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mercredi 15 août 2007

Ivan : RESF, ni responsable des clandestins, ni coupable!

L’Etat, en revanche, serait responsable des sans papiers…

Combien sont-ils sur le coup ? Les avocats de la famille d'Ivan, ont demandé mardi à l'Etat de "reconnaître sa responsabilité" dans cette affaire et réclamé l'ouverture d'une information judiciaire. L'adolescent russe s’est grièvement blessé dans une chute lors d'une tentative de fuite pour éviter une interpellation de ses parents en situation irrégulière, le 9 août à Amiens.

Des avocats se sont offerts spontanément à servir les intérêts (bien compris ?) de ces clandestins en infraction avec la loi ! Les préférences politiques de ces militants du barreau ne sont pas précisées. Mais les soutiens de RESF sont, entre autres:

· Alternative Libertaire

· Les JCR (Jeunesses Communistes Révolutionnaires)

· Les Alternatifs

· La LCR (Ligue Communiste Révolutionnaire)

· Le MJS (Mouvement des Jeunes Socialistes)

· Le PCF

· Les Verts

Me Francis Lec, donc, a donné une conférence de presse, en présence du père et de la mère d'Ivan et de… Me Jacques Vergès à Amiens –mais celui-ci est partout et ses honoraires ne sont pourtant pas à la portée de toutes les bourses de clandestins. Vergès milite donc bénévolement et c’est dire que la politique est totalement exclue de l’affaire. Ils ont déclaré : "La responsabilité de l'Etat est au coeur de ce drame. Nous demandons à l'Etat de reconnaître sa responsabilité" !

M° Lec est bâtonnier 2007 au barreau d’Amiens et avocat-conseil de la Fédération des autonomes de solidarité laïque. Une nouvelle convention a été signée, en juin 2006 avec le ministère de l’Éducation nationale qui reconnaît les Autonomes de Solidarité Laïques (ASL) et leur Fédération comme un partenaire pour la prise en charge des fonctionnaires adhérents victimes d’agression dans le cadre de leur fonction.

On est en droit de s’interroger sur la légalité de l’action de cet avocat qui dépasse manifestement les limites de sa charge. Jugez plutôt du mot d’ordre de cet avocat ‘indépendant’:

Le RESF de la Somme appelle à un rassemblement de soutien à Yvan Dembski

mardi 14 août à 15 heures rue Lamarck à Amiens
devant le cabinet de l’avocat Maître Francis Lec pendant la conférence de presse qu’il tiendra en commun avec Maître Vergès à propos de la défense de la famille Dembski

Ne dirait-on pas de l’activisme de rue ? La collusion de RESF et de M° Lec saute-t-elle aux yeux ?

"Nous voulons l'ouverture d'une information judiciaire confiée à un juge indépendant", a ajouté Me Lec, alors que seule l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a pour l'instant été chargée d'une enquête par le parquet d'Amiens. "L'enquête de l'IGPN n'est pas suffisante", a jugé l'avocat. Car les avocats, désormais, rendent la justice. Sommairement.

Hospitalisé au CHU d'Amiens, l’état de santé d’Ivan "évolue favorablement" et il sort progressivement du coma dans lequel il se trouvait depuis l'accident, a indiqué l'hôpital dimanche. "Il est sorti de l'état critique", a affirmé mardi le père d'Ivan, Andreï Dembski.

Pour M° Lec, la cause est entendue : « L'intervention des policiers vers 08H00 au domicile des parents avait "une allure d'opération commando. Ils ont tambouriné à la porte pendant près d'une heure", a-t-il dénoncé.

"Quelle était la nécessité de venir en commando de 15 personnes? Est-ce un procédé normal?", a lancé Me Vergès, en insistant sur le fait qu'Ivan était "un excellent élève désireux d'intégrer la société française" et que ses parents n'étaient pas "des gangsters". Le maître ignore superbement que le réseau ESF fait habituellement obstacle aux forces de l’ordre et qu’il s’étonne du nombre d’intervenants ressort de l’intoxication. RESF agit en commando, mais il n’est pas au courant.

Samedi, le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale, Brice Hortefeux, a accordé aux parents d'Ivan "une autorisation provisoire de séjour" de six mois. Mais croyez-vous que l’avocat militant se félicite de cette mesure humanitaire exceptionnelle. Les avocats réclament qu'Ivan et ses parents puissent rester en France jusqu'à ce que l'enfant n'ait plus de séquelles de son accident.

La responsabilité appartient au père de protéger son enfant plutôt que de ldonner le mauvais exemple et de l'’entraîner dans une fuite à risques : "Ivan a chuté d'une hauteur de 14 mètres. Dans 6 mois il supportera encore les séquelles de cette chute. Il faut qu'il reste en France pour le moins jusqu'à sa guérison complète", a déclaré Me Lec, qui est également médecin, et qui ajoute que l'Etat doit prendre en charge le séjour de la famille. L’Etat, c’est nous !

Didier Cottrelle, du Réseau Education sans frontière (RESF), qui participait au rassemblement devant le bureau de Me Lec, a réclamé "la régularisation définitive" de la famille. Pas de demi-mesure.

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