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samedi 12 mai 2007

Sarkozy veut un super gouvernement

Un gouvernement qui devrait surprendre
Le gouvernement qui se prépare devrait être constitué de poids lourds, et être à la fois resserré, ouvert à des personnalités du centre et de gauche, respectant la parité homme-femme et privilégiant l'efficacité. Un tour de force !
Lors d'une rencontre avec les parlementaires de l'UMP, jeudi, le président élu a prévenu qu'il préférerait "l'efficacité" à la "fidélité" pour constituer "la meilleure équipe de France" et ne pas rééditer l'erreur faite, selon lui, en 1995 et 2002 par le président Jacques Chirac, qui avait privilégié des fidèles.
L'avertissement s'adressait notamment à certains de ses proches, comme Brice Hortefeux, actuel ministre délégué aux collectivités territoriales, qui pourrait prendre la tête d'une future direction collégiale de l'UMP. D'autres peuvent encore espérer être choisis après les élections législatives, lors de la nomination de secrétaires d'Etat.

De nombreuses rumeurs circulent. Elles concernent les ministrables acquis et ceux qui réfléchissent.
Ceux qui se tiennent prêts
Seul François Fillon, conseiller politique de Nicolas Sarkozy, est considéré à peu près acquis dans le casting gouvernemental, avec la fonction de Premier ministre. Sa nomination devrait être annoncée jeudi en fin de matinée, au lendemain de la passation de pouvoir entre Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy.
Quant à Claude Guéant, l'ex-directeur de campagne du président de l'UMP, tout laisse penser qu'il sera secrétaire général de l'Elysée, dont le porte-parole sera David Martinon, ancien conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur. Claude Guéant a d'ailleurs rejoint samedi Nicolas Sarkozy à La Lanterne, résidence normalement réservée au Premier ministre, à Versailles
"Philippe Seguin à la Justice,
Alain Juppé au Développement durable,
Jean-Louis Borloo à la Stratégie économique et à l'Emploi
A l’UDF, trois noms de "ministrables" éventuels se détachent: ceux de
- Gilles de Robien, ministre sortant de l'Education, - ceux du président du groupe UDF à l'Assemblée nationale Hervé Morin
- et de Maurice Leroy, un ancien communiste, qui est devenu un des députés centristes les plus proches du président de l'UDF, François Bayrou, et que l'on cite notamment pour l'agriculture.
Au titre de la parité, on cite
Michèle Alliot-Marie, l'actuelle ministre de la Défense, pour la Justice ou l'Intérieur,
Ainsi que Christine Lagarde, sa collègue du Commerce extérieur,
et Rachida Dati, l'ex-porte-parole de campagne de Nicolas Sarkozy,
sans compter les députées UMP Valérie Pécresse
et Christine Boutin
ou Christine Albanel, l'ancienne conseillère du président Jacques Chirac;
et éventuellement Roselyne Bachelot, ancienne ministre de l'Environnement.
Ceux qui balancent
Font partie de la petite cohorte des personnalités réputées de gauche "consultées" ces derniers jours par Nicolas Sarkozy ;
Hubert Védrine pour les Affaires étrangères , mais qui pèserait le pour et le contre ;
Anne Lauvergeon, la PDG d'Areva, qui fut une proche collaboratrice du président socialiste François Mitterrand ;
Bernard Kouchner, l’ancien ministre socialiste de la Santé, a été "approché", selon Claude Guéant.

Pour de grandes missions, les noms de hauts fonctionnaires émergent
Jean-Pierre Jouyet, ancien membre du cabinet du Premier ministre socialiste Lionel Jospin et un proche du 'couple' Segollande depuis l'ENA, pourraient se voir confier des "missions" ;
au même titre que Claude Allègre (Enseignement Supérieur et Recherche). Samedi matin l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a été filmé raccompagnant l'ex-ministre socialiste de l'Education nationale, Claude Allègre. Il avait déjà été reçu, en catimini, au QG de Nicolas Sarkozy entre les deux tours. Il serait chargé de mission pour l’Enseignement Supérieur et la Recherche
Ce dernier n'a jamais caché pendant la campagne sa détestation de son ancienne collaboratrice et candidate du PS, Marie-sEGOlène Royal. En revanche, il déclare que le président élu "l'impressionne", qu'il "a du charisme et, en plus, il est très sympathique";
Martin Hirsch, président d'Emmaüs-France, a été pressenti pour réfléchir à la mise en oeuvre d'un "revenu de solidarité active".

Les noms qui circulent par le bouche-à-oreille et dans la presse, au gré de rumeurs souvent contradictoires, sont beaucoup plus nombreux que les postes à pourvoir - 15, en l'occurrence.
Une autre difficulté réside dans la redéfinition des périmètres des ministères, Nicolas Sarkozy souhaitant fusionner certains portefeuilles comme le sport et la santé ou en créer ex-nihilo de nouveaux, comme celui regroupant l'environnement, le développement durable et la gestion de l'énergie et de l'eau.
"De toute façon, il va nous surprendre", prédit un proche collaborateur de l'un des "ministrables".
Réponse "entre vendredi et lundi au plus tard", selon Claude Guéant.

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