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lundi 2 avril 2007

Royal n'ose pas aller dans son Poitou-Charentes

Royal annule son meeting à La Rochelle....
Sa Cynique Majesté Royal était annoncée à La Rochelle, ce lundi 2 avril, dans sa bonne région de Poitou-Charentes, où tout le monde la vénère, comme nous l'a si clairement expliqué Evelyne Pathouot...

Déjà tellement appréciée du maire de La Rochelle et de sa population, Dame Royal leur pose maintenant un lapin, ce qu'elle fait souvent, dès qu'un caprice l'assaille. Alors, chacun s'interroge un minimum sur les raisons de ce revirement: elle a des appréhensions dans sa régions où on la connaît, qu'elle n'a pas dans le 9-3, où on ne la connaît pas !
Et qui accuse-t-elle instantanément de ce qui ne va pas? Le maire de La Rochelle.
VOIR et ENTENDRE


La Rochelle est aussi le haut lieu d'une action révolutionnaire comme elle les aime, mais qui en l'occurence était dirigé contre elle. Cet action populaire est devenue 'crime de lèse-majesté' et elle en garde un souvenir cuisant. Vexée, la brave candidate rose (à gauche) a donc préféré ne pas exposer sa petite personne: courage, fuyons !

Bien sûr, ses attaché(e)s de presse vont nous donner à croire qu'elle a décidé de châtier la ville rebelle en la privant de son auguste présence...

Rappelons ce que Le Nouvel Observateur écrivait, le 27 juin 2007:
Ségolène Royal attaque son entarteur


La candidate socialiste a déposé plainte contre le jeune homme qui lui avait lancé une tarte à la fraise lors d'un déplacement à La Rochelle.
L'entarteur qui avait jeté une tarte à la fraise nappée de chantilly sur Ségolène Royal le 16 juin à La Rochelle sera jugé le 27 juillet, suite à une plainte déposée par le maire de la ville mais également de la candidate socialiste.Le jeune homme, un étudiant de 22 ans nommé Jonathan Joly, est poursuivi pour "violences volontaires avec préméditation n'ayant pas entraîné d'ITT". Selon la police, il serait membre d'un "groupuscule anarcho-libertaire", agissant pour des motifs politiques.De son côté l'intéressé, qui affirme par ailleurs avoir lui même voté pour la présidente de la région Poitou-Charente, avait qualifié son geste de "symbolique". " La tarte qu'elle a reçue doit être comprise comme un complément de mon bulletin de vote", explique Jonathan Joly. "Ce n'était pas, comme beaucoup l'ont écrit, un acte de violence ou de mécontentement, encore moins celui d'un anarchiste". Pour justifier son geste, le jeune homme affirme que "de par ses positions et ses déclarations", Ségolène Royal "est ce qu'il y a de pire pour la gauche plurielle. Elle représente l'horizon bouché de la politique socialiste.""A la rigolade"
"J'ai su qu'elle était en visite à La Rochelle et l'idée m'est venue naturellement", poursuit-il. "L'entartage n'est à la base pas un geste violent et il est par ailleurs facile à exécuter. Juste avant qu'elle ne prenne son train, j'ai profité de l'occasion".Le maire (PS) de La Rochelle, Maxime Bono, éclaboussé par des bouts de tarte, avait immédiatement porté plainte, mais pas Ségolène Royal Selon son entourage, l'élue socialiste avait même "pris la chose à la rigolade" et s'était dirigée vers son entarteur homme pour lui dire: "Je ne sais pas qui vous êtes, mais ce que vous avez fait, ça n'est pas un acte de courage, c'est une agression". Interpellé au moment des faits, l'entarteur avait été relâché par la police après quelques heures de garde à vue.De son côté, Jonathan Joly, qui affirme avoir été molesté par le service d'ordre, a régi à la plainte de Ségolène Royal en estimant que "celle qui n'a pas besoin encore d'être Nicolas Sarkozy pour bénéficier de pareille(s) onctuosité(s) a démontré que contrairement à une idée reçue les femmes en politique ne sont pas moins pires que les hommes politiques".L'entarteur rappelle que "Nicolas Sarkozy n'avait pas déposé de plainte à la suite de son entartage de même que l'homme le plus riche du monde" [NDLR: Bill Gates entarté par Noël Godin].Par ailleurs, en réaction à des déclarations du maire de La Rochelle, lui attribuant d'autres actions, le jeune homme, préconise " l'utilisation de flans pâtissiers sur l'affabulateur."

Libération croyait relater l'épilogue de cette affaire
L'entarteur de Ségolène Royal, Jonathan Joly, étudiant de 22 ans qui avait jeté en juin un fraisier sur la présidente (PS) de la région Poitou-Charentes, a finalement été condamné jeudi à 150 euros d'amende avec sursis par le tribunal correctionnel de La Rochelle. Les 150 heures de travaux d'intérêt général à l'encontre du jeune homme réclamé par le procureur n'ont pas été retenus. [...] Le 16 juin, il avait jeté une tarte aux fraises nappée de chantilly au visage de la candidate à la candidature socialiste pour l'élection présidentielle, alors qu'elle sortait de la gare SNCF de La Rochelle pour se rendre à un meeting. Ségolène Royal a, quant à elle, expliqué dans un communiqué que la plainte avait "une visée éducative". Elle ne s'est d'ailleurs pas constituée partie civile et n'a réclamé aucun dommage et intérêt.

Tout bien considéré, Sa Magnanime Majesté Royal a reçu un complément gratuit à ses soins esthétiques pré-électoraux onéreux. Un deuxième soin s'impose-t-il? Elle a manifestement pensé que oui, mais a préféré l'intimité d'un institut populaire du VII° arrondissement de Paris.

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