POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

vendredi 30 novembre 2007

Locaux saccagés: le syndicat Sud ne fait pas l'unanimité

Sud RATP se pose en victime…
Les locaux de Sud-RATP ont été saccagés dans la nuit de jeudi à vendredi, a-t-on appris auprès du secrétaire général de l'organisation syndicale, Philippe Touzet. Le syndicat a déposé plainte.

Les rancoeurs sont tenaces, car cet incident intervient une semaine après la suspension de la grève dans les transports parisiens et à la SNCF pour le maintien des derniers régimes spéciaux obsolètes et des 'avantages acquis' par la force, au fil des ans. Les privilèges n'ont jamais suscité l'approbation de quiconque.
"Tout a été saccagé, la plupart des ordinateurs jetés au sol et cassés. Un ordinateur contenant des fichiers du syndicat, notamment des données de trésorerie, a disparu", a-t-il déclaré vendredi matin. On dirait que ce regrettable forfait n'arrange pas le syndicat et pourtant ça pourrait. Les locaux sont situés à Paris à proximité de la place de la République, haut lieu de la contestation et de nombreux rassemblements souvent largement animés par les trotskistes. Pour y entrer, "il faut passer par un poste de redressement de la RATP (relais électrique) ce qui me laisse penser que les personnes connaissaient parfaitement les lieux", a-t-il ajouté, sans pour autant viser clairement des habitués. "Ils n'avaient pas les clés de notre local, mais sont passés par les faux plafonds", selon Philippe Touzet.
Le syndicat Sud-RATP est l'organisation la plus farouchement opposée à toute adaptation solidaire de son régime pourtant archaïque des retraites et donc radicalement opposée à la réforme des régimes encore très spéciaux dans les transports. Elle avait été la dernière à appeler à poursuivre le mouvement contre cette réforme après neuf jours de perturbation du trafic.

SUD se pose en victime et prétend au martyre…
Communiqué SUD RATP : SACCAGE de nos locaux syndicaux
Dans la nuit du 29 au 30 novembre 2007, nos locaux syndicaux ont été entièrement dévastés par une ou plusieurs personnes visiblement hostile(s) à l’encontre de notre organisation syndicale, ou de ses idées.
Des armoires jetées à terre, des portes arrachées, des cloisons défoncées, tout notre matériel informatique vandalisé, en plus de quelques larcins comme le vol de disques durs sans grande valeur, si ce n’est celle de nuire à notre action syndicale.
L’état des lieux réalisé au matin du 30 novembre ne laisse que peu de doutes sur l’objectif recherché par cette expédition nocturne de personne(s) malintentionnée (s) mais surtout très bien renseignée(s) et suffisamment bien équipée(s) pour avoir pénétré sans effraction le premier rideau de barrage que représente l’accès à un poste de redressement RATP, attenant à nos locaux syndicaux.
Que penser de cette action punitive au lendemain d’une grève dure qui a été menée de front par notre organisation syndicale, convaincue par ses revendications mais pas encore corrompue par le système !
A ceux qui ont commis ces exactions nous voulons exprimer tout notre mépris, car si nous pouvons comprendre la nécessité du besoin, nous ne pouvons comprendre la médiocrité de la frustration et d’une vengeance gratuite !
Loin de ralentir la progression de SUD à la RATP, cette action ne fait que renforcer notre détermination à poursuivre dans une voie qui fait mal, celle de la vérité !
SUD RATP continuera à dénoncer toutes les impostures, où qu’elles de trouvent, au travers d’un combat pour des idées et plus encore pour des valeurs que nous savons partagées.
Les auteurs des dégâts peuvent pourtant se situer aux extrêmes opposés du mécontentement provoqué par les blocages: aussi bien des usagers victimes de la grève que des cheminots déçus de son arrêt prématuré, selon eux, voire même des responsables de Sud, trop heureux de faire disparaître des pièces et de remettre leur trésorerie à zéro.
Personne n'a oublié que des ordis de campagne de Sa Cynique Majesté Royal avaient également été dérobés, à proximité des locaux de Sophie Bouchet à proximité du Canal St Martin, investi à l'époque par les activistes de DAL. Qui sait ce qu'il est d'ailleurs advenu de la plainte, également déposée…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):