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dimanche 3 février 2008

La gauche et les blocages de l'intégration: Thuram débloque?

Le footballeur découvre les réalités de la 'prévention' à la socialiste
Il y a quelques semaines, le match de football France-Maroc et ses sifflets (Stade de France, le samedi 17 novembre) démontra -si nécessaire- l'état d'avancement de l'intégration des populations d'origine étrangère en France et des effets de la prévention prônée par la gauche. Le climat était comparable à celui du France-Algérie du 6 octobre 2001... La foule avait envahi le terrain et provoqué l’annulation du match. Lilian Thuram, soutien confus de Sa Cynique Majesté Royal, avait empoigné un jeune parmi la foule pour le sermonner. Où en sommes-nous, six ans plus tard?

Or, fin janvier, un magazine de foot consacra plusieurs pages à ces deux « graves » faits de société. Ces comportements ne font pas l'objet de sondages et les organisateurs ont fait se rencontrer et discuter« à bâtons rompus » (et battes au vestiaire), le doyen de l’équipe de France et ce jeune qu’il avait pris à partie en 2001.
Mamadou Ndiaye a aujourd’hui 23 ans, 17 ans à l’époque. Il explique son geste d'alors par sa motivation première : passer à la télé. Il se rappelle encore de ce que Lilian Thuram lui a dit ce fameux soir sur la pelouse du Stade de France : « Ce que tu fais, ce n’est pas bien ! Tu donnes une mauvaise image de toi aux racistes, les gens qui regardent la télé. Ils vont être bien contents d’avoir de quoi vous rabaisser. Est-ce que tu te rends compte de ce que tu es en train de faire ? » Mamadou, lui, restera muet. Thuram n'a donc pas fait valoir que le pays qui a reçu sa famille, et l'a élevé, mérite un minimum de respect. Le footeux est davantage soucieux de dissimuler la vérité de l'échec de l'intégration et les incivilités qui lui nuisent toujours plus en continuant à se développer. 'Tu donnes de toi une image raciste' aurait été plus lucide et vrai.
Il a manqué l'occasion de donner la preuve qu'il combattrait le racisme anti-blanc.
Il régnait pendant l’avant-match « une ambiance particulière » dans le stade, selon le gamin de l’époque. « Les gens avaient la haine contre la France » et alors qu’elle enchaînait les buts, « les gens ont eu encore plus la haine et ils sont rentrés sur la pelouse. Moi j’ai suivi, je voulais m’amuser… ». La haine comme jeu ! Le défenseur de l’équipe de France lui demande pourquoi il existait ce climat de haine. La réponse est claire : « A cause des problèmes de racisme, des problèmes de la société, de l’intégration […] On ne vit pas comme tout le monde. »
A la question « C’est quoi pour toi, un français normal ? », le jeune répond « un Blanc ». A partir de là, il devient difficile de remédier à la situation... Lilian Thuram se dit choqué par cette réponse. Mais s'est-il ouvert de son malaise auprès de Désirdavenir. Il tente alors de lui ouvrir les yeux (ceux de l'enfant -17 ans, à l'époque!) : « Soit tu joues le rôle qu’on veut te donner, celui du jeune de banlieue […], soit tu te considères comme un Français à part entière et tu contribues à l’amélioration des choses. » Thuram est partisan, bourré de préjugés qu'il colporte et sous influence, bien qu'il s'en défende. Mais sa thérapie de groupe en équipe de France l'a peut-être fait avancer.
S'il tacle encore, Thuram est manifestement en rupture avec les méthodes socialistes. Thuram critique la facilité de prendre comme alibi la galère pour se faire remarquer et agir n’importe comment. Galère qui n'est d'ailleurs pas le lot exclusif des Noirs, Antillais ou Africains, et des Maghrébins, victimes éternelles de la colonisation, comme la gauche se plaît à le clamer partout dans les quartiers défavorisés, entretenant son fonds de commerce, mais la précarité est aussi le quotidien de jeunes -et de 'vieux'- de toutes origines, même hexagonale.
Reste que pour expliquer son mal-être, et encouragé à rejeter le pays où il est né, Mamadou évoque son manque de repères : « Je connais personne qui a fait de longues études. » Il a cet argument surprenant : « Un Français ça mange avec des couverts, devant la télévision. Ils ont des entrées, des desserts… Nous, on mange du mafé à la main, sans couvert … » C'est bien la faute 'aux' blancs... Je perds mes mots tant cette raison est pathétique. Elle est révélatrice d'une honte culturelle que l'attachement -même naturel- à une civilisation lointaine exacerbe.
Lilian Thuram revient sur les événements de Villiers-le-Bel. « Les propos de Mariani » l’ont révolté : ce dernier était pris de doute sur la nationalité française des deux jeunes qui -à deux sur la même moto- se sont tués en percutant une voiture de police, avec tout le respect qu'ils en ont dans la zone. Le problème de Mamadou sur la question de l’identité reste donc posé : en France, il se dit Sénégalais et au Sénégal, ses paires lui disent qu’il est français. Quel jugement porte-t-il sur les 'racistes' Sénégalais qui le repoussent? Est-il celui d'un raciste Français?
Politique ? Thuram, sans chercher à comprendre, mais sûr de ses repères, qualifie de connerie la formule sulfureuse « La France tu l’aimes ou tu la quittes ». Il est encombré de ses préjugés sur les culs-blancs qu'il condamne en bloc, bien qu'ils l'aient encensé, et ne peut évacuer son propre mal-être « Quand tu aimes un pays, tu réfléchis et donc tu critiques », dit-il, magistral, car sa réussite en milieu blanc lui a donné des prétentions, à défaut d'équilibre.
Or, ne pas se remettre en cause et ne pas se décharger de ses lourds paquets l'empêchent d'avancer.
Les drogues idéologiques sont aussi insidieuses et destructrices que les substances illicites.
Entravé par sa culture noire et sa réussite internationale -française- Thuram n'a pas réglé son problème personnel et ne peut venir en aide à ceux qui partagent sa situation. La gauche où il croit trouver du soutien, l'enfonce, en entretenant son trouble psychologique. Les jeunes assimilent les peurs -réelles ou imaginaires- suscitées à des fins politiciennes. Bien que lui-même à l'abri, Mamadou, 23 ans, ('vieil' adolescent et électeur) évoque ainsi sa peur pour ses parents qui n’ont pas de papiers français, bien qu'ils vivent et travaillent sur un territoire qu'ils n'aiment -semble-t-il- pas.
Enfin, le dialogue aborde la dernière élection présidentielle : « J’ai voté Besancenot au premier tour et Ségolène Royal au second. Résultat, c’est Sarkozy qui est passé. Moi je voulais pas qu’il devienne président », confesse Mamadou. Il a voté pour un candidat qui ne veut pas gouverner les cités: il ne veut que les enflammer! Pour améliorer le sort des plus défavorisés. Mamadou a-t-il maintenantréalisé que la gauche radicale développe ses peurs? Et que la gauche républicaine lui transmet ses aigreurs?
Aux municipales, Mamadou a trouvé la solution: s’abstiendra, n’étant pas convaincu que cela changera quelque chose dans sa vie! Besancenot n'a donc pas évoqué avec lui le 'vote blanc' sur son parcours vers la maturation politique? L'abstention est-elle en effet le meilleur moyen de changer ' quelque chose dans sa vie'? Le problème éducatif est central. L'école de la république a manqué son objectif. Consciemment, les profs militants appuient sur la tête des noyés: pourvu qu'ils se débattent et fassent des vagues...
Match nul 1 à 1: buts de Sektioui, pour le Maroc, et de ...Govou et Nasri, pour la France!
Le 4° but -décisif- est de Mokhtari en faveur de la sélection dirigée par … le cul-blanc Henri Michel. L'immigration choisie, ça marche dans les deux sens. A moins qu' Henri Michel ait colonisé l'équipe nationale du Maroc…

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