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jeudi 12 avril 2007

Nicolas Sarkozy: sa biographie

Connaître Nicolas Sarkozy
« Moi, je n’étais pas destiné à avoir les belles places. Il a fallu aller les chercher »

Ses origines, son enfance, ses études
Nicolas Sarkozy est né le 28 janvier 1955 à Paris dans le 17ème arrondissement. Homme politique français, il est président du parti majoritaire de la droite (UMP, Union pour un Mouvement Populaire), premier parti de France, et Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du Territoire.
Il est le fils de Paul Sarkozy, un artiste peintre, aristocrate ayant fui la Hongrie à cause du communisme en 1949. Devenu publicitaire en France, Paul Sarkozy rencontre Andrée Mallah en 1949 qu'il épouse. Cette dernière, fille d'un médecin du XVIIe arrondissement de Paris, immigré juif de Salonique, est alors étudiante en droit.
Nicolas Sarkozy naît en 1955. Il a deux frères : Guillaume, né en 1952, futur patron de l’union des industriels textile et enfin François, né en 1957, qui deviendra pédiatre puis chercheur en biologie.
Lorsque Paul Sarkozy quitte le domicile conjugal en 1959, sa femme reprend ses études pour élever ses enfants. Elle devient avocate au barreau de Nanterre. Elle plaidera dans l'affaire Villarceaux, l'un des plus gros scandales politico-immobiliers des années 1970.
Nicolas Sarkozy passe son enfance dans le XVIIe arrondissement de Paris puis à Neuilly-sur-Seine. Elève assez turbulent, il redouble sa sixième et obtient son bac en 1973 sans mention. Cela ne lui empêche pas de poursuivre de brillantes études puisqu’il est en effet, titulaire d'une maîtrise de droit privé de la faculté de Nanterre (1978), d'un DEA de sciences politiques avec mention (sujet sur le référendum de 1969), il étudie à Science Po Paris, et est enfin est titulaire du Certificat d’Aptitude à la profession d’avocat, ce qui le conduit tout naturellement à exercer cette profession au barreau de Paris.
Un parcours difficile , un engagement pour la France…
Son engagement politique est précoce, puisqu’il participe dès ses 19 ans au sein de la section jeune de l'UDR à la campagne présidentielle de 1974, qui verra la défaite de Chaban-Delmas, laché à l’époque par Jacques Chirac. Séduit par l'homme et ses projets, il s’engage à ses côtés.

Trésorier de la section UDR de Neuilly sur Seine, il se fait remarquer en 1975 par son premier discours enflammé devant Jacques Chirac à Nice, ou il prononce cette phrase devenue célèbre : « Etre jeune, gaulliste, c'est être révolutionnaire ». Repéré alors par Chirac, il préside son comité de soutien des jeunes pour la campagne présidentielle de 1981.

Sa carrière politique évolue au sein du RPR, où il change fréquemment de postes (chargé de l'Animation, chargé de la Jeunesse, chargé des Fédérations, etc).

Le 23 septembre 1982, il épouse Marie-Dominique Culioli, fille d'un pharmacien corse avec qui il a deux fils: Pierre, (né en 1985) et Jean (né en 1987). Il choisit deux témoins: Charles Pasqua et Brice Hortefeux.

A 28 ans, en 1983, faisant preuve d’un courage politique hors du commun et démontrant que rien ne lui a été donné, il bat Charles Pasqua dans son fief et devient alors maire de Neuilly sur Seine. Il était conseiller municipal depuis 1977.

En 1984, il rencontre Cécilia Sarkozy, lorsqu'en qualité de maire de Neuilly il la marie à l'animateur de télévision Jacques Martin, qu'elle quittera pour lui en 1989. Ils se marieront en octobre 1996. Ils ont un fils, Louis (né en 1997).

De 1986 à 1988, il devient vice président du Conseil Général des Hauts de Seine, chargé de l’enseignement de la culture.

C’est en 1988 qu’il obtient son premier siège de député des Hauts de Seine (92), depuis lors il a toujours été réélu au premier tour et à une large majorité. Il devient cette même année Secrétaire national du RPR, chargé de la jeunesse et de la formation. En 1989, il occupe toujours ce poste et est également co-directeur de la liste d’Union pour les élections européennes. De 1992 à 1993, il est secrétaire général adjoint du RPR chargé des fédérations.

En 1993 Edouard Balladur lui propose le portefeuille ministériel du Budget et de la communication. Année test et révélatrice de sa grande personnalité puisqu’il est confronté à la prise d’otages d’une classe de maternelle du groupe scolaire Charcot à Neuilly. En temps que maire de la ville, il participe activement aux négociations et son courage le pousse à entrer dans la salle de classe sans aucune protection en proposant de se substituer aux enfants. Cet héroïsme lui vaudra, ainsi qu’a tous les protagonistes, d’être décoré de la légion d’honneur.

Membre du gouvernement Balladur de 1993 à 1995 et très proche du Premier Ministre, il décide de s’engager aux cotés de ce dernier pour la campagne présidentielle de 1995.
Après deux années noires qui le feront beaucoup réfléchir sur lui-même, il revient au premier plan de la scène politique avec la dissolution ratée de 1997.

Nicolas Sarkozy devient secrétaire général du RPR en 1998 et Président par intérim du parti après la démission fracassante de Phillipe Séguin en 1999. Cela lui vaut d’être la tête de liste RPR aux européennes de 1999. La droite au plus bas dans l’opinion est battue.

Il s’en suit alors la « grande traversée du désert » comme diront ses détracteurs ou plutôt vraisemblablement la période la plus salutaire de sa vie puisque c’est grâce à elle qu’il est aujourd’hui l’homme politique français le plus populaire. Il en a en effet profité de cette période pour réfléchir à son engagement, parfaire son projet de société pour la France, éclairer ses idées et publier son livre: Libre. Toute cette réflexion, ce projet bâti et réfléchi mûrement, en font un des candidats les plus sérieux pour la présidentielle de 2007, prêt à porter haut son ambition pour la France.

Il revient sur les devants de la scène politique lors de la campagne présidentielle de 2002 et devient Ministre de l’Intérieur et de l’aménagement du territoire jusqu’en Mars 2004. C’est à ce ministère qu’il expose pleinement son nouveau style, ses qualités particulières d’orateur lors d’un 100 minutes pour Convaincre face à Tariq Ramadan ou Jean-Marie Le Pen et ses résultats les plus significatifs : baisse significative de la délinquance, abrogation de la double peine et arrestation d’Yvan Colonna.
Homme politique populaire, ses passages dans les émissions télévisées ou radio battent des records d’audiences. Sarkozy à 100 minutes pour convaincre c’est 25%, 28.8% et 17.4% de part de marché quand Le Pen est à 15.8%, Hollande à 12.6% ou 13.2%, DSK à 11.9%., Villepin à 10 % …Lors de son passage sur RTL le 22 septembre 2006 Nicolas Sarkozy a ainsi battu un record dans l’histoire de la chaîne avec plus de 5900 appels téléphonique. Dans un communiqué, RTL explique ainsi : « Si le record du nombre d’appels centralisés au standard RTL revenait jusqu’à présent à Ségolène Royal avec 130 % d’augmentation par rapport à la moyenne depuis le 28 août dernier, Nicolas Sarkozy en est le champion incontesté, puisque c’est 1 400 % d’auditeurs supplémentaires qui ont appelé le 32 10 avant 9h Le parlé vrai est le credo de Nicolas Sarkozy en tant qu’homme politique, il n’use pas du langage des technocrates, des litotes et autres périphrases dénuées de sens et destinées à embrouiller les français.

2004 sera pour Nicolas Sarkozy l’année de tous les défis, il passe du ministère de l’Intérieur au poste de Ministre d’Etat, Ministre des Finances de l’Economie et de l’Industrie. Il lutte alors pour le pouvoir d’achat des français notamment par son combat sans répis pour la baisse des prix et sauve Alstom.
La même année, la droite perd tous les scrutins (régionales, européennes) et Alain Juppé est obligé de démissionner de la présidence de l’UMP pour des raisons judiciaires.

Nicolas Sarkozy va alors briguer la présidence du plus grand parti de France ce qui provoquera l’instauration d’une nouvelle règle éditée par l'Elysée: « Un ministre ne peut pas être en même temps Président de l’UMP ». Nicolas Sarkozy ne se laisse pas impressionner et est élu chef de l’UMP le 28 Novembre 2004 avec 85.1% des voix.
Il démissionne le lendemain du gouvernement. Il regagne quelques mois plus tard son poste de député et de Président du Conseil Général des Hauts de Seine.

En 2005, il se concentre sur l’UMP en décidant de doubler le nombre d’adhérents, modernise le parti, et part chaque semaine 3 jours dans une région française à la rencontre des Français. Il veut démocratiser la vie politique française et redonner la parole aux français .
Le gouvernement Raffarin, sans le dynamisme de Sarkozy, avance cahin-caha, il trouve son dénouement le 29 Mai dans la victoire du non au référendum sur la Constitution européenne. Chirac et Raffarin au plus bas sont obligés de composer. Alors que les français réclament Sarkozy dans les sondages, Raffarin est finalement remplacé par Villepin et Chirac est amené à rappeler Nicolas Sarkozy au gouvernement au poste de Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de l’aménagement du territoire, en tant que numéro 2. Certains parlent de « premier ministre bis » tant son dynamisme entraîne tout le monde, tant ses méthodes commencent à être copiées. Celui-ci accepte avec cette formule bien à lui : « Le navire coule et je n’ai pas l’intention de le regarder sans rien faire ». Il retrouve un ministère qui lui réussit bien, beaucoup applaudissent son retour. Le lendemain de sa nomination il est d’ailleurs déjà sur le terrain à Perpignan, théâtre de scènes de guerres civiles depuis plus d’une semaine, avec affrontements entre gitans et maghrébins. La population est ravie de voir que l’Etat ne les abandonne pas.
Quand on l’accuse d’en faire trop il répond, avec la répartie qu’on lui connaît, "Comme elle me fait sourire, cette polémique, avec tous ces titres: 'Sarko en fait-il trop ?' Mais si vous saviez comme, le soir venu, je pense que je n'en ai pas fait assez!" (02/07/05)
L’heure n’est plus aux 100% calculs politiciens , face à la crise que traverse le pays, Nicolas Sarkozy conserve donc la présidence de l’UMP, où il poursuit son entreprise de démocratisation. L'UMP devient le premier parti politique français avec plus de 300.000 adhérents.
Dans Le Monde, en 2005, Nicolas Sarkozy déclare d’ailleurs à propos de ceux qui, jusque dans son propre camp font tout pour l’écarter : « Nous vivons dans un monde où tout le monde n'a pas les mêmes scrupules, où tous les coups peuvent être donnés et où, pour abattre quelqu'un, on utilise tous les procédés. Rien ne me détournera de la route que j'ai choisie.» Le 12 juillet 2006, Nicolas Sarkozy entre au musée Grévin, son double de cire rejoignant le fameux musée. "C'est pour sa popularité qui dépasse les frontières de l'Hexagone, sa longue carrière d'homme politique, sa forte médiatisation et son implication passionnée dans la vie du pays » que l'Académie Grévin, présidée par Bernard Pivot, a élu M. Sarkozy. Le 17 juillet 2006, il publie un nouvel ouvrage, Témoignage, 288 pages de réflexions personelles et politiques, entièrement écrit par ses soins. Cet ouvrage connait un succès en librairie au point de devenir le best seller de l'été avec plus de 300.000 exemplaires vendus et 18 retirages !Le 30 Novembre 2006, Nicolas Sarkozy annonce sa candidature à la présidentielle 2007 dans un entretien publié par l'ensemble des quotidiens régionaux et départementaux (lire ici). Le soir même il est invité de l'émission A vous de Juger où il bat les records d'audience .
Le 14 janvier 2007, Nicolas Sarkozy débutte officiellement sa campagne présidentielle, après avoir été désigné par son parti lors d'un meeting extraordinaire qui rassemble plus de 60.000 personnes. Son slogan de campagne sera : Ensemble, tout devient possible.C'est le début de la campagne.
Le 2 avril 2007, Nicolas Sarkozy publie un nouvel ouvrage, Ensemble, véritable lettre ouverte aux français. La suite reste à écrire ...22 avril 2007, premier tour de l'élection présidentielle6 mai 2007, second tour de l'élection Source

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