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mardi 27 novembre 2007

Banlieues: des élus PS lancent un "appel au calme"

Ceux qui ont les mains dans le cambouis
Tandis que Rue de Solférino, les apparatchiks font des jeux de manches, dans la boue des tranchées, des responsables socialistes prennent la parole pour calmer les débordements injustifiés déclenchés à Villiers-le-Bel par la mort de deux adolescents qui, par accident, se sont jetés sans casques contre une voiture de police.
Ils sont six maires PS de banlieue autour de Didier Vaillant (maire de Villiers-le-Bel ), à avoir lancé un "appel au calme" mardi à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) après les violences de dimanche et lundi, et demandé au gouvernement de débloquer des moyens.
François Pupponi (Sarcelles, Val-d'Oise), Dominique Lefèbvre (Cergy, Val-d'Oise), Jean-Pierre Blazy (Gonesse, Val-d'Oise), Gilbert Roger (Bondy, Seine-Saint-Denis, 9.3) et Claude Dilain (Clichy-sous-Bois, Seine-Saint-Denis, 9.3), rejoints par J.-Paul Huchon (président de la région Ile-de-France), ont lancé cet appel, deux jours après, à la mairie du lieu de la collision qui a coûté la vie aux deux ados de la commune. "J'invite l'ensemble des adultes et des parents à demander aux enfants de rester chez eux", a déclaré Didier Vaillant. C'est le bon sens minimum. Au point qu'on sétonne qu'il faille que le maire rappelle les parents à leurs responsabilités. "Ce soir tous les bâtiments publics de Villiers-le-Bel seront allumés, j'invite les adultes à rejoindre les élus pour discuter aux abords de ces bâtiments", a-t-il annoncé.
Le maire de Sarcelles, François Pupponi, a estimé pour sa part qu'il y avait un "risque de généralisation des violences et de dégradation de la situation" en banlieue. A-t-il des informations sur l'action subversive des radicaux qui se tiennent prêts à embrasser les quartiers.
S'abandonnant pourtant à un vieux réflexe socialiste d'opposition, les sept élus n'ont pas manqué de demander au gouvernement de débloquer des moyens pour répondre aux problèmes de chômage, d'insécurité et d'enclavement des banlieues.
"Nous lançons un appel aux autorités pour que les mesures soient prises pour répondre aux défis qui se posent dans nos villes (...) Nous lançons un appel au gouvernement car des mesures doivent être prises dans le cadre du vote du budget de l'Etat le 9 décembre", a déclaré M. Vaillant. Quant à la Région, elle n'a pas précisé quelle part de son budget elle compte affecter aux violences urbaines et quelles mesures concrètes elle envisage de mettre en œuvre.
Prenant la parole à son tour, Claude Dilain, maire de Clichy-sous-Bois où avaient débuté les émeutes de novembre 2005, a estimé que "la société française [c'est flou, non? Accuse-t-il les socialistes?] a laissé se constituer des poudrières qui peuvent exploser à la moindre étincelle". La 'société française' ne s'est pas mise en place du jour au lendemain et il n'a pas indiqué de qui il attend une réponse, du ministre en place ou de ses prédécesseurs. "Ceux qui s'en étonnent ne connaissent pas la banlieue. Rien n'a été fait à l'échelle des problèmes à régler", a-t-il dénoncé. "Le temps des diagnostics et de la compassion est terminé", a-t-il ajouté. Inclut-il le temps de la prévention?...
Pour sa part, Jean-Paul Huchon a estimé que "les élus s'épuisent à tenir les bouts du tissu social" en banlieue. Le président de région est jacobin! "Il est temps que l'Etat revienne car il n'est pas admissible que des quartiers entiers soient abandonnés. Il faut un grand plan pour la banlieue mais cessons de l'annoncer et faisons-le!", a-t-il dit. Il a bien parlé!

Loin de nous l'idée de reprocher aux élus locaux de condamner les violences gratuites et primaires, ce que les élus parisiens n'ont pas su faire. Mais il sera permis, sans doute, de regretter que la polémique soit à ce point naturelle aux socialistes qu'en toutes circonstances ils s'y livrent. Qu'ils nous épargnent -et à leurs banlieues - le triste spectacle des accusations stériles et des déclarations sans lendemains. Et sans volonté réelle, c'est-à-dire concrète, de retrousser les manches, car moins de moyens à gaspiller et d'idéologie démagogique aideraient grandement à combler le retard.
On peut en outre être intéressé de savoir que l'avocat des deux familles est ... M° Jean-Paul Mignard, proche des Ségollande. Or, le parrain de deux de leurs enfants fut déjà le défenseur de Zyed et Bouna qui à Clichy-sous-Bois avaient une planque dans un transfo. C'est une tragique loi des séries qui semble à l'oeuvre autour de M° Mignard: il va finir par porter la poisse! Sa Cynique Majesté Royal ne s'est pas bien portée d'être l'une de ses proches...
Nous attendons que quelqu'un se dresse pour dire aux jeunes qui s'enflamment que les ados morts dans l'accident qu'ils ont provoqué sont les victimes de leur imprudence et de leur non-respect des règles de vie en collectivité et du code de la route. La police ne peut en être tenue pour responsable. Ce n'est pas un discours populaire? Oh, pardon!
La LCR leur tient peut-être ces propos, remarquez...

1 commentaire:

  1. Dans les cités les socialistes ont soutenu et créé des associations dont le seul but est de susciter la haine des institutions de la République.
    Le PS est donc responsable ou tout au moins complices des actes criminels des truands de banlieue.
    On peut ne pas être d'accord avec le gouvernement et c'est mon cas sur certains dossiers, d'autant plus que je suis communiste,mais là je soutiens ses efforts pour rétablir la sécurité des citoyens dans les cités.

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