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samedi 27 octobre 2007

Bonne nouvelle : "Le chantage à la rue, ça ne marchera pas !"

Nicolas Sarkozy prévient les syndicats SNCF
Voilà une nouvelle ! "Le chantage à la rue, ça ne marchera pas", a prévenu le président de la République qui rendait une visite de courtoisie à des cheminots de Saint-Denis, dans le 9.3, pour engager un dialogue direct et tenter de les convaincre du bien-fondé de la réforme des régimes spéciaux de retraite. Surprise générale !
A un jeune employé qui lui disait que les cheminots feraient "plier" ce gouvernement comme d'autres par le passé par des grèves et des manifestations, le président de la République a répondu: "La rue, elle fera pas plier parce que nous sommes dans une démocratie. Le droit de grève, c'est un droit qui est reconnu, mais je vais vous dire quelque chose: le chantage à la rue, ça ne marchera pas".
"Le choix de la rue dans une démocratie, ça n'est pas un bon choix. Ca montera une partie de la France contre les cheminots", a-t-il ajouté. "Je ne céderai pas sur le passage des 37,5 années à 40 ans de cotisation. En revanche, je m'engage à ce que personne ne perde de sa retraite en cotisant plus", a déclaré le chef de l'Etat à ses interlocuteurs. "Les bonifications, les décotes, moi je pense que tout ceci ne peut s'appliquer que pour ceux qui ne sont pas déjà rentrés à la SNCF", a-t-il dit en rappelant ce que prévoit le document d'orientation du gouvernement.
"C'est pas marrant à dire, mais il n'y a pas un pays au monde qui fait différemment, vous pouvez me chanter ce que vous voulez", a-t-il dit. "Vous devriez quand même être plutôt heureux que, pour une fois, il y ait un chef de l'Etat qui s'occupe de vous. Ca me semble quand même plus positif que de dire: c'est la rue qui va parler".
N. Sarkozy s'est en effet rendu tôt vendredi, en présence de la présidente de la SNCF Anne-Marie Idrac, dans ce centre de maintenance de la SNCF de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) pour une visite destinée à témoigner aux cheminots opposés à la réforme de leur régime spécial de retraites son intérêt pour leur situation, comme à celle des autres. Sur place, il a longuement dialogué avec les employés. "Vous nous proposez de travailler plus pour gagner moins", lui a ainsi reproché Cyril Renaud, délégué CGT (qui se trouvait là), et qui, depuis l’effondrement du bloc soviétique, ne revendique plus un salaire de président, il faut l’espérer… De bon matin et à la fraîche, Sarkozy travaille plus pour gagner autant.
VOIR et ENTENDRE
On observera que la 'république du respect' promise par Sa Cynique Majesté Royal, alors candidate pleine de promesses, n’est pas la vertu cardinale de la gauche. Un militant refuse de serrer la main du président ! On ne salue pas tout le monde chez les cheminots ?
Le ministre du Travail Xavier Bertrand achevait hier vendredi une nouvelle série de consultations entamées mercredi avec les syndicats sur la réforme des régimes spéciaux de retraite. Parallèlement, les directions de la RATP et de la SNCF tentent d'éviter un nouveau conflit et une grève illimitée à la mi-novembre, en proposant de rencontrer des organisations syndicales des deux entreprises en début de semaine prochaine.
A la gauche qui lui interdisait l’accès au 9.3 pendant la campagne présidentielle et aux syndicalistes cheminots qui lui reprochaient la présence de médias, Nicolas Sarkozy a fait observer : "Cela fait 25 ans qu'un président n'est pas venu à la SNCF", ajoutant: "Je n'ai pas peur, je ne viens pas en cachette".
A l'attention de ceux et celles qui souhaitent observer les différences de traitement... et l'intention de Le Monde, dans sa sélection!
"Une visite surprise à la manière Sarkozy" envoyé par lemondefr
Parlant de "provocation", le courageux Benoît Hamon, porte-parole du Parti socialiste et démagogue, a jugé que "c'est une curieuse conception du dialogue social que de dire aux salariés de la SNCF que l'on mène une négociation mais que rien ne changera dans le projet du gouvernement". Hamon pourrait essayer de se lever plus tôt et d’aller dans le froid rappeler à ses camarades que le président a été élu sur un programme et qu’en démocratie d’une part la minorité se plie à la volonté de la majorité et d’autre part l’élu à l’Elysée doit accomplir ce pour quoi il a été préféré à Sa Cynique susnommée. Au moment où il va sur le terrain, à la rencontre des grévistes, le parti communiste affirme que "les cheminots ne sont pas dupes d'une réforme qui, sous couvert d'un prétendu sauvetage de la retraite par répartition, vise à les faire 'travailler plus pour gagner moins'". Le PCF, qui représente moins de 3% des suffrages exprimés à la présidentielle, accuse M. Sarkozy de dénier aux Français le droit de manifester !
Il mouille la chemise à la Toussaint, Sarkozy… Que les cheminots qui ont aperçu, un jour à l’heure de l’embauche, leur voisine, la camarade Marie-George, se dressent et lèvent le poing…

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