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jeudi 8 janvier 2009

Un remaniement ministériel à la marge se précise

Promotion politique en vue pour l'ex-socialiste Eric Besson
Départs et arrivées au gouvernement

Puisque Xavier Bertrand quitterait le gouvernement pour rejoindre la direction de l’UMP et diriger à plein temps le parti majoritaire, Brice Hortefeux devrait lui succéder aux Affaires sociales: Sarkozy fait aux syndicats le cadeau de son meilleur ami....

Or, une rumeur persistante annonce l’entrée au gouvernement du député UMP Frédéric Lefebvre. Il accéderait vraisemblablement au secrétariat d’Etat à la Prospective et à l'Evaluation des Politiques publiques, portefeuille auquel s'est ajouté en mars 2008 l'Economie numérique, en remplacement d'Eric Besson. De source gouvernementale, on n'exclut pas non plus de supprimer ce secrétariat d'Etat et de répartir ses attributions.

Du coup, Eric Besson est pressenti pour prendre la succession de Brice Hortefeux au ministère de l'Immigration dans quelques jours.
A ce nouveau poste, M. Besson entend insister, dit son entourage, sur le "i d'Intégration", qui figure dans l'intitulé de ce portefeuille au côté de l'"Identité nationale". Une mission à laquelle le nouveau ministre s'attellera en prenant en compte ses "17 ans passés" au Maroc dans sa jeunesse.

Eric Besson est tout sauf un sectaire

L'ex-socialiste Eric Besson, concepteur du colloque qui réunit Nicolas Sarkozy, Tony Blair et Angela Merkel à Paris jeudi et vendredi, se prépare à une promotion au ministère de l'Immigration, voire à l'UMP. Cette promotion d'un socialiste est aussi radicale que rapide pour celui que François Hollande avait un temps pressenti pour lui succéder à la tête du PS.

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Il y a deux ans, en pleine période de campagne présidentielle, il avait reçu pour mission du PS de rédiger un pamphlet sur le projet présidentiel de Nicolas Sarkozy. Le PS avait alors publié une brochure dans laquelle Eric Besson décrivait le concurrent du PS en "néo-conservateur américain à passeport français".

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Quelques semaines plus tard, Eric Besson quittait le PS, ulcéré par les propositions économiques de Désirdavenir Royal.
Eric Besson publia alors un livre sans concession, "Qui connaît Mme Royal ?" (cf. ci-contre en colonne de droite), pour mettre en garde l’électorat contre les risques d’un vote Royal, puis il monta même à la tribune d'un meeting UMP à Dijon, sur les terres du Frère Rebsamen, celui qui dit 'Amen' à l'amère Royal.

> Il fut promu après la victoire de Nicolas Sarkozy secrétaire d'Etat à la Prospective et à l'Evaluation des Politiques publiques, portefeuille auquel s'ajouta en mars 2008 l'Economie numérique.
> Il crée parallèlement son club, les Réformistes, et invite à son lancement l'ex-Premier ministre britannique Tony Blair, auquel il compare volontiers Nicolas Sarkozy.
"Besson, il est très bon", a confié récemment Nicolas Sarkozy à quelques journalistes.

Si ce n’est pas l’avis de Sa Cynique Majesté Royal, la Ch’tite Aubry en revanche regrette sans doute la fuite des cerveaux du PS.
Est-ce à dire que ceux qui restent au PS sont sans avenir ?

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