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jeudi 22 janvier 2009

Muse d’Obama, Sa Cynique Majesté Royal s’est voulue amusante !

Retour médiatique lamentable

Vous avez gardé à l’esprit la saillie de la pécore de Poitou-Charentes aux Amériques : elle est allée là-bas pour se faire mousser. Elle a déclaré à la presse qu’elle ne voyait pas pourquoi elle "n'assumerait pas : oui, j'ai inspiré Obama et ses équipes nous ont copiés".
Sans elle, Obama aurait-il réussi là où elle a échoué ?

La Fayette en jupons

Il faut remonter au temps où elle était candidate à la présidence et où Barack Hussein Obama envisageait seulement de réussir à l'être. Il aurait envoyé une équipe à Paris étudier son site Internet qui est pourtant consultable outre-atlantique. "Chez nous ils ont enregistré les idées de 'gagnant-gagnant', de 'citoyen-expert'".

Ensuite, Barack Hussein Obama, le croirez-vous, aurait adapté sa "démocratie participative" à la mode américaine, "fort différente de l'européenne". Aux Etats-Unis, tout n'est que "communautés" – ethniques, religieuses, culturelles, urbaines, même les quartiers d'habitations s'intitulent "communities". En Europe, on parlerait de collectivités, de mouvements, d'associations, de réseaux. Mais l'idée, assurait-elle, lundi 19 janvier, à Washington, est la même : refonder la manière de faire de la politique, la relation entre les élites et le peuple.

Vous saurez tout sur Sa Cynique susnommée

L'inspiratrice de BHO se serait rendue à Washington parce qu'elle aurait "le sens de l'histoire", à défaut d’en faire partie. Et elle avait surtout "envie de le sentir autrement que devant un écran de télévision". Le protocole est ingrat et ne trouva à la caser ni au premier rang, ni même au vingtième… Mais elle aura été là, à …200 mètres du lieu où Barack Hussein 1er, 44e président des Etats-Unis aura reçu l’investiture. Mieux que "devant un écran de télévision" !

Elle n'était pas là pour parler d'elle-même, nous assure-t-elle alors, mais en réalité, en évoquant le nouveau président américain, en filigrane, elle ne parle que d'elle. Cette "conception nouvelle du leadership", c'est celle qu'elle prétend impulser. " Le noir plagiaire, selon elle, n'aurait fait que théoriser sa vision…

Un seul mot qualifie la fatuité de Désirdavenir: ridicule !

Sur son site, la candidate socialiste battue à la présidentielle explique avoir pris connaissance des "commentaires moqueurs" qui ont accompagné ses déclarations lors de l'investiture du président américain, tout en précisant "assumer" par avance les moqueries que ce commentaire pourrait susciter. "Je comprends que cette phrase ait pu surprendre ceux qui, à distance, n'avaient ni le son ni l'image : 'Son ego est devenu totalement démesuré ! se sont-ils dit", explique-t-elle.

Elle assure maintenant avoir voulu faire de l'humour.<br> «C'est à une question amicalement provocatrice d'un des journalistes que j'ai répondu de façon humoristique !", affirme-t-elle. Or, le journaliste en question, Sylvain Cypel, du Monde, déclare sur le site du quotidien n'avoir "personnellement pas perçu la réponse de Ségolène Royal comme étant de l'humour"… "Je peux évidemment m'être mépris, mais la précision sur le fait qu'elle 'assume' m'est apparue confirmer ma perception", ajoute-t-il. Il reste donc sidéré par la mauvaise fois de Sa Cynique Majesté Royal qui ne peut prétendre qu’il était «à distance » et n'avait « ni le son ni l'image »…

Tandis que la perfide qui nous a habitués à sa duplicité assure que "la force de l'événement vécu ici et dans le monde" l'a impressionnée, ce n'est pas au point "de perdre la lucidité". Nous aimerions être rassurés.

Les réactions

Le Monde indique que l'article sur le sujet du déraillement de Désirdavenir Royal a suscité plus de 500 réactions sur son site internet, pour l'essentiel hostiles ou ironiques.
L'hebdomadaire Le Point fait état pour sa part de 200 réactions "souvent négatives."

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