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lundi 18 février 2008

Des syndicats de policiers invitent la presse à une vaste opération à Villiers-le-Bel

L'opposition met en scène la prétendue "politique spectacle" du gouvernement
Une "vigilance républicaine" délibérément aveugle et sourde.
Une certaine presse libre mais engagée et partisane va-t-elle à nouveau accuser le gouvernement -et surtout le Président- de "politique spectacle": qui a convoqué les photographes et cameramen, qui se trouvaient à pied d'œuvre avant l'arrivée de la police? Ce ne sont pas ceux que l'ont dit, dans la 'république juste'...

Les faits
Du 25 au 27 novembre 2007, Villiers avait connu des affrontements entre jeunes et forces de l'ordre après la mort de deux adolescents lors d'une collision entre leur mini moto et une voiture de police.
Selon les chiffres du ministère de la Justice, ces violences avaient fait 119 blessés parmi les forces de police, dont cinq graves. Aucun chiffre n'avait été donné concernant d'éventuels blessés parmi les jeunes.
Au cours de cette flambée de violence, plusieurs dizaines de policiers avaient été blessés par du plomb et de la grenaille tirés notamment avec des fusils de chasse. Dès le premier soir, arrivé le premier sur les lieux de l'accident avec un collègue, le commissaire Jean-François Illy avait été pris à partie par plusieurs dizaines de jeunes et gravement blessé.
D'importantes forces de l'ordre avaient été déployées durant plusieurs nuits pour ramener le calme.
Début décembre, la police avait distribué dans la commune des tracts appelant d'éventuels témoins de "coups de feu tirés contre des policiers" à témoigner anonymement et contre une rémunération à hauteur de "plusieurs milliers d'euros".




L'action
Une opération de police de grande ampleur, mobilisant près d'un millier de membres des forces de l'ordre, a été engagée lundi matin à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) afin d'interpeller les auteurs de violences contre des policiers survenues fin novembre dans cette ville.
Une trentaine de personnes sur les 38 "ciblées" par les enquêteurs, a été interpellée à Villiers-le-Bel, Sarcelles, Gonesse et aussi dans le département voisin de Seine-Saint-Denis, selon un nouveau bilan de la police, peu après 08H00.

Près de 1.000 policiers du RAID, de l'office central de répression du banditisme (OCRB), de la police judiciaire de Versailles et d'Ile-de-France, notamment, ont participé à cette vaste opération, suivie par les médias venus en nombre, à l'appel de syndicats de policiers, ce que France Info révélait ce matin, mais que tait l'agence de presse neutre déjà nommée.
A 6H00 pile, des membres des CRS, du RAID et de la PJ ont investi une dizaine d'immeubles à Villiers pour procéder à des perquisitions. Un véhicule de la brigade de recherche et d'intervention (BRI, "anti-gang") de la police judiciaire parisienne sert d'état-major et de PC aux policiers engagés dans l'opération. Unique en son genre, il résiste aux balles et au feu et est surnommé "Robocop" dans la police.




Les prises de parole
En janvier, la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie avait prévenu qu'il y aurait "bientôt des déférés".
Ce matin, selon des sources anonymes "proches de l'enquête", mais très vraisemblablement policières, voire à nouveau syndicales, au moins trois témoignages anonymes ont permis aux enquêteurs de cibler dans un premier temps deux frères, domiciliés à Villiers. Ils ont été surveillés, mais, selon ces mêmes sources, ces deux suspects, qui feraient partie des objectifs de l'opération de lundi matin, ont été très discrets.




A deux reprises, les enquêteurs ont programmé cette opération, mais ont préféré surseoir "en attente d'éléments nouveaux et déterminants".
Le président Nicolas Sarkozy avait assuré le 29 novembre que "tout (serait) mis en oeuvre pour retrouver" les personnes ayant tiré sur des policiers. "Mettez les moyens que vous voulez (...) ça ne peut pas rester impuni, c'est une priorité absolue", avait-il déclaré.




C'est sans compter avec des fonctionnaires de l'Etat qui, parce que syndicalistes d'opposition, peuvent impunément, d'une part entraver les actions de la police et de la justice, et d'autre part dénaturer la présentation des faits.




Ce matin, "Je n'ai jamais vu une opération de police de cette envergure", a commenté la procureure de Pontoise Marie-Thérèse de Givry, lors d'un point de presse dans … le McDonald's de Villiers. "Je ne pense pas qu'il y aura trop de traumatisme dans la cité", celle de "derrière les murs de Monseigneur" à Villiers, au centre des recherches des policiers. "J'espère, a-t-elle ajouté, que les habitants comprendront que nous sommes là pour rétablir l'ordre et la paix".




La procureure a également déclaré, ce que ne précise pas certaine agence de presse française, qu'en plus de trente ans de carrière, elle n'a jamais assisté à une opération de cette ampleur aussi bien préparée. PaSiDupes essaie d'être complet. En cas d'ignorance des faits aucune intention n peut être suspectée, mais en cas de rétention de l'information la faute est envisageable.




Lire dans PaSiDupes la réaction de la Ministre de l'Intérieur.

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