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mardi 12 juin 2007

Législatives- Royal mène un combat personnel : le Congrès 2008

Royal ne veut pas lâcher sa proie
Il y va de sa survie politique. La voilà encore lancée en un combat douteux.
Pourtant la duplicité de Marie-sEGOlène Royal ne fait pas de doute et ne trompe d’ailleurs plus guère personne, sauf ceux qui le veulent bien, les ségogols.
Au-delà des Législatives qu’elle est en train de perdre pour le PS, comme la Présidentielle, elle demande aux militants : «Continuez à vous battre !», mais elle pense à son Congrès du PS de 2008 où elle tentera de sauver son désir d’avenir personnel.

Sa Cynique Majesté Royal fait en effet mine de militer pour les candidats socialistes aux législatives, mais à Béthune elle est sortie du bois. Elle a saisi l’occasion d'une journée de soutien aux candidats locaux, le 7 juin, entre Béthune, Halluin, Roubaix et Mons-en-Baroeul, et a avancé un pion, parlant «congrès» , pour la première fois de façon si explicite. Estimant devoir présenter aux militants un «arbitrage sur une ligne politique claire».
Et dévoilant son jeu : «Je présenterai ma propre motion» à ce congrès, qui, à ses yeux,
pourrait se tenir «avant l'été [2008], mais après les municipales». «Elle a décidé d'entendre les militants et de prendre la tête du PS, glisse un partisan. C'est le processus qu'on attendait.» La méthode personnelle qu’elle a brevetée à la Présidentielle avec le succès que l’on sait : elle est ‘grave’ ! Car son incapacité à se remettre en cause mène le PS à la catastrophe avec les ségogols illuminés qui dans la forme sont ravis de la voir batailler dans les médias, mais n’ont toujours pas évalué les dégâts sur le fond.
Depuis la défaite, plusieurs proches la pressaient de s'emparer du parti. Ceux-là se savent barrés auprès des éléphants -et de bon nombre de militants- et l’incitent facilement au jusqu’au-boutisme, puisqu’elle n’a d’autre issue que de s’entêter ou de se soumettre.

Mais l'entreprise se heurte à un impondérable -de poids!- : Hollande, plutôt plus soucieux de soigner son bilan ­ et du coup, sa future sortie ­ que de s'effacer. Hier matin, sur RTL, il a réitéré sa volonté de tenir sa position jusqu'au «prochain congrès, qui est théoriquement fixé en 2008.» Un maintien dont Royal a pris acte : «J'aurais été candidate s'il avait démissionné. Il a décidé de rester, je l'accepte. Je m'adapte de façon consentante.» Femme et militante soumises ? C’est contraire à son discours. Si on la croyait, il ne devrait pas y avoir de coup d’état socialiste. Et de la jouer mitterrandienne : «Il faut donner du temps au temps.» Plagiaire, elle est née et le reste.
Or, pour beaucoup, le temps jouait contre Royal, risquant d'effriter son capital militant (60% des voix en novembre). «Si elle annonce ses intentions, ça va inciter les nouveaux adhérents à rester», précise un partisan qui ne se fait donc pas beaucoup d'illusions sur la maturité politique des nouveaux venus. L'intéressée, elle, ne semble guère craindre pour sa popularité puisqu'elle se croit investie d'une mission divine : «Nous n'avons même pas besoin de nous parler pour nous comprendre», a-t-elle lancé aux militants de Béthune, connue pour Mellick, le truqueur de matches pour l'OM, condamné et ressuscité. Miss Boulettes poursuit pour lâcher un lapsus révélateur: «Portez nos candidats et notre candidate... nos candidates à la victoire !»
Lourde ou surmenée ?

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