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lundi 17 septembre 2007

PS : réactions socialistes au livre de Jospin sur Royal

Défense pitoyable
Le camp Royal est fortement réactif au livre annoncé de Lionel Jospin.
Après la publication dans "Libération" d'extraits de « L’Impasse », le livre du camarade Jospin, où l'ancien Premier ministre se montre sévère envers Marie-sEGOlène Royal, François Hollande a déclaré aujourd’hui lundi : "On ne peut pas réduire un résultat, en l'occurrence une défaite, simplement à une campagne et à une candidate". A quoi faut-il juger cet échec, alors, puisqu'il n'y a pas non plus de programme ? Le PS se refuse comme sa candidate à toute autocritique significative, mais prétend-il interdire les jugements aussi éclairés que celui d’un ancien Premier secrétaire du PS et ancien Premier ministre ?... "C'est à mon sens une analyse plus profonde qu'il faut engager", a-t-il estimé. De quelle profondeur Flamby 1er est-il donc capable ? Sa part de responsabilité personnelle devra-t-elle être également occultée ? ‘C’est la faute à personne’, tel est le mot d’ordre rue de Solférino !

Une autre réaction marquée du sceau de la ‘profondeur’, de celles qui mènent à la défaite, c’est celle de Montebourde ! Le grotesque socialiste Arnaud Montebourg (voir le modeste en photo, ci-contre, en pleine bouffonerie) a estimé lundi que l'élimination de Lionel Jospin au premier tour de la présidentielle de 2002 devrait l'inciter à "plus de modestie" dans ses critiques contre Royal.
Arnaud Montebourg s'est demandé sur LCI "à quoi sert ce grand déballage permanent". A quoi sert de regarder les choses en face ? Selon l'ex-porte-parole de campagne de Sa Cynique Majesté Royal, les socialistes ont "le devoir de se rassembler" et "les règlements de compte n'ont jamais servi la moindre cause". Pas même de retomber dans les mêmes erreurs ?
Passant illico des conseils à l’application, l’ineffable Arnaud Montebourg a fourni une illustration de ce qu’il vilipende chez les autres ("les règlements de compte n'ont jamais servi la moindre cause"), hormis la sienne en tant que responsable de campagne… N’a-t-il pas souligné que Lionel Jospin avait été "éliminé dès le premier tour" de la présidentielle de 2002, devancé par Jean-Marie Le Pen le 21 avril. Le délicat socialiste a encore gagné le pompon ! "Cela devrait l'inciter à un peu plus de modestie, de délicatesse dans la critique. Nous pourrions retourner à Lionel Jospin, qui est un des nos grands sages, un certain nombre de critiques", a-t-il menacé.
Cohérent et conscient, le député de Saône-et-Loire a expliqué que "plutôt que des attaques personnelles, il faut regarder ce que le PS propose de faire pour restaurer le lien de confiance avec les Français". Montebourde a-t-il quelque chose à proposer ?

Gilles Savary se mobilise également
Il a jugé que cet ouvrage "déshonore" Lionel Jospin et est "une offense aux 16,7 millions de Français qui ont voté pour Ségolène Royal au 2ème tour". Les égarés seraient-ils appelés en renfort ? Sans démagogie, puisque l’équipe de campagne ne sait pas faire ! "Il est inspiré à l'évidence par une haine irrationnelle sur fond de rancoeur personnelle", a-t-il ajouté dans un communiqué. Jugement à l’emporte-pièce, chargé de subjectivité et d’à prioris, qui semble bien peu inspiré par le fond du livre : l’a-t-il seulement lu ? Il n’est pas nécessaire de savoir pour parler…
Dans L'Impasse (à paraître le 24 septembre chez Flammarion), l'ancien Premier ministre écrit notamment que la Cynique Majesté Royal susnommée est une "illusion" et la "moins capable de gagner", selon Libération.
Valable pour le passé, comme pour l’avenir !

Une "chaude affection littéraire", selon Sa Cynique Majesté Royal, en cette rentrée littéraire... Autres lectures édifiantes:
- "La défaite en chantant" de Claude Allègre,

- "L'élection imperdable" de Claude Bartolone,

- ou "Au revoir Royal" de Marie-Noëlle Lienemann.

Nous avons l'embarras du choix, tellement les socialistes l'adorent!

1 commentaire:

  1. Bien entendu Jospin a parfaitement raison.
    Les militants socialistes avaient-ils perdu la raison pour désigner une telle personne dont les qualités ne pouvaient dépasser les défauts?
    Par ailleurs j'ai été quelque peu choqué du culte de la personnalité organisé autour de sa personne.Le culte de Staline n'est rien à côté du sien.
    En fait il s'agissait plutôt d'une vénération religieuse, Ségolène Royal elle-même ne se génant pas pour puiser dans les références, les attitudes et les textes religieux.

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