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lundi 26 mars 2007

Campagne présidentielle: vous avez dit corruption?

De la corruption, c'est pas possible!
Les questions de corruption s'invitent dans la campagne électorale, selon La Tribune, qui écrit:
Sept candidats à l'élection présidentielle ont pris des engagements en matière de lutte contre la corruption, notamment à propos du financement des partis politiques, des marchés publics ou de l'aide au développement. Ils répondaient à un questionnaire de l'organisation Transparence-International (TI) France.
Estimant que beaucoup reste à faire pour renforcer l'intégrité et la transparence dans plusieurs domaines de la vie politique et de l'action publique, la section française de Transparency International (TI) principale organisation de la société civile se consacrant à la lutte contre la corruption, TI France a interrogé les candidats sur des mesures précises pour faire reculer cette corruption. Sept des douze candidats - François Bayrou (UDF), Olivier Besancenot (LCR), Marie-George Buffet (PC), Ségolène Royal (PS), Nicolas Sarkozy (UMP), Dominique Voynet (Verts), Jean-Marie Le Pen (FN) - ont donc répondu aux questions posées par TI France, présidé par Daniel Lebègue.

Ils se sont notamment engagés - sur la nécessité d'accorder une place plus importante à l'instruction civique dans l'enseignement primaire et secondaire,
- à donner les moyens à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques de contrôler les comptes des partis politiques.
- ils se sont également dits d'accord pour étendre la déclaration de patrimoine des élus aux revenus et avantages en nature liés à la fonction, Nicolas Sarkozy ne souscrivant pas toutefois à la proposition de rendre cette déclaration annuelle.
- les candidats souhaitent également renforcer les moyens des juridictions spécialisées dans la lutte contre la corruption et
- engager, au sein de l'Union européenne, une action vigoureuse contre les paradis fiscaux et le blanchiment d'argent sale.
Les questions relatives aux mandats successifs et au secret défense suscitent en revanche davantage de divergences parmi les candidats.
En effet, plusieurs candidats ont déclaré ne pas établir de lien direct entre la limitation du nombre de mandats successifs et la réduction des risques de corruption. Les candidats Bayrou, Le Pen, Royal et Sarkozy se déclarent ainsi opposés à la proposition de TI France d'instaurer une limitation de l'éligibilité pour la même fonction élective à deux mandats successifs.

La majorité des candidats se déclare en revanche favorable à ce que soit porté à 10 ans le plafond de la peine complémentaire d'inéligibilité pour les élus condamnés pour faits de corruption, à l'exception de S. Royal qui s'y oppose et de N. Sarkozy qui ne prononce pas.

Enfin, la majorité des candidats se déclare favorable à une réforme de la procédure du secret défense, à l'exception de N. Sarkozy qui n'estime pas cette réforme indispensable en l'état actuel. Quant à François Bayrou, s'il est favorable à une réforme du système, il est opposé à la proposition de TI France tendant à conférer un pouvoir de décision, à la Commission consultative du secret de la Défense Nationale. Isabelle Moreau (Mise en page PaSiDupes)
Mais dans quel monde vivons-nous?

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