POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

lundi 13 août 2007

La liberté d’expression au service des extrémistes de gauche

L’affaire des caricatures de Mahomet

Au nom de la liberté d’expression, la presse d’extrême gauche s’était confraternellement indignée des pressions islamistes exercées à l’encontre du journal libertaire Charlie Hebdo.

En février 2006, Charlie Hebdo publia en effet la série de caricatures de Mahomet du journal Jyllands-Posten déjà parues en septembre 2005, au moment où, en février 2006, les dessins scandinaves avaient déclenché des protestations dans des pays musulmans après que des imams danois avaient fait campagne contre elles dans le monde musulman. Certains virent dans cette démarche, une tentative (réussie) de Charlie Hebdo de booster ses ventes en dénonçant l'auto-censure pratiquée par des pays européens à propos de l'Islam.

Des organisations musulmanes françaises comme le Conseil français du culte musulman ont demandé l'interdiction du numéro, qui contient également des caricatures de Mahomet dessinées par les collaborateurs réguliers du journal. Un vice de procédure à propos n’a pas permis à cette demande d’aboutir ! Le président de la République, Jacques Chirac condamnera par la suite ces « provocations manifestes ».

Le 1er mars 2006 Charlie Hebdo publia le Manifeste des douze, un appel à la lutte contre l’islamisme, défini comme un totalitarisme religieux mettant en danger la démocratie, à la suite du fascisme, du nazisme et du stalinisme (et du léninisme ??).

Le 15 mars 2006, le ministère de la Culture organise une soirée en l'honneur du dessin de presse pour saluer les dessinateurs et caricaturistes à la suite et en lien avec l'affaire des caricatures. Les caricaturistes politiques radicaux tels Plantu, Cabu, Wolinski, et tous les dessinateurs de Charlie participent. Le directeur de cabinet du ministre, Henri Paul, réaffirma alors le statut d'« acteurs de la liberté » des caricaturistes, et annonça la création d'une « mission pour la conservation et la valorisation du dessin de presse.

Rien à dire, si la liberté d’expression est protégée dans tous les cas où elle est menacée. Or, ce n’est pas le cas, comme le démontre le billet suivant de PaSiDupes.

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