POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mercredi 31 décembre 2008

Avec 5 points d’avance, Sarkozy serait "le moins légitime", selon le PS

Be-noix Hamon casse le Président
A 42 ans, Benoît Hamon, porte parole du PS à la place de Julien Dray, a jugé mercredi soir, à l'issue de l'allocution de voeux du président Nicolas Sarkozy, que ce dernier était "le moins légitime" et "le moins capable" pour rassembler les Français.

Situons un peu BB Hamon

>
Rappelons que ce député européen (par la volonté de Yoyo Jospin) fut partisan du « non » au référendum du 29 mai 2005 sur le Traité constitutionnel européen...
> Soulignons qu’un temps animateur de Nouvelle Gauche, il fut co-fondateur du courant Nouveau Parti socialiste (NPS), avec Arnaud Montebourg passé chez Aubry et Vincent Peillon, passé à Sa Cynique Majesté Royal, tandis qu’il passait lui-même à un troisième courant animé à l’aile gauche du PS par Riton Emmanuelli...
> Celui qui fit ses premières armes dans la rue à 18 ans, en manifestant en 1986 contre le projet de loi du ministre de l'enseignement Alain Devaquet (normalien, agrégé de chimie et docteur ès-sciences, aujourd’hui professeur de chimie à l'université et à l'École polytechnique), est détenteur d’une licence d’histoire (bac +3).
On comprend donc aisément que Be-noix Hamon est moins apte à proposer qu’à polémiquer.

Les socialistes ne sont pas décidés à changer

> BB Hamon explique que pour 2009, le chef de l'Etat a affirmé que la crise allait "nous obliger à changer, pour dire immédiatement qu'il ne changera rien à la politique du gouvernement", citant santé, lycées, collectivités locales.
> Assurant que "les choix politiques du gouvernement ont aggravé les conséquences de la crise", Hamon s'étonne que "pas une seconde M. Sarkozy n'ait évoqué le pouvoir d'achat".
> "Il en a appelé à l'effort de tous, mais à nos yeux il est le moins légitime pour rassembler, car il ne met pas en cause le bouclier fiscal; il en est le moins capable, car il ne cesse de dresser les catégories les unes contre les autres". Dixit Hamon, dont les propos sont particulièrement rassembleurs !

L’intarissable bavard du PS a pointé un "silence assourdissant du chef de l'Etat sur "les plans sociaux qui se multiplient, notamment dans des entreprises profitables qui licencient". Lui-même par ailleurs, avec ses amis du PCF, réclame pourtant plus de mesures...
"Comme d'habitude, il n'est jamais aussi à l'aise que quand il faut se décerner des palmes", a commenté l'eurodéputé.

Situation réelle et catastrophisme

Et voilà que ce licencié d'histoire porte un jugement d'expert sur la récession économique ...
"Ce silence et ce refus du président de voir la situation réelle et concrète des Français en face sont très inquiétants en situation de crise", ajoute encore Hamon.

C'est le tour ensuite de la situation politique
"Les mots du président, qui ont quelque temps maintenu l'illusion, ne cacheront pas, en temps de crise le caractère régressif du projet politique" du gouvernement, a-t-il estimé.

Et pourquoi pas les affaires étrangères...
Quant à la visite du Président Sarkozy au Proche-Orient, le responsable socialiste juge "bien qu'il aille sur place: il est dans son rôle: il avait consacré beaucoup d'énergie à Tbilissi. Il est assez normal qu'il en consacre autant à Gaza".

Hamon consacre beaucoup d’énergie au dénigrement.

Chacun dans son registre et selon ses moyens.

Mort de sans-abri, mais surtout pas d’hébergement de force

Matignon soulève le problème des refus d’accueil
Selon le collectif "Les morts de la rue", les décès constatés lundi près de Paris portent à 360 le nombre de SDF morts en 2008 dans la rue ou à l'hôpital.
Or, la proposition d’un hébergement de force des sans-abri par grand froid a été repoussée par les associations qui estiment qu'elle renvoie une image fausse du problème des SDF et qu'elle serait inapplicable, mais qui se scandalisent pourtant de la mort de victimes du froid et font campagne pour dénoncer la politique gouvernementale.

Morts d’avoir refusé des abris

> En déplacement à Nantes lundi soir, Christine Boutin avait observé que tous les sans-abri morts en France avaient refusé des propositions d'hébergement.
"Tous les gens qui sont décédés ont été pris en charge par des maraudes, se sont vus proposer un logement mais l'ont refusé", avait-elle dit en inaugurant une "halte de nuit" expérimentale pour les sans-abri en terre socialiste à Nantes.
> Elle avait encore défendu sa proposition, suggérée à l'origine par Nicolas Sarkozy lors d'un Conseil des Ministres, soulignant que "83% des Français étaient favorables à ce qu'on prenne les SDF et qu'on les mette au chaud."

Le gouvernement est mobilisé mais contrecarré

Dans ce contexte, Matignon a déplacé le débat sur le problème des refus d'accueil de sans-abri.

> En pleine vague de froid, et après la découverte de deux sans-abri morts dans la rue lundi dans le Val-d'Oise, le Premier ministre, François Fillon, a donné "instruction pour qu'aucune demande d'hébergement ne soit refusée" lors du réveillon de la Saint-Sylvestre, a annoncé Matignon.
Le chef du gouvernement venait de réunir Martin Hirsch, haut commissaire aux Solidarités actives, Roselyne Bachelot (Santé), Michèle Alliot-Marie (Intérieur) et Rachida Dati (Justice) mais hors la présence de Christine Boutin (Logement), qui a fait la proposition controversée et se trouvait la veille au soir à Nantes.

> Martin Hirsch a expliqué après la réunion que l'idée de protéger les SDF contre leur volonté n'avait pas été abordée, mais qu'en revanche il avait été question d'ouvrir les portes effectivement à ceux qui le demandaient.
"Le Premier ministre a donné un mot d'ordre très simple qui est 'zéro refus d'hébergement', c'est-à-dire que toute demande d'hébergement qui est faite par une personne en difficulté soit satisfaite", a-t-il dit. "Il faut ouvrir les portes à tout le monde et qu'on ne se retrouve pas dans la situation dans laquelle quelqu'un a besoin d'hébergement et se voit fermer les portes", a-t-il ajouté.

> Un nouveau point doit être effectué mercredi matin sur les capacités des centres d'hébergement. Des associations font état tous les jours de refus d'hébergement. Dans la nuit du 24 décembre, une vingtaine de personnes se sont ainsi vu refuser un hébergement à Paris, mais au fil des jours ils sont de moins en moins nombreux et ce chiffre est passé à une quinzaine quelques jours après, a indiqué Martin Hirsch.

Des missions précisées

> Suite à la réunion de mardi, Matignon précise que François Fillon a demandé aux préfets de se mobiliser sur le problème. Il assure que 10.714 places d'hébergement supplémentaires sont proposées par rapport aux 99.600 déjà ouvertes.

> Il est aussi promis un renforcement des équipes mobiles d'intervention. La France connaît depuis quelques jours des températures négatives sur une grande partie de son territoire, qui devraient se prolonger environ une semaine.

mardi 30 décembre 2008

Le cardiaque ne serait pas mort d’avoir attendu une place, selon le parquet

Que reste-t-il du procès anti-gouvernemental de l’opposition
Un homme de 57 ans est décédé dimanche matin à Paris d'un infarctus du myocarde, après la difficile découverte d'un lit en réanimation par les professionnels du SAMU. L’opposition s’est emparée de ce drame pour dénoncer une situation, selon elle, précaire du système hospitalier et pour développer une campagne de peur sur le territoire. (Lire PaSiDupes)

Le patient souffrait d'une "pathologie coronarienne très lourde"

Il semblerait que le patient était dans le coma lors de son arrivée à l'hôpital Lariboisière, selon le parquet.

> Les premiers résultats de l’autopsie donnent à penser qu'il n'aurait pas survécu même s'il avait été hospitalisé aussitôt, selon les précisions du Parquet d'Evry. "Il faut rester très prudent", a toutefois ajouté le Parquet, mais "vraisemblablement si on avait trouvé une place, ça n'aurait pas changé les choses".
> Alors qu’ Odile Lagrange, la veuve du patient, déclarait lundi que son époux ne présentait pas jusqu'alors de problèmes cardiaques, et qu'il avait subi des examens il y a deux ans. "Il n'y avait rien du tout", si ce n'est une tension très faible de 8,5, avait-elle néanmoins précisé, l'autopsie réalisée mardi après-midi a permis de mettre en évidence que le décès était dû à un problème cardiaque, qui n’en n’était pas à sa première alerte, que son coeur était en "très mauvais état" et que ses artères étaient "très bouchées".

>
"Il y avait peu de chances de le sauver", a-t-on expliqué au parquet d'Evry, qui a ouvert lundi une enquête préliminaire, confiée à la Sûreté départementale, pour "recherche des causes de la mort", après une plainte contre X pour "mise en péril de la vie d'autrui", déposée au commissariat de Massy par la veuve du patient.

Un collège d’experts étudiera le cas

Les premiers résultats de l’autopsie doivent être approfondis, grâce à des analyses complémentaires. Celles-ci prendront deux à trois semaines et seront réalisées par un collège d'experts, comprenant notamment un cardiologue et un réanimateur, qui doit également étudier son dossier médical.
Le collège d'experts aura pour tâche de déterminer quelles auraient été ses chances de survie s'il avait été admis dans un service de réanimation, et si une prise en charge plus rapide aurait permis de le sauver, a précisé une source policière.

Les faits connus à ce jour

> Victime de troubles respiratoires à son domicile de Massy (Essonne), cet homme de 57 ans a été pris en charge vers minuit samedi par une équipe du SAMU de l'Essonne avant d'être conduit vers l'hôpital de Longjumeau, où il a fait plusieurs arrêts cardiaques, "jugulés" par un réanimateur des urgences.
Mais comme cet hôpital ne disposait pas de lit disponible en réanimation, les régulateurs du SAMU de l'Essonne ont parallèlement recherché une place dans les hôpitaux de la région pendant plusieurs heures. Une place disponible n'a été trouvée qu'à 05H00 au sein de l'hôpital parisien Bichat.

Pour ajouter à la complexité de l'affaire, le décès du patient est survenu dimanche vers 06H00 dans un troisième établissement, l'hôpital Lariboisière à Paris, où il avait été transféré pour une coronarographie (technique d'imagerie médicale complexe) préalable à son transfert à l'hôpital Bichat.

Les investigations doivent se poursuivre afin de déterminer précisément le déroulement des événements, selon le parquet.
Le directeur de l'hôpital de Longjumeau a été entendu en tant que témoin. En revanche, la police déclare que les médecins du SAMU n'ont pas encore été auditionnés. L’AMUF a néanmoins beaucoup à dire, mais sans doute moins sur les faits spécifiques que sur ses craintes du pire pour l’avenir.

Jamais trop tôt pour une récupération politicienne malsaine

Pour l'heure, l'enquête ne se situe pas au pénal, et il n'y a en l'état ni infraction ni auteurs présumés.
Selon certains, il est plus urgent de polémiquer (Lire PaSiDupes) et de sonner le tocsin que de faire des propositions constructives.

lundi 29 décembre 2008

Des lits de réanimation étaient disponibles, informe Bachelot

Le catastrophisme va si bien à la gauche
Dans la nuit de samedi à dimanche, il y avait un nombre suffisant de lits de réanimation disponibles en région parisienne pour accueillir un patient en malaise cardiaque. La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a apporté les précisions qui manquaient aux professionnels qui préfèrent accuser à se remettre en cause.
Cette déclaration fait suite au décès dimanche matin d'un homme de 57 ans, pour qui les services hospitaliers se sont avérés mal coordonnés et n'avaient pas réussi à trouver en temps utile l’une des onze places adaptées et disponibles.

Des urgentistes qui font un mauvais diagnostic ?

Mme Bachelot a confirmé lors d'une conférence de presse les difficultés rencontrées dans la nuit de samedi à dimanche par le SAMU de l'Essonne pour orienter cet homme, victime d'un malaise cardiaque à Massy, vers un lit de réanimation dans un hôpital proche, mais elle a affirmé qu'il s'agissait d'un problème d'organisation et non de manque de lits.
"En temps normal, nous sommes avec une trentaine de lits disponibles en Ile-de-France, là nous sommes dans une période de tensio, mais nous avions onze lits disponibles en région parisienne à moins de 20 minutes du malade", a-t-elle affirmé, jugeant qu'"il y avait toute possibilité d'accueillir" le patient.
"Il n'y a pas de dysfonctionnement structurel", a-t-elle ajouté pour répondre aux réactions politiques et syndicales, qui, sous la direction du bon Dr Pelloux, ont hasardé une corrélation entre ce décès et un manque de moyens des hôpitaux et plus particulièrement des services d'urgences et de réanimation pendant les fêtes de fin d'année. A noter, en passant, qu'il est aussi rieur que Sa Cynique Majesté Royal est souriante...

Mme Bachelot a fourni une chronologie détaillée des faits
"24 ont été sollicités avant que l'hôpital Bichat n'apporte une réponse favorable à 5 heures du matin", a déploré la ministre.
Elle précise que le patient a toutefois été préalablement orienté vers l'hôpital Lariboisière, également à Paris, pour réaliser une coronarographie. C'est dans l'enceinte de cet hôpital qu'est survenu le décès vers 6H00, selon.

La ministre ne veut pas davantage de victimes
> A l’attention de ceux qui citent le Dr Juvin, rappelons que si le chef de services des Urgences de l’hôpital Beaujon à Clichy (Hauts-de-Seine) a mis en évidence un manque de "pilotage régional" des hôpitaux,
- il estime aussi qu’attribuer à "un manque de moyens" le décès de ce patient cardiaque de Massy (Essonne) est "incroyablement malhonnête",
- il a également mis en garde contre la "récupération politicienne" de cette affaire.

> Pour autant, les militants d’opposition doivent apprendre la tolérance, accepter la contradiction et permettre à la droite de diffuser quelques faits dérangeants et d’ainsi combattre les contre vérités répandues par la presse de gauche et colportées par la base amère et peu regardante.

La ministre manifeste beaucoup de sang-froid

  • Plutôt que d’exprimer des sentiments ou des prévisions alarmistes, Roselyne Bachelot manifeste de la mesure et a ainsi refusé de se prononcer sur d'éventuelles responsabilités, renvoyant à l'enquête qu'elle a demandée auprès de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS).
    "Il y a des zones grises", a-t-elle estimé, jugeant "incompréhensible" le délai pour trouver un lit de réanimation alors qu'un nombre suffisant semblait disponible.
  • La ministre a aussi rendu hommage
    Roselyne Bachelot a également tenu à signaler qu'il y avait eu "une bonne prise en charge initiale du patient", c'est-à-dire les soins d'urgence réalisés à son domicile par le SAMU de l'Essonne puis ceux réalisés par un réanimateur aux urgences de l'hôpital de Longjumeau, où le patient a fait plusieurs arrêts cardiaques qui ont été "jugulés".
    Elle a admis que cet hôpital ne disposait pas de lits de réanimation disponibles ce jour-là. Aussi, les régulateurs du Samu de l'Essonne ont recherché parallèlement un hôpital pouvant l'accueillir.
  • "Je suis fière de l'hôpital public. Et je suis à leur côté à tout moment", déclarait samedi 27 au Figaro, Roselyne Bachelot, qui se définit comme "la ministre des victimes et des personnels hospitaliers".

    La gauche et la politique du pire
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    Après coup, la gauche annonce toujours qu'elle avait tout prévu...

    Dommage qu'elle ne réforme pas quand elle est au pouvoir et qu'elle ne fasse pas de propositions quand elle n'y est plus.
    L’opposition a fait sienne la pensée de Machiavel :
    "En politique le choix est rarement entre le bien et le mal, mais entre le pire et le moindre mal"
    Et cette gauche-là espère bien que le pire arrive.
  • Décès d'un cardiaque: R. Bachelot dément les allégations de l’opposition

    La presse milite avec les urgentistes engagés

    Sommes-nous tous des victimes potentielles
    d'un affrontement politique mortel?


    L’opposition affirme que samedi, pendant six heures, le SAMU a cherché, en vain,un hôpital d’accueil pour un malade cardiaque.
    La mort de cet homme de 57 ans, à qui l’attente d’une admission dans un service de réanimation adapté a coûté la vie, serait due à une insuffisance des effectifs, selon certains.

    La presse occulte la réalité des faits

    Une certaine presse partisane tait ce qui peut éclairer le jugement que nous avons des circonstances du drame
    .
    > Elle nous rapporte que lundi le secrétaire national de l'UMP, Philippe Juvin, a pointé 'un manque de "pilotage régional" des hôpitaux.
    > Mais la presse fait de la rétention d’information en ne nous précisant pas que l’homme a autorité à plusieurs degrés, au-delà de ses responsabilités politiques qui ne le qualifient pas totalement. Car son avis importe aux Français pour deux raisons que la presse nous dissimule : si Philippe Juvin est en effet secrétaire national, c’est en sa qualité non seulement de médecin, mais aussi de chef du service des Urgences de l'Hôpital Beaujon (Hauts-de-Seine). Le Dr Philippe Juvin est donc pleinement urgentiste, à la différence du Dr Pelloux, qui semblerait bien militer plus qu’il n’exerce et qui n’est pas chef de service, mais animateur de masses.

    Le Dr Juvin contredit les accusations partisanes

    Attribuer à "un manque de moyens" le décès de ce patient cardiaque de Massy (Essonne) est "incroyablement malhonnête",
    selon le Dr Philippe Juvin, qui met en garde contre la "récupération politicienne" de cette affaire.

    > Le constat
    "La vérité, écrit-il dans un communiqué, est que l'hôpital manque cruellement de pilote. Par exemple, aussi incroyable que cela puisse paraître, personne ne centralise aujourd'hui les fermetures de lits pendant les vacances. Chaque hôpital décide dans son coin. Sans se préoccuper des besoins de la population et de ce que fait l'hôpital voisin".

    > Une proposition
    Un "pilotage régional" est, selon lui, nécessaire "pour que tous les hôpitaux ne ferment pas leurs lits en même temps, et pour que la sécurité des Français soit assurée sans trou dans l'organisation".
    L'UMP attend de la future "loi Bachelot" sur l'offre de soins un "chef d'orchestre" pour exploiter au mieux les "moyens considérables" de l'hôpital, conclut-il.


    Le Dr Juvin aura-t-il le soutien du bon Dr Pelloux ?
    C’est ce que, plutôt que les polémiques mortelles de l’opposition, réclament les patients.

    Bachelot condamne la récupération de la mort d’un enfant

    La gauche défend l’infirmière mais accable la ministre
    Dans sa logique politicienne, l’opposition syndicale juge «disproportionnée» la mise en garde à vue de l'infirmière qui s'est trompée de médicament, provoquant la mort d'un enfant de trois ans, la ministre de la Santé la juge «normale», mais le médecin urgentiste Patrick Pelloux a pour sa part demandé la démission de la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, «qui ne prend pas, je dirais, les nuances sur la présomption d'innocence», après d'autres affaires analogues.

    Les faits
    L’infirmière a perfusé un produit par erreur à un enfant qui est mort peu après d’une surdose médicamenteuse. Sous couvert d’une action de soutien d’une adhérente, les syndicats soulignent les difficiles conditions de travail des salariés des hôpitaux, et leurs moyens insuffisants.
    Ingérence dans le judiciaire ?
    > Le président de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), le député socialiste Jean-Marie Le Guen, a qualifiée la garde à vue de l'infirmière, prolongée de 24 heures jeudi soir, de «procédure tout à fait inhabituelle. Je serai très attentif à ce qu'elle se passe avec le plus grand respect des personnes».
    Quelle est la part de responsabilité du président d’AP-HP ?

    Politique politicienne de l’opposition

  • Les partis politiques
    > Le PCF a jugé la garde à vue «démesurée» et, dans son ombre, le camarade-syndicat des hôpitaux, la CGT-santé, la trouve également «disproportionnée», «à partir du moment où l'erreur n'est pas intentionnelle».
    > Au PS, Mireille Le Corre, secrétaire nationale chargée de la santé, n’a aucune notion du droit et feint de s'étonner aujourd'hui de «la prolongation de la garde à vue (de l'infirmère) alors même qu'elle a reconnu les faits».
  • Des syndicats qui font de l’escalade sur les victimes
    > Les syndicats CGT (Christophe Prudhomme, médecin urgentiste cégétiste) et Sud la déplacent les responsabilités sur la question des moyens est également évoquée par «Du fait de la tension qui existe dans les hôpitaux, liée notamment au manque d'effectifs et à la dégradation des conditions de travail, on peut prévoir que ce type d'accident, qui devrait rester exceptionnel, risque de se multiplier», a regretté le (CGT).
    > Pour l'AMUF et Patrick Pelloux, dont le syndicat a lancé début décembre une grève stratégique, aussi symbolique que démagogique, pour dénoncer un manque de crédits pouvant mettre en danger, selon lui, «la sécurité des patients» : ce genre de propos a toute chance de trouver un écho
    Il suggère que «le drame de Grenoble où un malade mental s'est échappé d'un hôpital» en novembre, avant de poignarder mortellement un étudiant, ce qui n’aurait pas eu d’équivalent sous Jospin. «Sur ordre du président de la République, on a limogé en quelque sorte le directeur de l'hôpital psychiatrique», a-t-il ironisé sur France Info. Le directeur est-il un « lampiste » ?
    Le bon Dr Pelloux exhume aussi , «l'affaire de Valence où on a accusé pendant tout un week-end (...) un médecin d'avoir assassiné un vieille dame alors qu'il avait fait son job». Ce syndicaliste peut-il être présumé le meilleur juge possible de l’accusation qui pèse sur ce confrère… C’est comme si Dame Pelloux témoignait en faveur de son époux pour dire qu’il n’a pas dépassé la ligne rouge blanche…
  • Roselyne Bachelot a, pour sa part, qualifié de «normale» la garde à vue de l’infirmière.
    Elle a en revanche dénoncé vendredi «la récupération d'un drame aussi épouvantable» par les syndicats, qu'elle n'a jugée «pas digne».

    > L'UMP a réagi vendredi, par la voix du Dr Philippe Juvin, secrétaire national du parti et chef de service , a émis le souhait que «la garde à vue cesse rapidement pour ne pas ajouter de souffrance supplémentaire à ce drame», tout en dénonçant le fait que «certains instrumentalisent le malheur des autres pour des raisons politiciennes». «C'est le cas en particulier de l'intervention de Patrick Pelloux, qui reste à son habitude dans le registre de la démesure, et de la CGT qui fait de ce drame une utilisation politicienne en prétendant que l'accident serait lié à un manque de moyens», a souligné le Dr Philippe Juvin, chef du service des Urgences de l'Hôpital Beaujon.

    Malgré le parti pris de la presse, la parole d’un médecin urgentiste de gauche n’a pas plus de valeur que celle d’un médecin urgentiste de droite.
  • La ministre remet les clés des premières maisons à 15 euros par jour

    Eyraud de DAL gâche le mortier de Boutin

    DAL s’est-elle vue coulée ?
    L’association n’a pas voulu perdre du terrain sur le gouvernement ?

    A peine la ministre a-t-elle rendu publique la mise à disposition des premières maisons à quinze euros que le Eyraud de DAL lançait ses troupes sur le quartier de la Bourse, le 20 décembre, deux jours avant. Avant de constater que, dans leur précipitation, les mal-logés téléguidés avaient investi des appatrtements en travaux. Ils ont dû abandonner les lieux plus rapidement que prévu...


    La ministre lance la livraison de logements sociaux


    > En attendant, la ministre du Logement, Christine Boutin, a remis à leurs propriétaires les clés des premières maisons à 15 euros par jour, lundi 22 à Ambérieux-en-Bugey (Ain), et cosigné l'acte authentique de l'achat d'une troisième maison.

    >
    La brève cérémonie s'est déroulée, sans esbroufe médiatique, en présence des trois premiers ménages accédant à la propriété dans la région, des différents partenaires concernés par "charte pour la primo-accession en maison pour 15 euros par jour", et des responsables de l'entreprise qui a construit les premières maisons.

    Dispositif étendu aux appartements

    > Christine Boutin a salué l' "accord avec le Conseil supérieur du notariat qui a accepté une diminution du pris de l'acte", pour l'acquisition d'une propriété, et a souligné que le dispositif de la maison à 15 euros par jour, qui sera étendu aux appartements, avait été rendu possible par un "partenariat" entre l'Etat, les collectivités et les entreprises.
    > Selon la ministre, l'extension du dispositif "devrait permettre d'atteindre l'objectif de 30.000" logements financés, les conditions étant les mêmes pour les maisons et les appartements.

    Campagne de mobilisation

    >
    Mme Boutin s'est ensuite rendue en début d'après-midi à Viriat, près de Bourg-en-Bresse, où elle a rencontré élus locaux et acteurs du logement, à qui elle a expliqué sa politique et la part du logement dans le plan de relance du président de la République.

    >
    Christine Boutin a ensuite terminé sa visite par une dernière réunion, organisée par le député UMP de la première circonscription de l'Ain, Xavier Breton.
    "Les moyens sont aussi donnés au social dans le plan de relance pour aller dans la direction de ce qui avait fait l'objet des promesses électorales", à savoir "à travers l'accession sociale à la propriété, aller dans le sens d'une France de propriétaires", a-t-elle déclaré devant l'assistance.

    Contre offensive attendue de DAL et des autres…

    > La riposte n'a pas tardé, mais les compères ont tout de même pris cinq jours de réflexion pour s'éviter le ridicule d'une occupation d'immeuble en rénovation et dont un appartement était d'ailleurs occupé... L'opération s'est déroulée, devant micros et caméra, le 27 décembre, au gymnase municipal Saint-Merri dans le IVe arrondissement de Paris.

    > L'action était même effectuée en concertation médiatique et politique, considérant que, d’une part, les nantis du magazine L’Expansion ont dénigré l'opportunité d’accession populaire à la propriété et se sont demandés : « Qui voudra des maisons Boutin à 15 euros par jours ? », mais d’autre part, que le maire ...socialiste de Paris, Bébert Delanoë, a accordé sa bénédiction laïque avant le départ de cette croisade d'un nouveau style: il a donné son accord à l'occupation du gymnase jusqu'avant la rentrée des classes, le 2 janvier … (
    Lire PaSiDupes)

    Comme compères en foire !

    dimanche 28 décembre 2008

    Goodbye Arlette, L.O. Arthaud !

    Nathalie Arthaud, c’est Arlette Laguiller avec 30 ans de moins
    L’Arlette de LO est allée jusqu’à près de 70 ans, sans que Sarkozy n’ait eu à lui demander si elle était volontaire ou non.

    > L'inoxydable Arlette Laguiller avait annoncé, après cinq apparitions pittoresques, que la sixième campagne présidentielle de 2007 serait sa dernière. Elle a donc rendu son tablier lors du congrès annuel de Lutte Ouvrière (LO), qui s'est déroulé à huis clos samedi 6 et dimanche 7 décembre. L’annonce de l’identité de sa ‘successeuse’ a enfin été faite le 8, après trois ans de recherches laborieuses. Rien de plus naturel chez les « travailleurs, travailleuses » !

    > Aucun homme… Nathalie Arthaud a gagné le cocotier parmi six candidates ont été mises successivement en scène. D'abord, Arthaud en décembre 2005, puis trois autres jeunes féministes, trois troublants sosies de la mère (derrière) – Farida Megdoud (47 ans, candidate battue aux municipales 2008 à Orléans, à gauche), Isabelle Bonnet (au centre,à 41 ans, candidate à Marseille, qui copine à Aubagne avec Attac )°et Valérie Hamon (à droite), et à la fête de Presles (Val-d'Oise), en juin de l'année suivante ; enfin, deux porte-parole régionales ont été présentées en 2007.

    > Chacune des héritières potentielles de ce drôle de casting devait faire ses preuves durant la campagne des législatives. Ainsi, le 1er avril à Marseille et en présence d’Arlette, Isabelle Bonnet avait prévu une intervention de Réseau éducation sans frontière qui appelait à soutenir Florimond Guimard, un militant, et, à Rennes le 3, Valérie Hamon avait dénoncé la ‘rafle’ dont avaient été victimes les vingt-trois travailleurs maliens travaillant dans l'abattoir voisin. Mais dans tous les cas, c'est l'Internationale bien sûr, reprise en chœur, qui exprime l’enthousiasme de l'assistance, plus sûrement que, pour les Bleus, la Marseillaise dans les stades…

    Carte d'identité, SVP ?

    > Née le 23 février 1970 à Peyrins (Drôme), enseignante de Sciences économiques et sociales dans le Rhône, Arthaud (à droite...) est donc âgée de 38 ans. C’est sur une liste d'union de la gauche que cette enseignante à Rilleux-la-Pape (Rhône) a été élue conseillère municipale à Vaulx-en-Velin, chargée de la jeunesse. Pourtant, elle n’est pas mariée et n’a pas d’enfants : interdit à LO !
    > Ressemblant très étrangement à son aînée - mêmes cheveux courts châtains, même mécanique oratoire et même sourire crispé -, elle animera les meetings de LO pendant la campagne européenne.

    Sa mission
    Savoir si Arthaud parviendra à renouveler l'image de LO.

  • Nathalie Arthaud sera la nouvelle porte-parole nationale du parti et dirigera la campagne européenne de LO en juin 2009. Son combat est centré sur les conditions de travail ouvrières, mais aussi sur l’écologie et la cause féministe.
  • Dans la famille trotskiste, la jeune Nathalie Arthaud devra combler son retard pour contrer Olivier Besancenot, le jeune facteur bobo, porte-parole médiatique de l’organisation rivale, la LCR.

    Jurassic Park

    C’en est donc bel et bien fini de l’Arlette (inter)nationale ! Voilà que Lutte Ouvrière (LO), organisation extrémiste, antilibérale et trotskiste dans la plus pure tradition du barbichu binoclard amateur de pic à glace, a déniché la concurrente idéale : le clone d’Arlette.

    Sortie du moule trotskiste, il ne faut donc pas vraiment attendre d’Arthaud une quelconque évolution dans les perceptions, le sectarisme idéologique et autres idées préconçues. Son discours sera inaltérable, sculpté dans le marbre trotskiste, à coups de « dictature économique », de « classes laborieuses »: sclérosé !
    Et c’est bien parce qu’ils refusent catégoriquement d’évoluer au point d’être d’authentiques fossiles, qu’on les supporte, les bolchos de Lutte Ouvrière.

    On n’efface rien et on recommence.
  • samedi 27 décembre 2008

    L’association DAL a repris son activité saisonnière

    Les mal-logés n’ont pourtant pas que DAL

    Les sans-abri souffrent été comme hiver,
    mais DAL a une prédilection pour l’hiver...


    Droit au logement
    (DAL) et une centaine de mal-logés qui se tiennent à disposition de l’association se sont installés samedi à l'intérieur du gymnase municipal Saint-Merri dans le IVe arrondissement de Paris. DAL a déjà frappé les trois coups
    (Lire PaSiDupes)
    L’annonce était faite,
    - d’une part, peu avant le JT de 20h00 d’un samedi de Noël très médiatique,
    - et d’autre part en demandant "l'asile" au maire de la capitale compte tenu du froid.

    'Demande d’asile’, décision unilatérale ou action concertée ?

    Premier son de cloche: "Nous avons décidé d'occuper le gymnase à la mi-journée parce que les familles avaient froid" et "nous estimions qu'elles étaient en danger", a expliqué Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole de DAL, en soulignant qu'il s'agissait notamment de familles déjà présentes sur le campement de la rue de la Banque , qui ont rejeté toutes les propositions et qui le suivent dans ses actions.

    Deuxième son de cloche
    : "Nous demandons l'asile" au maire de Paris, Bertrand Delanoë, "compte tenu du froid, en attendant de revenir à des températures plus clémentes", a-t-il assuré.
    En cas de "redoux, on quittera les lieux", a promis Jean-Baptiste Eyraud, en précisant que l'association était

    Croyez-vous que la cible est le citoyen-maire socialiste ?

    Le porte-parole de DAL a précisé que les revendications de l'association étaient tournées vers …le gouvernement. Sur la petite centaine présente, "nous demandons le relogement des 233 familles de la rue de la Banque", des "solutions pour les 8.000 familles déclarées prioritaires du DALO (droit au logement opposable)" et "le retrait de la loi Boutin, en particulier l'article 24, la réquisition des logements vacants". DAL souhaite aussi "la mobilisation de logements auprès des institutions financières et des bailleurs privés sur le modèle londonien".

    Comme si le gouvernement restait les « bras ballants » !
    DAL entretient la grogne. Il persuade les intéressés de mener un combat militant juste et les incite à rejeter les offres faites.
    "On se tourne vers le gouvernement pour la mise en oeuvre des mesures exceptionnelles", a-t-il ajouté. Selon l’association anti-libérale, les réquisitions devraient concerner les "banques, compagnies d'assurance, promoteurs" pour qu’ils mettent "une partie de leur patrimoine à disposition" des mal-logés.

    C’est aussi pour aider l'Etat à "tenir ses promesses"
    Et éviter des envahissements aux camarades socialistes soumis à l'ISF ?
    La Sicile de Dame Bouquet, propriétaire terrienne et exploitante viticole, est également accueillante, tout comme le sont les locaux laissés libres par Sa Cynique Majesté Royal, qui nous invite à 'nous aimer les uns les autres', mais ne nous montre pas comment faire... Pourquoi ces cœurs sensibles de Carole Bouquet et de Pierre Bergé n'ouvrent-ils pas leurs propriétés aux sans-abri de DAL et pourquoi Jean-Ba Eyrault n’en exige-t-il pas les réquisitions de ces capitalistes multimillionnaires et plusieurs fois milliardaires, en euros ?
    Le fait qu’ils soient socialistes est-il une raison politique suffisante ?

    Les nuisibles du PS-croupion réagissent aux accusations de Hamon

    Pas de trêve des confiseurs chez les ségogolénistes
    Aux plaintes de Benoît Hamon
    dont PaSiDupes s’est fait l’écho ont aussitôt riposté les empoisonneurs du PS.

    La réplique est venue samedi de deux membres du PS-croupion à l’unisson avec Sa Cynique Majesté Royal, Jean-Louis Bianco, son ancien directeur de campagne, et Me Jean-Pierre Mignard, l’actuel président du site-matrice Internet, qui encombre le net de sous-sites clonés.

    Ils ne ‘gênent pas’ le PS, mais arrangent bien tout le monde !
    La mémoire des éléphants hyènes est bien connue!

    > Il paraît que "chacun se souvient que lors du congrès de Reims, notre motion arrivée en tête a été marginalisée, contrairement à l'usage politique. Nous nous sommes pourtant inclinés au nom de l'unité", écrivent-ils dans un communiqué publié sur le site Internet, l'association qui soutient Désirdavenir Royal. En tête, mais non majoritaire, et le 2e tour a mis les pendules à l'heure ...

    > "Lors de l'élection au premier secrétariat, le départage s'est fait au profit de la majorité du Conseil National, dans l'évitement du vote indéchiffrable des militants. Nous nous sommes encore inclinés, toujours au nom de l'unité", poursuivent-ils. Les fameux militants à deux balles 20 euros ?

    Les ségogolénistes ont toutes les qualités !
    Et on ne le sait pas !
    "Nous participons au Bureau National, et comme jamais, à toutes les instances fédérales du parti. Que faut-il faire de plus pour être unitaires aux yeux du porte-parole? Se taire ou disparaître? Elégante alternative", commentent les très élégants Jean-Louis Bianco et Jean-Pierre Mignard.
    "Alors soit Benoît Hamon n'est pas informé de notre grande patience. Soit il veut l'éprouver plus encore en soufflant sur les braises", lancent-ils.

    Les blessures ne sont restées béantes et … brûlantes !

    Récupération par l’opposition de la mort d’Ilyès à l’hôpital

    Illustration de la « rage » indigne dénoncée par le socialiste Benoît Hamon
    Le parquet de Paris a ouvert vendredi après-midi une information judiciaire visant nommément la jeune femme de 35 ans qui a "reconnu une erreur", apparemment dans l'administration d'un médicament, selon l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris. Selon les premiers éléments de l'enquête, le petit Ilyes, soigné pour une simple angine est mort d'un arrêt cardiaque, suite à une surdose de chlorure de magnésium, administré en perfusion à la place de vitamines. Selon France Info ce matin,le petit souffrait d'une d'une part d'une ‘grosse angine’, mais c'est pour les besoins de la cause, et de déshydratation, ce qui démontre que le cas n'était pas aussi bénin qu'on le disait.

    Les besoins de l’enquête
    Instrumentalisation de la douleur de la famille
  • Interrogé par "Le Parisien", le père éploré de l'enfant a commenté :

    "Dans un hôpital du tiers monde, on l'aurait sauvé. Je veux juste la vérité pour que cela ne se reproduise plus", a-t-il souligné refusant de s'acharner sur l'infirmière.
  • Les oncles de l'enfant refusent également que la soignante devienne un "bouc émissaire" et demandent que "toutes les responsabilités soient recherchées". Toutes, sauf une.
    En revanche, la famille a fait le choix d’autres boucs émissaires… Aurait-elle été prise en main par une cellule d’aide psychologique politique ?

    Les syndicats attaquent plus qu’ils ne défendent

    Les syndicats de la santé pleurent moins la mort de l’enfant qu’ils ne souhaitent la mort politique de la ministre.
    Le petit garçon, hospitalisé dans un service de pédiatrie générale, est décédé mercredi à 20h45. L'infirmière a été interpellée par les policiers de la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) et placée en garde à vue.
    Cette mesure a déclenché la colère des syndicalistes SUD, CGT (etc ?) de la santé qui la jugent injustifiée.
    > Le Syndicat national des praticiens hospitaliers, anesthésistes réanimateurs (SNPHAR) a ainsi pointé dans un communiqué la restriction des moyens et en particulier "la suppression massive de personnel" à l'hôpital. "En médecine comme ailleurs, l'erreur médicale reste toujours possible", note le syndicat, mais il ne peut être réduit "que grâce à des conditions de travail permettant une sérénité professionnelle".
    > La secrétaire nationale du Parti socialiste chargée de la santé Mireille Le Corre, a estimé que "par sa politique de restriction des moyens, le gouvernement prend le risque de mettre en péril l'hôpital public".
  • > Le maire de Paris Bertrand Delanoë a lui jugé dans un communiqué que "cette tragédie confirme la nécessité de renforcer les conditions de fonctionnement de l'hôpital public".
    > Le président de l'Association des médecins urgentistes (AMUF) Patrick Pelloux a même réclamé jeudi la démission de la ministre de la Santé Roselyne Bachelot. "L'événement qui vient de se produire est suffisamment grave pour que la ministre en prenne toutes les conséquences et pose sa démission", a déclaré Patrick Pelloux sur France Info.
    Vous avez dit politique ?

    La ministre condamne la récupération
  • "Je réfute absolument l'agitation médiatique et l'exploitation politique honteuse qui (sont) faites du drame d'une famille, ce n'est vraiment pas convenable", lui a répondu Roselyne Bachelot vendredi sur RTL. "Bien sûr notre système hospitalier a besoin de réformes profondes" mais "il ne faut pas exploiter ce drame épouvantable à des fins politiques", a insisté la ministre qui a diligenté une enquête interne pour faire la lumière "sur toute la chaîne d'organisation".

  • Interrogée sur France Info, Roselyne Bachelot a dénoncé "des polémiques sur un prétendu manque de moyens qui ne sont pas du tout vérifiées par les faits", et précisé que
    - d’une part, l'enfant était hospitalisé dans "un service qui avait les moyens de fonctionner"
    -
    et que, d’autre part, il "présentait des ratios de personnel très importants".
  • Philippe Juvin, secrétaire national de l'UMP, a jugé "scandaleux que certains instrumentalisent le malheur des autres pour des raisons politiciennes". Lier ce drame à un manque de moyens constitue une "tentative de récupération (...) indigne", a-t-il observé.

    Mais çà doit être par respect pour Ilyès…
  • vendredi 26 décembre 2008

    La haine de l’amère Royal s’abat sur le PS

    Benoït Hamon découvre le quotidien de la droite

    Le nouveau porte-parole du Parti socialiste Benoît Hamon découvre ce que PaSiDupes souligne depuis des années.

    Sa Cynique Majesté Royal est pourtant tellement souriante !
    Bébé Hamon dénonce la "rage" des partisans de Sa Cynique Majesté Royal, candidate battue au poste de Première secrétaire, à l'encontre de la nouvelle équipe dirigeante du parti. N'est-ce pas elle qui clamait: "Aimez-vous les uns les autres " à l'attention de son public du Zénith ?
    "Ils ont dans le sang ce poison de la division, dans des proportions qu'on n'a jamais connues auparavant", accuse Benoît Hamon dans un entretien à paraître dans le numéro de janvier du magazine "Bretons". Les mauvais sentiments doivent être restés d’actualité car le mensuel précise que l'entretien a été réalisé le 12 décembre.

    "Ne faites pas aux autres ce que vous n’aimeriez pas qu’on vous fasse "

    Le nouveau porte-parole ne veut pas être dans la position de la droite et devenir la cible des pourrisseurs de la vie politique.
    "Leur rage se focalise contre nous et pas du tout contre la droite".
    Hamon n'est pas lucide: les ségolhainistes ont de la haine pour deux ! "Je vois par exemple tous les jours sur dailymotion (site internet diffusant des vidéos) ou sur des blogs, des partisans de Ségolène Royal mettre en ligne des films, des podcasts ou de simples commentaires juste pour nous taper dessus!", décrit-il.

    Ce qui est malsain concernant la nouvelle direction du PS est-il juste s’agissant de la droite ?

  • Il était temps que les socialistes majoritaires prennent conscience de la dégradation des mœurs politiques. Si Sa Cynique Majesté Royal a perverti le débat et continue la lutte malgré sa défaite, la presse n’est pas obligée de suivre, sauf si elle est gangrenée. Mais alors, il lui appartient de couper les membres atteints, comme à l’amère Royal de remettre de l’ordre dans Désir d’avenir.
  • Pour surmonter la profonde division née du regret des militants d’avoir choisi la mauvaise candidate, née aussi de l’espoir déçu de cinq points à la présidentielle et née encore de la défaite de Désirdavenir Royal de plus de cent points lors des élections internes, Benoît Hamon propose de "redonner ses lettres de noblesse au combat droite-gauche". Ils peuvent commencer par "redonner ses lettres de noblesse au combat gauche-gauche"

    Hamon se positionne pour les Européennes
    BB Hamon en profite pour faire sa promotion ! Le porte-parole du PS parle pour lui…
    Il estime en effet "logique" d’être prochainement désigné pour prendre la tête de la liste socialiste en Ile-de-France en vue des élections européennes en juin. Il assure qu'il sera candidat dans cette région mais, par priudence ajoute qu'il figurera "en tout cas à une place éligible" !
  • Un enfant meurt à l’hôpital: l’opposition récupère la dépouille

    Une infirmière en garde à vue prolongée
    Un enfant de trois ans est mort mercredi soir à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris (XIVe). Une infirmière a reconnu une erreur de médicament et a vu jeudi soir sa garde à vue prolongée de 24 heures, mais les circonstances exactes restent à déterminer.

    Sans attendre, dans une entretien diffusé jeudi sur le site du Parisien, Ihmad, père du petit Ilyès âgé de 3 ans et né à Joinville-le-Pont, a reproché à l'hôpital de ne pas avoir réagi assez vite alors que son fils était "en train de mourir". Sa douleur est bien naturelle, mais les cris venus des alentours le sont-ils autant?

    La meilleure défense est l’attaque

  • Accusations familiales

    > Premier degré dans l’accusation
    Le papa raconte, la maman restant absente du débat. "Il y avait personne, je suis sorti dans le couloir et j'ai dit aidez-moi (...) J'ai fait le tour, il n'y avait pas un seul infirmier. Et, quand les infirmiers sont venus, il m'ont dit ‘arrêtez de vous affoler Monsieur, votre fils n'a rien (...). Je leur ai dit ‘mon fils est en train de mourir’ " La réponse d’apaisement du personnel est un acte de psychologie élémentaire qui ne préjuge en rien de sa prise en compte du problème.

    > Deuxième degré dans l’accusation
    Pour l’oncle d’Issam, l'infirmière placée en garde à vue n'est pas la seule responsable: "On peut pas mettre tout sur le dos de cette pauvre dame. Je veux pas de bouc-émissaire, je veux que tous les responsable soient punis", a-t-il dit.

  • Récupération politique

    Entrée en scène de l’initiateur de le « colère saine » prévue et répétée par Sa Cynique Majesté Royal avant le débat face à Sarkozy pendant la campagne présidentielle télévisée. Le député socialiste Jean-Marie Le Guen a aussitôt exprimé jeudi soir son "émotion" saine, après la mort de l'enfant.
  • Récupération syndicale

    > Troisième degré dans l’escalade, côté infirmier

    >
    Marie-Christine Fararik, de Sud (syndicat non représentatif de l'AP-HP), a jugé que l'"erreur" d'une infirmière ayant débouché sur une "catastrophe", la mort d'un enfant, n'était pas un "crime", ou en tous les cas ne justifie une garde à vue.
    Jugeant le "risque zéro" impossible, Mme Fararik a souligné que l'accroissement "à tout prix" de la "productivité" à l'hôpital "peut favoriser" ce type d'erreur. Déjà, le petit Ilyès est oublié et sa dépouille récupérée à des fins politiciennes.

    >
    Un responsable de la CGT-santé, Christophe Prudhomme, a également souligné qu'"à partir du moment où l'erreur n'est pas intentionnelle, la garde à vue est disproportionnée", le Parti communiste jugeant, lui, la procédure "pour le moins démesurée". PCF et CGT unissent une nouvelle fois leurs efforts de déstabilisation politique et si des démonstrations de colère éclataient –spontanément- dans les quartiers, ils n’en seraient évidemment pas à l’origine et en rien responsables.
    La CGT en profite pour envisager des possibilités de renouvellement de cet accident.
    "Aujourd'hui, du fait de la tension qui existe dans les hôpitaux, liée notamment au manque d'effectifs et à la dégradation des conditions de travail", a ajouté, M. Prudhomme "on peut prévoir que ce type d'accident, qui devrait rester exceptionnel, risque de se multiplier". Voeu de syndicaliste pour 2009 ?

    > Troisième degré dans l’escalade, côté médical
    De son côté, le président du syndicat de médecins urgentistes Amuf, Patrick Pelloux, a demandé la démission de Roselyne Bachelot, après trois "affaires" s'étant soldées par des sanctions. Aucune présomption d'innocence ? Quelle est la position du bon Dr Pelloux sur l'affaire du sang contaminé qui tache les mains socialistes?
    "C'est les lampistes à chaque fois qu'on met en avant (...) On veut bien travailler dans la difficulté, mais lorsque la ministre (...) nous accuse et ne prend pas, je dirais, les nuances sur la présomption d'innocence, ça commence à bien faire. Je crois que Roselyne Bachelot doit démissionner", a-t-il estimé sur
    France Info. Pelloux a prescrit la mort médicalement assistée d'une ministre...

    La réalité est moins simpliste

    Les procédures mises en place
    Si l'infirmière a bien reconnu avoir administré dans une perfusion du chlorure de magnésium au lieu d'un sérum glucosé destiné à le réhydrater, "aucune conclusion médicale ne peut être établie" pour le moment, a-t-on expliqué de source proche du dossier, car le chlorure de magnésium est un produit habituellement bénin.

    L'infirmière a été placée en garde à vue mercredi à 23H00
    dans les locaux de la brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) et
    le Parquet de Paris a prolongé jeudi pour 24H00 cette garde à vue.
    A l'issue de cette garde à vue, le parquet pourrait ouvrir une information judiciaire "probablement pour homicide involontaire" et l'infirmière être présentée à un juge d'instruction.
    "Dès les premiers moments, l'infirmière est venue dire à son chef de service qu'il s'agissait d'une erreur", a déclaré jeudi à la presse la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot.
    L'état de l'enfant s'étant aggravé, il a été conduit au service réanimation de l'hôpital où son décès est intervenu à 20H45, le parquet ayant annoncé que l'autopsie devait être réalisée jeudi après-midi.
    La direction de l'AP-HP a, elle, "demandé un audit interne pour comprendre les circonstances de ce drame".
    La garde à vue de l'infirmière "est la procédure normale dans ce cas", a expliqué
    Mme Bachelot.

    La polémique pourrait venir d’ailleurs
    >
    Alors que l’opposition prétend qu'ils manquent de personnels et de moyens, comment explique-t-elle que les hôpitaux admettent des cas d’
    angine en urgence.
    > Tous les cas d’angine de l’Ile-de-France sont-ils soignés dans les hôpitaux parisiens ?

    Si l’angine n’était pas aussi bénigne que le dit la presse, pourquoi ne pas communiquer sur le risque réel qui nous serait dissimulé ? Sauf s’il existait un risque d’affolement des populations, que le bon Dr Pelloux nous précise de quel pathologie exacte il s’agissait.

    >
    Mais le papa d’Ilyès a fourni une information intéressante.
    Il mentionne en effet les amygdales de son petit. Excluons une ablation à la veille de Noël ! Alors, a-t-il essayé de dramatiser une angine bénigne dans le but de faire admettre son enfant à l’hôpital pour le faire bénéficier de soins aux frais de la solidarité nationale ?

    >
    Si la famille de l’enfant a fait admettre l’enfant en urgence, avec la
    connaissance d’un risque vital pour le garçonnet, a-t-elle informé le personnel soignant ?
    > Si le personnel n’a pas été informé par la famille
    , en quoi est-il responsable ? Et, à plus forte raison, la ministre ?

    Que les partis et syndicats d’opposition se livrent à une récupération paraît inconcevable, mais serait particulièrement malsain en milieu hospitalier.
  • jeudi 25 décembre 2008

    Dray touchait malgré la récession; la justice ne le loupe pas

    Dray-le-socialiste-défavorisé est-il soumis à l’ISF ?

    C’est le site Internet de l’hebdomadaire d’opposition, le Nouvel Observateur, qui l’écrit le 24 décembre :

    « Des entrepreneurs de l'Essonne, ainsi que "des proches de l'ancien porte-parole de Ségolène Royal", figurent dans le rapport remis par la cellule antiblanchiment du ministère des Finances au parquet de Paris, divulgue Le Parisien.

    L'enquête d'abus de confiance présumé dont Julien Dray est l'objet, portant sur des mouvements de fonds suspects à partir de comptes de l'association "les Parrains de SOS Racisme" et de l'organisation lycéenne FIDL, "ne touche plus seulement" le député de l'Essonne
    , dévoile Le Parisien mercredi 24 décembre.
    […] Julien Dray aurait encaissé, selon ce document, des chèques provenant de "particuliers actifs de la sphère socio-économique, qui semblent sans contrepartie", pour un montant global de 113.890 euros, relève le quotidien. Les émetteurs, précise Le Parisien, "ont soit leur siège en Essonne, soit dans la circonscription du député socialiste, soit obtenu un marché au niveau de la région Ile-de-France".

    [Le privé finance des associations socialistes.]

    >
    Un architecte, François Malisan, "ayant particité à la construction de plusieurs lycées et dont l'entreprise est basée à Bretigny (Essonne)", figurerait dans le rapport. Dray est proche des lycées et des lycéens, mais encore plus que’on ne l’imaginait !]
    > "Un autre entrepreneur qui a construit de nombreux centres commerciaux en France", dont le nom n'est pas révélé par le journal, serait à l'origine de plusieurs versements de "quelques dizaines milliers d'euros" sur l'un des comptes de Julien Dray. [Et avec çà, Dray est contre le travail dominical ?]

    > Attaché de presse de Ségolène Royal, Thomas Persuy, directeur administratif et financier de SOS Racisme, ainsi que Nathalie Fortis, chargée des relations presse de Julien Dray, auraient reversé 102.985 euros au responsable socialiste quelques jours après avoir eux-mêmes encaissé un dernier versement provenant de SOS Racisme et de la FIDL, "dont ils sont mandataires", pour un montant global de "127.377 euros".

    [Le Parlement et la Région entretiennent le "consommateur compulsif" socialiste ]

    >
    A ces deux noms s'ajoute désormais dans les colonnes du Parisien, celui de "Dominique Bouissou, ex-assistante parlementaire de Julien Dray, aujourd'hui attachée de presse de Ségolène Royal". Elle aurait perçu 6.500 euros provenant des Parrains de SOS Racisme. Selon une source proche du dossier citée par le Parisien, "plusieurs personnes dans l'entourage de Julien Dray avaient procuration sur les comptes des associations. Il faudra déterminer si elles ont profité directement de cet argent".
    > Un membre de la belle-famille de Julien Dray,,
    ainsi que l'ancien président du syndicat étudiant UNEF-ID, Marc Rozenblat, auraient respectivement bénéficié de 5.000 et 12.500 euros de la part de SOS Racisme, affirme encore le journal.

    D’où viennent ses sommes dont SOS Racisme et la FIDL peuvent aisément se passer ?
    Les subventions d’Etat sont-elles justifiées - et bien employées ?
    N’est-il pas urgent d’en revoir les montants ?
    Le
    s aides accordées à ces associations sont manifestement excessives, puisque leurs activités n’ont pas à souffrir de ces importants détournements ?

    Combien de fois le SMIC, les sommes détournées représentent-elles ?...
    Dans ses vœux pour 2009, Julien Dray trouvera-t-il un magistrat militant qui lui accordera un sursis ?

    J.-P. Kauffmann, ancien otage, approuve la grâce de J-Ch. Marchiani

    Le PS s’acharne encore sur une victime

    Le journaliste Jean-Paul Kaufmann (au centre, dans la photo de gauche ) approuve naturellement la grâce présidentielle accordée par Nicolas Sarkozy à Jean-Charles Marchiani, l'homme qui avait contribué à sa libération.

    Ce journaliste
    (1944, , à l'A*P, puis au "Matin de Paris" dès 1977, avant de devenir grand reporter à "L'Evénement du Jeudi", il a été enlevé à Beyrouth, et détenu de mai 1985 à mai 1988 avec ses 4 autres compagnons d'infortune - Marcel Carton, Marcel Fontaine, Jean-Louis Normandin et Roger Auque.

    Jean-Paul Kauffmann rappelle que lorsqu'il était otage au Liban, Jean-Charles Marchiani était venu le sauver, au risque de sa vie, "un revolver à la main".

    Les socialistes … désapprouvent !

    La grâce partielle accordée par Nicolas Sarkozy à l'ancien préfet du Var, écroué depuis le 26 mai pour trafic d'influence, a suscité l'indignation du premier secrétaire du PS Martine Aubry et de
    la gauche.
    Me Jacques Trémolet de Villers, avocat du détenu, a déposé une demande de libération conditionnelle, quelques heures après le décision du président de la République, selon Le Figaro. La décision devrait être rendue début janvier.
    L'Elysée a réduit de six mois la peine de trois ans de prison ferme que purge Jean-Charles Marchiani, personnage controversé, encore actuellement jugé en correctionnelle à Paris dans l'affaire des ventes d'armes à l'Angola.

    Les socialistes ne connaissent pas la Constitution…

    > La gauche polémique et dénonce "le fait du prince".

    Le premier secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, juge cette décision indéfendable."La grâce partielle accordée à M. Marchiani est d'autant plus injustifiable que le président refuse des réductions de peines et des remises en liberté anticipées même pour des faits mineurs", a-t-elle déclaré dans un communiqué.
    > C’est pourtant une prérogative du Président de la République.
    Le droit de grâce présidentiel n’est pas une innovation de la Cinquième République. La Constitution de 1958 accorde ce pouvoir à l’élu du peuple au suffrage universel. Il est inscrit à l’article 17 : « Le Président de la République a le droit de faire grâce à titre individuel. »

    Paul Touvier
    , milicien coupable de crime contre l'humanité, condamné à mort (1967), fugitif, est gracié par le président Georges Pompidou, le 23 novembre 1971.

    Omar Raddad
    , le jardinier marocain condamné en 1994 pour meurtre (1991) d'une de ses clientes, Ghislaine Marchal, une veuve fortunée, a bénéficié de la grâce présidentielle de Jacques Chirac, en 1998. En 2008, Omar Raddad change d'avocat. Il révoque Me Vergès et choisit Me Sylvie Noachovitch pour déposer une nouvelle requête en révision (la première ayant été rejetée en 2002). Le mensuel Le Courrier de l'Atlas (N°20, novembre 2008), révèle que le détective privé de Raddad, Roger-Marc Moreau, s'apprète à demander à la garde des Sceaux, Rachida Dati, l'enregistrement des ADN retrouvés sur la porte au fichier national ADN.

    Le député communiste de la Somme Maxime Gremetz a bénéficié d'une grâce individuelle en 2002, qui lui a permis de retrouver son siège de parlementaire.
    En 1998, il entra avec sa voiture dans un lieu interdit aux véhicules pour réclamer la gratuité d'une autoroute, bousculant au passage un officier de gendarmerie et provoquant une vive altercation avec Charles Baur, président du Conseil Régional de Picardie, ainsi qu’avec le maire d'Amiens, Gilles de Robien. (Lire PaSiDupes)

    Le président de la République Nicolas Sarkozy n'a exercé la grâce présidentielle du 14 Juillet, ni en 2007, ni en 2008.


    Le journaliste essaie de faire comprendre aux socialistes

    >
    Le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre a salué la décision du président.

    > "Il y a vingt ans, c'était un héros. On dit aujourd'hui de lui que c'est le diable, un voyou - je sais que cela est faux. Dans quelques années, il redeviendra un preux chevalier", explique
    Jean-Paul Kauffmann.
    "Mais c'est avant tout un homme de l'ombre ; son tort aura peut-être été de s'exposer en devenant préfet. La lumière, quelquefois, tue", ajoute-t-il.
    Dans le Figaro de jeudi, l'ex-otage souligne d’ailleurs que la remise en liberté de l'ancien préfet "n'est pas automatique" et qu'elle devra être acceptée ou non par un juge d'application des peines courant janvier.
    Jean-Charles Marchiani a également participé à la libération d’otages en 1995 en Bosnie et assure avoir toujours servi l'Etat.

    Histoire
    Jean-Paul Kaufmann, à gauche, aux obsèques de son ami otage, Seurat, mort en captivité.

    "Ils reviennent de l’enfer : trois ans de détention aux mains d’un mouvement fondamentaliste musulman dont le nom commence tout juste à se faire connaître : Le Jihad islamique. Leurs ravisseurs exigeaient l’arrêt du soutien français à Bagdad dans la guerre que se livraient l’Iran et l’Irak. A trois jours de l’élection présidentielle opposant François Mitterrand à Jacques Chirac, ils sont accueillis sur le tarmac par Jacques Chirac, alors Premier ministre, et Charles Pasqua, son ministre de l’intérieur. C’est la fin d’un cauchemar pour les trois hommes et leurs familles, et l’aboutissement d’une longue bataille à laquelle les autorités françaises de tous bords ont participé, mais aussi la presse et les Français qui ont été nombreux à manifester pour leur libération. Les restes de Michel Seurat ne seront rapatriés en France qu’en 2006." (France Info)

    Noël chrétien

    Il est né le Divin Enfant

    mercredi 24 décembre 2008

    Noël des défavorisés

    J O Y E U X N O E L

    Assurance chômage : vers un accord ?

    Les syndicats balancent
    Au terme de longues heures de négociations voulues par le gouvernement entre les acteurs sociaux sur l'assurance chômage, le dialogue s'est achevé mercredi 23 décembre sur un projet d'accord permettant d'indemniser plus de demandeurs d'emploi et de baisser les cotisations chômage en cas d'excédent.

    Le régime est excédentaire depuis trois ans, avec néanmoins un déficit cumulé de 5 milliards d'euros à rembourser. Dans ce contexte, le patronat s'était fixé pour objectif de réduire les cotisations chômage. Les syndicats, eux, voulaient augmenter le nombre des demandeurs d'emploi indemnisés, alors que la crise fait peser de lourdes menaces sur l'emploi. La nouvelle convention devait aussi simplifier le système en créant notamment une filière unique. Revue de détail des principales propositions.

    Le ‘oui, mais’ syndical
    Par tradition, un syndicat français ne peut afficher sa satisfaction…
    > Certains, dont la CGT, ont fait la fine bouche et estimé que le projet n'est pas à la hauteur de la crise : seul l’est le coût…
    > D'autres, comme la CFDT, ont souligné que l'objectif d'indemniser plus de chômeurs était atteint. Certains participants ont estimé que le nombre de bénéficiaires et le coût du dispositif seraient supérieurs, le Medef évoquant 200.000 personnes et 700 millions d'euros par an, la CFDT 300.000 et plus d'un milliard d'euros.
    > Selon l'Unedic, l'organisme qui gère l'assurance chômage, ces nouvelles règles permettraient d'indemniser 100.000 chômeurs supplémentaires pour un coût de 270 millions d'euros par an.

    Les propositions du projet

    Les nouvelles règles qui ne concernent que les nouveaux demandeurs d'emploi entreraient en vigueur pour deux ans si au moins un syndicat et une organisation patronale signent l'accord.
  • Baisse des cotisations chômage
    Elle est programmée mais n'interviendra pas immédiatement.
    La première baisse interviendra le 1er juillet 2009. Elle ne pourra dépasser 0,5 point et ne sera déclenchée que si l'Unedic dégage, dans son résultat d'exploitation, un excédent d'au moins 500 millions d'euros par semestre. A partir de ce seuil, tout l'excédent, converti en pourcentage, "viendra réduire les contributions du semestre au prorata de la part employeur et de la part salarié". En 2008, l'excédent attendu est estimé à 4,5 milliards d'euros. Il devrait être plus faible en 2009 en raison de la dégradation de la situation économique.
    Cette baisse de la cotisation chômage est liée à l'augmentation de la cotisation retraite voulue par le gouvernement. Celle-ci augmentera de 0,3 % en 2009, mais pas avant la fin du premier semestre.
  • Conditions d'indemnisation
    Les quatre filières actuelles sont remplacées par une filière "unique" avec de nouvelles règles d'indemnisation.
    La durée d'affiliation ouvrant droit à l'indemnisation est réduite à 4 mois sur une période de référence portée à 28 mois. Si le chômeur retrouve un emploi, il devra alors avoir travaillé 6 mois sur une période de 12 mois pour pouvoir de nouveau bénéficier d'une indemnisation.

    La durée d'indemnisation se fera sur la base "d'un jour cotisé = un jour indemnisé". La durée maximale sera de 24 mois. Soit un mois de plus que dans le système actuel. Les plus de 50 ans qui disposaient d'une filière spécifique avec 36 mois d'indemnisation possibles gardent cette durée à condition d'avoir travaillé 36 mois.
  • Dans l’ensemble
    Le projet d'accord prévoit donc que lors de leur première inscription au chômage, les demandeurs d'emploi toucheront une indemnité s'ils ont travaillé quatre mois sur les 28 derniers mois.

    En cas de deuxième inscription, il leur faudra avoir travaillé six mois sur les 12 derniers mois.

    > La règle actuelle est de six mois travaillés sur les 20 à 26 derniers mois.
    > Le montant de l'indemnisation restera de 57,4% du dernier salaire et chaque jour travaillé donnera droit à un jour d'indemnité dans la limite de 24 mois. Les demandeurs d'emploi de plus de 50 ans continueront à bénéficier de 36 mois maximum d'indemnisation.

    Les estimations prévisionnelles
    > L'Unedic prévoit un excédent de 4,5 milliards d'euros en 2008.
    "On répond à la crise", a déclaré Patrick Bernasconi, chef de file de la délégation du Medef.
    "On répond aux besoins des entreprises à travers une baisse de leurs charges et on répond à la crise parce qu'on va prendre au minimum 200.000 demandeurs d'emploi en plus dans le régime", a-t-il ajouté.

    > Selon une estimation de l'Unedic citée par le Medef, une contraction d'un point du produit intérieur brut de la France l'an prochain se traduirait par un excédent de 2 milliards d'euros pour l'assurance chômage.
    Une fois déduits les 700 millions d'euros que coûterait le dispositif selon l'organisation patronale, un milliard d'euros irait au désendettement - l'Unedic prévoit une dette de 5,1 milliards en 2008 - et 300 millions aux baisses de charges.

    La communication des syndicats

  • Alain Lecanu, de la CFE-CGC, s'est dit "réservé". "Pour l'instant je n'ai pas une approche très positive du texte", a-t-il dit.

  • Pour la CFTC, Gabrielle Simon estime "c'est très très nettement insuffisant".
  • Pour FO, Stéphane Lardy, a jugé ce projet d'accord "ni positif, ni négatif".

    "Le patronat n'a pas pris en compte ce qui va se passer en 2009. C'était une négociation un peu irréelle, dans une bulle intemporelle", a-t-il regretté, tout en notant "des avancées".
  • Maurad Rabhi, qui menait la délégation CGT, a déclaré à la presse que "le compte n'y est pas pour les salariés". C’est la phrase-porte-manteau habituelle de la CGT.
    "Le point le plus inacceptable c'est d'arriver à …acter [ ce n’est pas parce qu’on est représentant ouvrier qu’on n’est pas prétentiard ! ; ‘à acter’, donc ] une baisse des cotisations, alors qu'on est dans une situation de crise", a-t-il déclaré.
  • Le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque a au contraire déclaré : "Nous allons améliorer l'accès à l'assurance chômage pour 200.000 à 300.000 chômeurs les plus précaires, les plus jeunes".
    Sur France Inter, il a précisé être "incapable de dire" quel verdict rendrait la CFDT qui examinera le texte le 8 janvier. Mais la CFDT a toutefois craint d’être la seule organisation syndicale à signer.
    Après la séance de négociation commencée mardi matin au siège du Medef, le chef de file de la délégation CFDT, Gaby Bonnand, s'était "félicité" mercredi matin de l'élargissement de l'indemnisation tout en regrettant le rejet du projet de prime pour les jeunes et de capitalisation des droits au chômage.

    Les cinq confédérations représentatives donneront leurs réponses en janvier

    Les syndicats, qui soumettront en janvier à leurs instances ce texte rédigé par le patronat, ont réagi de façon contrastée.
    La CGT rendra sa décision le 6 janvier, FO "après le 6", la CFDT le 8, la CFTC le 12 et la CFE-CGC le 20.