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samedi 24 mai 2008

Professeurs : après celles des lycéens, leur manifestation foire

Les syndicats enseignants ne mobilisent plus
Le mouvement des enseignants contre les suppressions de postes tourne en eau de boudin…. Les défilés et rassemblements organisés samedi 24 dans toute la France à l'appel de pourtant …19 organisations du secteur éducatif ont faiblement mobilisé.
Samedi, la plus grosse manifestation de la journée a eu lieu à Paris avec 4.000 personnes selon la police, 7.000 selon les syndicats. Et France Info ne dit plus mieux ?

Ailleurs en France, les estimations peuvent varier du simple au double et même au triple. Les protestataires étaient entre 1.500 et 4.000 à Toulouse selon les sources, 800 à …1.500 à Lyon, entre 600 et …2.000 à Montpellier, 450 à 1.500 à Saint-Etienne, entre 360 et un millier à Bordeaux, entre 300 et 500 à Marseille, et selon les propres chiffres de la Fédération syndicale unitaire (FSU, première fédération de l'Education), 2.000 à Rennes, 1.500 à Pau, 500 à Niort, 300 à Périgueux et Guéret ou encore 100 à Tulle et Montauban. Y compris les parents d’élèves ? Et les retraités ? Et les manifestants de tous les coups ?

L'agence de presse française capable de désinformation militante en a rabattu ! Les photographes n'ont pas abusé des plans larges...

· Des milliers de parents, profs et élèves manifestent contre les suppressions de postes - A*P - il y a 2 heures 45 minutes
Une heure plus tard, l’agence de presse partisane doit mettre de l'eau dans son vin et s’aligner piteusement sur l’avis général :
· Suppressions de postes: mobilisation en demi-teinte des profs, lycéens et parents d'élèves - A*P - il y a 1 heure 44 minutes
· Bien essayé !...

"On a besoin de souffler un peu", a reconnu à Montpellier Bernard Dufour, secrétaire départemental du SNES-FSU dans l'Hérault. Une façon honnête de dire que le mouvement est désavoué. Où étaient les lycéens ?
"C'est indéniablement plus faible que les précédentes mobilisations. Mais si on tient compte du fait que c'est la quatrième en dix jours, en comptant la mobilisation sur les retraites, cela témoigne d'une combativité réelle qui se maintient. C'est loin d'être négligeable", a tout de même prétendu le secrétaire général de la FSU, l'ineffable Gérard Aschieri.

D’Jack Lang était là, mais il ne draine pas les foules, comme au Festival des Vieilles Charrues, selon lui… L'ancien ministre socialiste de l'Education était venu apporter son soutien aux manifestants, mais seulement juste avant le départ du défilé, le temps de se pavaner devant les caméras, dénonçant selon lui un "plan gouvernemental déterminé, écrit, pensé, d'affaiblissement, d'appauvrissement de l'école de la République".
Selon le secrétaire général du Syndicat des enseignants-UNSA (SE-UNSA), non représentatif, "le message de cette journée est malheureusement le même que lors des précédents défilés puisque Xavier Darcos oppose une fin de non-recevoir au simple fait de discuter du nombre de postes", a gémi Luc Bérille.
Outre les 11.200 suppressions de postes prévues à la rentrée 2008, Bérille estime qu'il faut aussi "commencer à parler du budget 2009 avec une annonce de suppressions de postes qui pourrait être aux alentours de 20.000". Et selon lui, "si on applique à la lettre le principe d'un fonctionnaires sur deux partant à la retraite, ce sont 85.000 postes qui seront supprimés à l'Education nationale d'ici cinq ans". Une estimation du même tonneau que celle des participants au défilé du jour .

Les fédérations de l'Education jugent raisonnable de se rencontrer mardi prochain pour décider des suites du mouvement. Celles de la Fonction publique ont décidé de se voir le même jour, alors que les fonctionnaires -dont les enseignants- s'étaient mobilisés le 15 mai dernier contre les restrictions budgétaires et le non-remplacement d'un poste sur deux à la faveur des départs en retraite: dégraisser le mammouth! Allègre a essayé de le faire, Darcos le fait.
De son côté, le ministre de l'Education, Xavier Darcos, recevra les syndicats lundi et mardi avec à l'ordre du jour le projet de loi sur le service minimum d'accueil (SMA) des élèves du primaire en cas de grève.
Sans attendre la décision de ses confrères représentatifs, le SE-UNSA donne déjà le ton en annonçant qu’il compte proposer à ses partenaires syndicaux l'organisation d'une manifestation nationale unitaire à Paris ...à l'automne "au moment de la session parlementaire sur le budget". Un jeudi ?... "Le ministre nous accuse de vouloir 'toujours plus'", a poursuivi ce brave Bérille. "Mais je constate que le gouvernement refuse toute discussion sur son orientation qui est 'toujours moins de moyens". Bérille et l'UNSA sont aptes au dialogue, c’est clair…

2 commentaires:

  1. . « Le problème, c’est que ces mouvements, c’est souvent la Star Ac’ des futurs cadres du PS. Quand j’entends certains de ces jeunes clamer que “la répression s’abat sur la riposte citoyenne”, je me dis que nous sombrons dans la bouffonnerie ! » X Darcos sur les manif lycéennes récentes.
    Citation qui devrait vous plaire, car elle est, à mon avis, très juste.
    Amicalement

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  2. Qu'est-ce que çà serait bien si Marie-Ségolène éprouvait elle aussi le besoin de souffler...un peu....! Ce serait trop beau non de ne plus l'entendre pendant quelques temps...?

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