion des policiers, il devrait être réduit à deux, pour que la France ne soit pas décrite de l'intérieur comme un état ...policier!
Mais une république bananière, peut-être?

mercredi 28 mars 2007

Royal se félicite des 'incivilités'

Délits : récupération politicienne
et donc encouragements socialistes
Royal et Bayrou ont récupéré les émeutes de la gare du Nord à leur(s) seul(s) profit(s), sans prendre en compte l'avenir de la France.
Chacun a pu observer que la gauche a disjoncté aux élections de 2002 et que le PS a implosé, ce qui l'a amené, hagard, à désigner qui vous savez. Battue, blessée, humiliée, l’esprit de revanche, ou plutôt de vengeance, et la haine ont depuis animé l'action et les exactions de la gauche. Elle a donc consacré ces cinq années à créer le chaos en sous main. Des associations ont connu un regain d’activité, des collectifs sont sortis de nulle part et des réseaux, tel ESF, se sont constitués pour semer le trouble en exploitant la sensibilité des braves gens. Une nouvelle espèce de petits élus locaux méprisés, tel Frère Rebsamen, se sont fait une renommée nationale méprisable en déversant leur fiel, rivalisant ainsi avec des modèles à bout de souffle qui ont retrouvé une seconde vigueur, tel Juju Dray dans les médias ou tel le sombre Jean-Louis Bianco dans l’ombre grise de Sa Cynique Majesté Royal. Ainsi aussi , déconsidéré par son échec aux primaires socialistes avant même d’avoir commencé, D’Jack Lang s’efforce-t-il de renaître de ses cendres, tout en sacrifiant son image d’aimable fantaisiste mou. Il donne dans la surenchère et se répand en invectives baveuses, le Phoenix rose. La haine suinte de partout rue de Solférino, et encore plus dans l’entourage de la candidate rose vouée de tous temps à l'enfer de l’humiliation, d’abord familiale, puis politique.
Mais l’insalubrité socialiste s’étend hélas partout où les gauches ont rencontré des êtres en situation de faiblesse. Car la nature est faible et les opposants au pouvoir actuel exacerbent les aigreurs, les ratages et les bas instincts : le PS remue le couteau dans les plaies, car toute plaie reçoit d’eux plus que son compte de vinaigre. Les gauches savent envenimer, elles ne savent pas soigner, encore moins guérir. Y trouveraient-elles d’ailleurs leur avantage ? Elles préservent leur clientèle, quand elles ne la créent pas.

Les gauches promettent ce qu’elles n’ont pas les moyens de tenir et, qu’elles acceptent de prendre un jour la responsabilité du pouvoir, ou non, elles prennent ce risque insensé que les graines de discorde qu’elles sèment partout en France se développent en champs de batailles sociales pour le jour où elles arriveraient aux responsabilités. Le pays pourrait-il alors se payer le luxe de conflits sociaux nés de tant d’espoirs déçus en une France que la gauche lui promet meilleure. Les violences sociales qu’ils sont en train de susciter sont un bienfait à court terme dans la campagne de la socialiste, mais serait-elle en capacité de les endiguer une fois au pouvoir ?

Le PS avec les émeutiers de la gare du Nord.

Populisme ou irresponsabilité de Royal ?
D'abord, un aperçu de la situation, grâce à une video amateur pour se faire une idée assez objective, si on fait abstraction de quelques incrustations quelque peu partisanes.
VOIR et OBSERVER Il s'agit de la première phase avant 20 heures.
La grande majorité des personnes présentes sont des voyageurs qui ne font que passer, effarés, aux visages anxieux contrastant avec les faces hilares. Mais des badauds s’agglutinent pour voir quelque chose et rêvent d’avoir quelque chose à raconter. Ils ricanent, trépignent de joie et excitent les casseurs. Certains, entend-on, envisagent de ‘coucher ici’ ! C'est la fête... Lorsque les slogans fusent successivement, ils ne sont repris que par un nombre limité de meneurs, ce que la presse ne souligne pas mais que l’on constate ici… Les cris : ‘Libérez notre camarade’ suggèrent la participation d’éléments politisés, formés à la récupération de toutes les situations, aussi indéfendables soient-elles. Les vulgarités audibles révèlent un niveau d’éducation fort bas que connaissent les enseignants. Atmosphère de cour de récréation, au départ, mais observateurs immatures, irresponsables et débiles !
On n'observe pas de violences policières. Les forces de l'ordre font visiblement preuve de beaucoup de maîtrise. Ils vont cependant devoir évacuer ces lieux à forte concentration de population disparate.

Création d' émeutes à Gare du Nord

Au lendemain des affrontements de la gare du Nord, les attaques pleuvent sur Nicolas Sarkozy, le candidat à abattre. Certains des adversaires de l'ancien ministre de l'Intérieur tentent de tirer avantage des émeutes de cette gare du centre de Paris pour s'en prendre à Nicolas Sarkozy qui constate que la gauche est du "du côté de ceux qui ne paient pas leur billet dans le train". "Si Ségolène Royal et la gauche veulent être du côté de ceux qui ne paient pas leur billet dans le train, c'est (son) choix", a répliqué Nicolas Sarkozy de passage à la gare du Nord, où personne n'a aperçu Dame Royal...Ce n’est "pas normal que des gens interviennent" pour s'opposer à une interpellation, a souligné le candidat de l’UMP, estimant que "les forces de l'ordre ont réagi avec beaucoup de maîtrise". Une opinion partagée par ses porte-parole Rachida Dati et Xavier Bertrand qui, plus tôt dans la matinée, avaient accusé les socialistes de "justifier le désordre".
Mais les "larrons en foire", le PS et Bayrou, restent sourds aux appels du nouveau ministre de l’Intérieur, François Baroin, mercredi sur Europe 1 :"Ne pas se transformer en pompiers incendiaires".
Son adversaire de gauche, Sa Cynique Majesté Royal, a en effet estimé, avec toute la mesure dont elle est capable, que les affrontements de gare du Nord montraient "l'échec sur toute la ligne" de la droite en matière de sécurité depuis 2002.
Ségolène Royal s’est défendue d'accusations de laxisme : "Bien évidemment, les voyageurs doivent payer leur billet. Mais qu'un simple contrôle puisse dégénérer dans un affrontement aussi violent prouve que quelque chose ne va plus", a-t-elle déclaré, non sans ambiguité, sur Canal+. Pudeur de ce ‘quelque chose’ qui accable la coupable. Et ses camarades.

Le PS n’est pas seul à interpréter les résultats de la politique de l’ex-ministre de l’Intérieur. Ainsi, François Bayrou, le fléau désorienté de la politique française, ne balance plus. Sur LCP-Assemblée nationale, il a réglé ses comptes. Il a commencé par déplorer que, selon lui, Nicolas Sarkozy ait fait de la police "uniquement une force de répression".
Le candidat UDF à la présidentielle, qui tire sur tout ce qui bouge (et agit!), s'en est pris ensuite à Jean-Louis Borloo, ministre de la Cohésion sociale, qui, la veille, a apporté son soutien au candidat de l’UMP fuyant ainsi l'UDF. "L'un est chargé des banlieues, l'autre est chargé de la sécurité, et on ne peut pas dire que dans ces incidents hier soir, ni que les banlieues aient montré qu'elles avaient trouvé un grand équilibre, ni que la sécurité soit en France aujourd'hui quelque chose à propos (de quoi) on peut se rassurer", a-t-il souligné avec satisfaction. De la bonne graine d’homme d’état responsable.
Bayrou et Jack Lang ou Bertrand Delanoë, en passant par le violent député de Paris, Jean-Christophe Cambadélis (rien à voir avec Mozart), c'est bonnet rose et rose bonnet. En effet, les caciques du PS ont fait écho à la candidate. Le bouffon et conseiller spécial de Dame Royal, D'Jack Lang, a même demandé "une enquête" sur les violences pour établir s'il s'agit d'« incidents organisés ou fortuits ». Le maire de Paris Bertrand Delanoë a estimé que "de tels débordements, après la crise de l'automne 2005, confirment notamment l'erreur magistrale qu'a constitué la suppression de la police de proximité". Elle a toutes les vertus, passées inaperçues pendant le règne Mitterrand et l’intermède Jospin. Il ne suffit pas de dire que, sans elle, le respect de la légalité n’est plus possible : il faut que la gauche ne joue pas les pousse-au-crime ! Jean-Christophe, le violent de l’Assemblée Nationale, ce Mozart qui n'aurait pas été tué s'il était né avec la police de proximité, et qui en passant voulait faire le coup de poing avec Villepin, comprend la violence et les émeutiers. Jean-Christophe Cambadélis, est-il bien informé? Sait-il, lorsqu'il dénonce cependant "un climat sarkozien fait de tensions, d'exactions, de violence verbale et de stigmatisations", que le charmant jeune resquilleur africain de 33 ans qui a choisi pour modèle le Rambo socialiste de l'Assemblée Nationale, ne s'appelle pas Sarkozy? Le Mozart manqué a-t-il conscience de se livrer à un amalgame électoraliste lorsqu'il évoque la précédente marque d’incivilité des incidents de la rue Rampal dans le XIXe arrondissement de Paris, l’arrondissement socialiste de toutes les désobéissances civiles? Les fonctionnaires de l'Etat font dans l'exercice de leurs fonctions ce pour quoi il ne sont pas payés! Avec la bénédiction des gauches désunies, unies dans la désobéissance...

En revanche, Philippe de Villiers, a évoqué "des bandes ethniques installées sur notre territoire et (qui) considèrent que même la gare du Nord, c'est leur territoire". Sur BFM-TV, le candidat du MPF à l’élection présidentielle a évoqué des "barbares". "Voilà le résultat de l'immigration incontrôlée", a-t-il ajouté, assurant qu' "il y a 800 cités interdites, où on nous recommande, à nous les candidats, de ne pas aller".
Si seule la candidate Royal peut y poser un escarpin, il y a un malaise et ce n'est pas celui que l'on pense...
Et si Sa Cynique Majesté Royal était donc COMPLICE ?

Petit quiz pour détendre l'atmosphère...
Qui a dit:
1- Les affrontements sont "inacceptables, intolérables, inadmissible". La Cynique, Bayrou ou Sarkozy?
2- "Tout cela est inqualifiable et ne sera pas toléré, nous souhaitons que les personnes qui prennent le train puissent le faire en toute sécurité". Sarkozy, la sus-nommée ou Bayrou?
3- Il y a eu, au départ, le "contrôle d'une personne qui, au final, est un multirécidiviste, rentré illégalement sur le territoire, avec vingt-deux dossiers de violences volontaires". Le fléau faussé, Sarkozy, le Mozart manqué ou la sus-sus-nommée?
Vous avez répondu Sarkozy trois fois? A VOTE !

mardi 27 mars 2007

Anniversaire de l'Union Européenne

1957-2007 - Joyeux anniversaire, Europe!

Tous ensemble, nous sommes plus forts.
Video

VOIR: 50 ans, déjà



VOIR diaporama historique (Powerpoint, en anglais; mais de nombreuses photos)






Clip video (identique au diaporama, mais avec fond musical)




Album photos des cérémonies du 50° anniversaire à Berlin

La gauche colonialiste

Quand la gauche française était colonialiste
Henri Amouroux
(historien, membre de l'Institut) proposait ces rafraîchissements de mémoire, le 25 octobre 2006. (présentation PaSiDupes)
Que le film Indigènes, par la justesse et, parfois, par la noblesse de son ton, ait ému jusqu'aux politiques, contribuant ainsi à réparer des injustices commises à l'égard de ceux qui étaient venus des « colonies », puis de l'Empire, ces taches roses sur nos manuels de géographie, pour défendre en 1914-1918, 1939-1940, pour libérer en 1944-1945 la « mère patrie », est chose heureuse.
On souhaiterait que plusieurs films, de même qualité, s'intéressent à des problèmes de société - il n'en manque pas - pour déclencher des prises de conscience identiques.

Mais, il serait détestable qu'I
ndigènes soit utilisé dans le débat politique, et surtout, qu'historiquement dévoyé, il serve à mettre en accusation la droite alors qu'elle ne fut, politiquement, pour rien dans les conquêtes coloniales de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, conquêtes, oeuvres de la gauche, seule au pouvoir entre 1877 et 1919. Et de Jules Ferry, l'un de ses champions. Oui, c'est le même Jules Ferry, auquel nous devons l'enseignement primaire obligatoire et (c'est moins flatteur) l'expulsion des congrégations religieuses, qui fut le plus grand « colonisateur » français du XIXe siècle finissant.

Analyse de l'oeuvre de Regamey: lien

Dans un livre publié en 1931, l'auteur, Maurice Pottecher, écrit d'ailleurs : « il serait assez vain de décider si, oui ou non, l'oeuvre coloniale de Jules Ferry est égale en importance avec celle qu'il réalisa dans sa réforme de l'enseignement. » Président du Conseil du 23 septembre 1880 au 25 mars 1885 - avec la seule interruption d'un gouvernement Gambetta, qui dura deux petits mois seulement - Ferry installa ou raffermit les positions françaises à Madagascar, au Maroc, en Tunisie, dans ce qui allait devenir l'immense Afrique occidentale et l'immense Afrique orientale, en Annam, enfin. La droite anticolonialiste le détestait, le disait allié de l'Allemagne, qui ne voyait aucun inconvénient à nos expéditions lointaines, l'appelait « le Tonkinois » , et, après la première défaite de Langson (car il y en eut une autre, plus cruelle encore, en 1953), elle salua par des cris de joie sa démission.

Or, Ferry et ses adversaires, malgré leurs querelles et leurs contradictions, poursuivaient le même but. Humiliée par la défaite de 1870, la droite voulait que toutes les forces et toutes les pensées du pays soient tournées vers la reconquête de l'Alsace et de la Moselle, que la vie de nos soldats ne soit pas gaspillée au loin.
Ferry pensait - et la gauche le pensait avec lui - que « l'on n'est pas une grande puissance en restant terré chez soi », et qu'il ne fallait pas laisser la Grande-Bretagne occuper seule l'Afrique, s'intéresser seule à l'Asie. À l'origine, et même s'il est vrai que la gauche porte la responsabilité de la colonisation française du XIXe siècle, les deux conceptions étaient également patriotiques. Les préoccupations mercantiles viendront plus tard.

Nous sommes d'ailleurs encore quelques-uns à nous souvenir de cette affiche géante, placée en 1940 à bien des carrefours. Elle montrait une minuscule Allemagne, cernée, menacée d'être bientôt engloutie par l'Empire britannique (le premier au monde), et par l'Empire français (le deuxième). Elle disait : « Nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts. » Aux Français fuyant la Wehrmacht, elle semblait grotesque et tristement ironique.

Elle disait vrai, cependant. Car, c'est grâce à l'Empire, réarmé clandestinement par Weygand, rallié à Giraud, en novembre 1942, puis à de Gaulle, que la France ne dut pas sa libération, presque exclusivement - je n'oublie pas la Résistance - aux armes anglaises et américaines.

Raison de plus pour rendre justice aux «
Indigènes » survivants des longs combats pour la libération de la France, et pour honorer leurs morts.





Politique de Jules Ferry en Tunisie





Oublieuse de son passé, la gauche s'est livrée, sans honte aucune, à la récupération du film 'Indigènes' à des faits électoralistes, orchestrant l'émotion nationale, dans un souci de REPENTANCE non oralisée...: la notion de 'sens de l'histoire' est utile à quiconque n'a pas avantage à se retourner sur son passé...

On ne refera pas les socialistes; mais il ne faut pas qu'il nous la fasse!

Dans un souci de ré-écriture de l'Histoire et de 'vérité historique', le PS a osé distribuer ce type de tract qui participe de la volonté d'occulter son passé de colonialiste et d'accréditer l'idée fausse que gauche rimerait avec anticolonial: nous savons désormais à quoi nous en tenir!...

Conflit algérien: morceaux choisis pour information du 9-3 et autres.

LA GREVE DES HUIT JOURS
Contre les effets de la maladie d'Altzheimer en période de campagne présidentielle socialiste, PaSiDupes invite les électeurs français de quelqu'origine qu'ils soient à s'informer. Les sans-papiers, AC-le Feu ou Réseau ESF, de la rue Rampal et d'ailleurs, peuvent aussi étudier l'Histoire de France, entre deux manipulations.
Vous ont-ils TOUT dit?
Les manuels scolaires vous ont-ils présenté les faits historiques complètement et objectivement?...

Voici des extraits d'un document pour aider quiconque a le souci de se forger un jugement personnel sur les faits, plutôt que sur de la propagande révisionniste et réductrice.
D'abord, un Rappel: 1957 (Hérodote)
"Deux ans plus tôt, le 20 août 1955, les indépendantistes algériens ont déclenché une insurrection violente dans le Constantinois, notamment à Philippeville.
Massacrant en priorité les modérés musulmans, ils ont entraîné le gouvernement français dans la voie d'une violente répression.
Le 5 février 1956, Guy Mollet, secrétaire général de la SFIO (Section française de l'Internationale socialiste), prend la tête du gouvernement français.
Le portefeuille de la Justice est confié à François Mitterrand (39 ans, photo). Celui-ci fait voter le 12 mars 1956 par la gauche (communistes et socialistes) et une bonne partie de la droite une loi sur les «pouvoirs spéciaux» qui apportera quelques mois plus tard une base légale à la torture.
Le nouveau gouvernement entreprend une opération militaire aéroportée
-oubliée du Mouvement pour la Paix- au-dessus du canal de Suez avec les Britanniques, pour punir le président égyptien Gamal Abdel Nasser d'apporter son soutien au FLN. Las, l'opération se solde par un humiliant échec diplomatique pour les Français et les Britanniques.
Plus grave, en Algérie même, Guy Mollet (photo) doit faire face à la montée de la violence aveugle. Le 18 mai 1956, on découvre dans les gorges de Palestro les corps de 18 jeunes militaires horriblement mutilés et tués après être tombés dans une embuscade. "

Les morceaux choisis:
1- Introduction
La grève des huit jours constitue une des étapes les plus importantes dans l’histoire de l’évolution du mouvement révolutionnaire algérien, puisqu’elle est intimement liée au développement de la question algérienne auprès des Nations Unies. [...]

2- Situation de la Révolution avant la grève
Sur le plan intérieur :
Multiplication des opérations de répression de la part du gouvernement français de gauche présidé par Guy Mollet, notamment après que les pleins pouvoirs lui aient été conférés par l’Assemblée Nationale Française. L’acharnement de la France à mettre un terme à la Révolution [...] s’est concrétisée à travers l’intensification des opérations militaires, l’augmentation du nombre de soldats, l’appel aux forces de l’OTAN, la création de zones interdites, de camps de concentration et le recours à la piraterie aérienne par le détournement de l’avion des cinq leaders en octobre, pensant ainsi mettre fin à la Révolution.
Sur le plan extérieur :
[...] Le Congrès de Bandoeng en avril 1955 a approuvé une motion de soutien au droit du peuple algérien à l’autodétermination. Le deuxième succès a été enregistré lorsque la diplomatie algérienne est parvenue, à la fin de l’année 1956, à inscrire la question algérienne à l’ordre du jour des travaux de l’assemblée générale de l’ONU, au cours de sa dixième session.

3- Décision de faire la grève et prépara
Abane Ramdane, Larbi Ben M’hidi et Benyoucef Benkhedda arrêtèrent la date du 28 janvier 1957 pour entamer la grève et ce, avant l’examen du dossier de la question algérienne à New York. [...] Entre autres décisions du CCE, figure la mission dévolue aux unités de l'Armée de Libération Nationale d’intensifier les attaques, monter des embuscades et multiplier les actes de sabotage au niveau des installations militaires et économiques françaises.

4- Objectifs visés par la grève
1- La grève est un référendum national et global à travers lequel le peuple a exprimé sa confiance absolue en l’Armée et le Front de Libération Nationale.
2- Opérer la rupture définitive entre le système colonial et chacun des éléments du peuple algérien.
3- Mobiliser le peuple algérien dans sa totalité pour participer au combat collectif et démontrer au monde qu'il est déterminé à poursuivre la lutte pour le recouvrement de son indépendance et a unifié ses rangs derrière le Front et l’Armée Nationale de Libération.
4- Informer les délégations internationales présentes à New York de la situation prévalant en Algérie afin de soutenir les efforts fournis par la délégation du FLN (Front de Libération Nationale) [...]
5- Détruire les allégations du colonialisme prétendant que les révolutionnaires sont des éléments n’ayant aucune relation avec le peuple.
6- Mettre les autorités coloniales en Algérie dans une position telle qu'elles réaliseront de façon définitive qu’elles sont confrontées à une révolution populaire et que quels que soient les moyens de répression et de destruction employés par elles, elles ne pourront pas lui barrer la route vers le recouvrement de la souveraineté nationale spoliée.
5- Déroulement de la grève et réactions françaises
La grève débuta à l’heure prévue et engloba, dès le premier jour, toutes les régions du pays. [...]Concernant la proportion d’adhésion populaire au mouvement de grève, la presse étrangère et même française contemporaine de l’événement, dont l’Observateur, avance le chiffre de « 90% aussi bien dans les administrations que les services publics officiels tels que les services de la Poste, les chemins de fer ou les différents moyens de communication ainsi que les marchés publics centraux ou de vente au détail. »
Le colonialisme français [la SFIO au pouvoir à l'époque, le PS actuellement] a réagi en mobilisant d’importants moyens matériels et militaires et en recourant à tous les moyens les plus vils et les plus barbares pour faire échouer la grève. Ainsi l’administration coloniale commença par créer une fausse radio clandestine ayant pour nom « la voix de l’Algérie libre en lutte » pour contrefaire la radio « la voix de l’Algérie libre combattante ». Sur les ondes de cette radio, étaient diffusés des communiqués, des ordres et des contre-ordres fallacieux destinés à contrecarrer les ordres de l’Armée et du Front de Libération Nationale et à travers ses émissions, il était assuré que la grève n'était qu'un complot colonialiste qu’il fallait faire échouer.
Parmi les mesures prises également par les autorités françaises [socialistes], la distribution de faux tracts sur lesquels figurait l’image du drapeau algérien, en plus la diffusion de communiqués officiels menaçant les grévistes des pires sanctions.
Outre ces mesures prises par l’administration coloniale, des milliers d’agents de l'ordre français patrouillaient continuellement dans les rues d’Alger et des autres villes du pays. Le quartier de la Casbah fut isolé des autres quartiers de la ville et des chars bloquèrent toutes les routes à l’extérieur de la ville.
Par ailleurs, les avions jetaient des tracts invitant les habitants d’Alger à ne pas répondre à la grève et disant que ceux qui incitaient les gens à faire grève seront arrêtés.
En dépit de ces menaces, mises en garde, actions de répression et malgré le siège, la grève avait néanmoins atteint les objectifs que s'était fixés le Front de Libération Nationale à travers son déclenchement.

6- Résultats de la grève
La grève de huit jours a atteint plusieurs objectifs parmi lesquels nous citerons :
1- L'adoption de façon unanime par le peuple et les masses urbaines en particulier de la revendication d’indépendance, ce qui constitue un coup dur porté à l’affirmation que l’Algérie est française, confirmant ainsi le principe d'une rupture définitive entre le système colonial français les différentes catégories du peuple algérien.
2- La grève a constitué en quelque sorte un référendum à travers lequel le peuple a exprimé son attachement et sa confiance dans le Front et l’Armée de Libération Nationale en tant qu’unique représentant légitime, renforçant ainsi la position et l’audience du Front de Libération aussi bien au plan interne qu'externe.
3- La victoire politique sur le plan international visée par notre Révolution à travers un débat sur la question algérienne qui dura plus de dix jours et des recommandations démontrant que le problème algérien était l'un de ceux auxquels s'appliquent les principes de la Charte des Nations Unies relatifs au droit à l’autodétermination et demandant à la France de suivre cette direction pour sa solution.
Source (partisane!)

Ce document 'objectif qui fait oeuvre historique' émane-t-il d' un ouvrage publié par un des 150 intellos (voir 'libellé' PaSiDupes) de l'EHESS ou du CNRS et inspire-t-il un discours de Sa Cynique Majesté Royal ou d'un quelconque éléphant socialiste?

lundi 26 mars 2007

Sarkozy: bilan au gouvernement

Le bilan de Sarkozy, au gouvernement depuis 2002
Le ministre d'Etat, ministre français de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, qui a quitté le gouvernement aujourd'hui lundi, dresse le bilan de ses résultats notamment en matière de lutte contre l'immigration clandestine, la délinquance, mais l'opposition qualifie évidemment son bilan "d'échec" , notamment dans les banlieues.

-SECURITE, DELINQUANCE: M. Sarkozy souligne un recul de 9,4% de la délinquance depuis 2002 et assure que la "peur a régressé en France". Les statistiques montrent aussi une augmentation de 13,19% en cinq ans des "atteintes volontaires à l'intégrité physique des personnes". L'opposition semble s'en réjouir, démontrant ainsi son sens des responsabilités et son souci de l'intérêt général. La candidate socialiste Marie-sEGOlène Royal ne relève que ces derniers chiffres pour dire que "la sécurité s'est dégradée". Certains syndicats politiquement engagés de policiers ont reproché au ministre -sa "culture du résultat" [étrange réaction de la part de fonctionnaires de l'Etat, qui devrait sans doute dépenser à fonds perdus], - une trop grande médiatisation des questions de sécurité [qui permet cependant de rassurer les populations] et d'avoir supprimé la "police de proximité" [dont on vante sans cesse les supposées qualités potentielles, sans en avoir pu véritablement apprécier les effets]. La situation dans les banlieues concentre les critiques de l'opposition qui y voit une chasse gardée et un réservoir de voix : elle estime [sans aucune partialité, sur la base du 9-3, zone de non droit], que rien n'a été réglé depuis les émeutes de l'automne 2005, et se félicite que M. Sarkozy ait renoncé de se rendre dans certains quartiers difficiles -tout comme Sa Cynique Majesté Royal qui n'est pas tolérée au centre des quartiers- en raison de son impopularité auprès d'une partie des jeunes sous l'influence du collectif AC-le Feu et des gauches, incapables de s'unir, mais signataires de son pacte. En matière législative, le Parlement a adopté en février un texte qui consolide les procédures de traitement des délinquants mineurs en permettant dans certains cas d'écarter l'excuse de minorité (qui divise la peine par deux), sachant pourtant parfaitement que les plus jeunes sont encore plus incontrôlables, et téléguidés par leurs aînés, les grands frères, du fait précisément de leur minorité légale, inadaptée à leur maturité précoce en matière de délits.

-IMMIGRATION: M. Sarkozy se félicite de résultats "spectaculaires" en matière d'expulsions de clandestins: 82.000 sans-papiers raccompagnés aux frontières depuis 2002 dont 24.000 en 2006, soit 140% d'augmentation en quatre ans. Des associations gauchistes et la gauche dite républicaine, peu respectueuses des lois de la république, fustigent une politique dite de "chasse" aux sans-papiers. Partisan d'une "immigration choisie", M. Sarkozy laisse une loi votée par le Parlement sur l'immigration adoptée en juin 2006. Ce texte abroge notamment la régularisation de plein droit des clandestins présents sur le territoire depuis plus de 10 ans et renforce la procédure du regroupement familial. Il instaure aussi une carte "compétence et talents" de trois ans renouvelable pour les migrants les plus diplômés. En octobre 2003, une précédente loi sur la maîtrise de l'immigration a entériné la création longtemps réclamée et jamais mise en place d'un fichier d'empreintes digitales et de photos des demandeurs de visas, a rendu plus dissuasives les sanctions contre les "passeurs" et a précisé les conditions requises pour héberger un étranger.

- TERRORISME: En 2006, 317 personnes ont été interpellées en France en matière de terrorisme. Le Parlement a adopté en décembre 2005 une loi qui autorise la vidéosurveillance dans différents lieux publics, alourdit les sanctions pénales pour les actes de terrorisme et porte de quatre à six jours la durée maximale de garde à vue.

- ISLAM: M. Sarkozy, en tant que ministre chargé des cultes, a organisé la création en 2003 du Conseil français du culte musulman (CFCM), représentant les quelque 4 millions de musulmans, une institution où siègent des membres considérés comme proches des Frères musulmans. Partisans par ailleurs de la diversité, les détracteurs en campagne de M. Sarkozy lui reprochent d'avoir fait ainsi le jeu du communautarisme, lui reprochant donc de les reconnaître comme des Français à part entière.

Croyez-vous qu'ils auraient applaudi?...

Le gouvernement s'adapte à la Présidentielle.

Sarkozy et Bertrand se mettent en congé du gouvernement
Le gouvernement de Dominique de Villepin connaît lundi son premier (mini-) remaniement à quatre semaines du premier tour de l'élection présidentielle: deux ministres s'en vont, remplacés par deux autres déjà en place. Ces transferts visent à permettre au candidat de l'UMP et à son porte-parole de "se consacrer pleinement" à la campagne présidentielle, comme l'avait indiqué le Président Jacques Chirac le 21 mars.

Comme attendu, François Baroin, (photo gauche, à droite) gauchevun proche de Jacques Chirac et ex- ministre de l'Outre-mer, a été nommé ministre de l'Intérieur, en remplacement de Nicolas Sarkozy. François Baroin a été remplacé par le député UMP Hervé Mariton (photo droite 1) à l'Outre-mer.
Philippe Bas (photo droite 2) , un autre fidèle du président de la République qui fut secrétaire général – adjoint, puis titulaire - de l'Elysée pendant cinq ans et ex-ministre délégué à la Sécurité Sociale, succède à Xavier Bertrand comme ministre de la Santé et des Solidarités.

Nicolas Sarkozy a d’abord été reçu par Jacques Chirac, puis a été remercié par Dominique de Villepin, qui lui a souhaité "bonne chance pour la campagne" présidentielle.

Le Premier ministre a reçu Xavier Bertrand en fin de matinée. La cérémonie de passation de pouvoirs entre Xavier Bertrand et son successeur s’est déroulée dans l'après-midi.
Le candidat Sarkozy s’est ainsi mis en congé du gouvernement à la date qu’il avait décidée.