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dimanche 1 février 2009

Une enquête révèle une baisse significative de niveau en CM2

Sur vingt ans, le niveau scolaire a effectivement baissé

Les hussards de la république ont mal tourné
“Dormez en paix, bonnes gens !”…
Les instits, promus profs par volonté d’uniformisation égalitariste, et les profs de collège et de lycée se sont reconvertis en sergents du guet et ce faisant sont donc retournés plusieurs siècles en arrière.
Leur mission acceptée, avant de s'auto-détruire, (ils étaient alors encore des fonctionnaires républicains), les sergents du guet effectuaient des rondes en ville pour veiller au bon endormissement des masses laborieuses, au cri de rue, apaisant celui-là, de “Dormez en paix, bonnes gens !”… pour éloigner les voleurs. Les lanterniers, puis plus tard les allumeurs de réverbères, furent chargés de l’éclairage public, bien avant que les profs ne soient chargés d’éveiller le public des enfants par leur savoir. Mais lorsque nuitamment, le chercheur Philippe Meirieu, un voleur de savoirs, passa par là, les sergents du ‘guet’-savoir avaient à nouveau reçu de la FSU la charge d’endormir le peuple des enfants et des parents. Des illettrés sont plus soumis aux pressions; “Dormez en paix, bonnes gens !”…, le niveau scolaire ne baisse bas ; même qu’il s’élève ! La foi de charbonniers des parents du sérail de la FCPE fit le reste et les responsables qui tentèrent de faire de la résistance aux maths nouvelles ou à l’effacement du maître au profit de « l’apprenant » au centre du « système éducatif’, furent fustigés et qualifiés de conservateurs rétrogrades qui refusaient la marche forcée dans « le sens de l’histoire ». La « vigilance citoyenne » était en avance sur son temps, mais surtout, elle n’était pas labellisée « made in IUFM » puisqu’elle défiait le dogme vertueux de l’égalité des chances pour tous, alors elle était bâillonnée.

Ce fut donc le retour du falot ou porte-flambeau qui arpentait les rues de nuit, une lanterne à la main, mais bientôt aussi bien de jour, à la radio comme à la télévision et dans la presse dévotes : il offrait de raccompagner les gens chez eux contre un peu de monnaie et les endoctrinait, tout en les prévenant contre les attaques sporadiques des représentants de la classe dominante, ennemie du peuple. Le marchand de sable n’avait plus qu’à accomplir son œuvre, tandis que le boulanger exerçait son métier, jadis vanté par le poète, mais désormais parce que l’Education Nationale ne lui avait pas donné sa chance...

Or, voici qu’à son réveil, le Français, inquiet de la crise et menacé par Sarkozy, entend cette terrible nouvelle qui lui avait été cachée pendant des lustres de domination obscurantiste de la gauche.

Le niveau des élèves de CM2 a baissé de manière "significative"

En seulement dix ans, entre 1997 et 2007, les savoirs fondamentaux ont reculé, à la fois en lecture, en calcul et en orthographe, selon une enquête réalisée sur des tests réalisés en CM2 à vingt ans d'intervalle et publiée par le Ministère de l'Education nationale. Suspecte par essence, du seul fait qu’elle fut menée par le ministère , cette enquête n’a pourtant pas investigué les dix ans qui précédèrent. C’eût été une provocation, aussitôt dénoncée par la gauche alors au pouvoir. Le ministre ne peut donc être accusé de chercher des poux là où il est pourtant assuré d’en trouver déjà… Aujourd’hui, le "ministre vigilant" peut seulement être accusé de vouloir faire la lumière sur l’obscurantisme répandu par les pédagos barbus de la gauche … Mais au point où en est arrivée la mauvaise foi de l’opposition, tout est possible ! Le jour s’est levé maintenant, les enfants peuvent se raconter des histoires de sorcières et de loups d'éléphants ou de casseurs cagoulés. Jouer à se faire peur, c’est rigolo et c’est de nouveau sans conséquences ! La nuit en revanche, jusqu’à de prochaines élections, les monstres restent tapis dans le placard, sous le lit ou dans les gares. Prêts toutefois à resurgir avant les douze coups de minuit, à l’occasion d’une série de douze mobilisations syndicales.

Le niveau de CM2 a donc baissé en vingt ans
Et on ne nous l'avait pas dit?

L’opposition nie tout en bloc, y compris donc la baisse du niveau scolaire, puisqu'elle nie aussi bien ses échecs de la relance par la consommation qu'elle veut nous jeter dans les jambes.… Ne conseille-t-elle pas au gouvernement auquel elle veut du bien de réduire les taux de TVA, comme des pays voisins, bien que le Royaume qui l'a fait ait déjà constaté ses effets négatifs ?

En matière d'éducation et hors crise économique internationale, il aura donc fallu en effet des années à la pensée unique de la gauche pour convaincre les Français que tout était pour le mieux dans le meilleur des monde possible avec la FSU aux manettes Rue de Grenelle.

Contre le déni idéologique, pour la vérité des faits.

  • L'enquête du Ministère de l'Education révèle une baisse significative des performances des élèves dans les trois compétences qui font l'objet de cette enquête" baptisée "Lire, écrire, compter".

    La DEPP (Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance) a analysé les résultats des tests réalisés auprès d'un échantillon d'élèves de la fin de CM2. Les épreuves de 1987 ont été reprises à l'identique en 2007, à l'exception de certaines questions de calcul devenues hors programme.
    A noter que, contrairement aux allégations démagogiques du SNUipp (FSU), reprises par la presse également militante, le ministère sait pratiquer des évaluations, qui tiennent compte des programmes en vigueur et de leur état d’avancement en cours d’année, lorsqu’elle fait procéder à des évaluations, comme actuellement celles de CM2, sabotent pourtant des instituteurs politisés, fonctionnaires hors la loi.
  • L’étude de la DEPP
    Selon cette enquête,

    - en lecture
    , alors que les résultats étaient stables de 1987 à 1997, une baisse significative du score moyen a été observée entre 1997 et 2007, plus prononcée pour les élèves les plus faibles. "Deux fois plus d'élèves (21%) se situent en 2007 au niveau de compétence des 10% d'élèves les plus faibles de 1987", constate ainsi la DEPP.

    - La situation est différente en calcul:
    de 1987 à 1999, une baisse importante des performancesa été observée, touchant tous les niveaux de compétences ;
    puis, de 1999 à 2007, les résultats ont stagné.

    - Concernant l'orthographe, le nombre d'erreurs constatées a significativement augmenté de 1987 à 2007. "La même dictée a été proposée aux élèves de 1987 et de 2007, à partir d'un texte d'une dizaine de lignes (85 mots et signes de ponctuation)", explique le ministère.
    "Le nombre d'erreurs (nombre de mots mal orthographiés ou de ponctuations erronées) a augmenté en moyenne: de 10,7 en 1987 à 14,7 en 2007. Le pourcentage d'élèves qui faisaient plus de quinze erreurs était de 26 % en 1987, il est aujourd'hui de 46 %. Ce sont principalement les erreurs grammaticales qui ont augmenté: de sept en moyenne en 1987 à onze en 2007", souligne la DEPP.

    Lien du ministère sur le net

    C’est la faute aux suppressions de postes ?
    Ils n’ont fait que grossir sur la période étudiée !…

    Dans son immense mauvaise foi, l’opposition nie dans le même temps la baisse des effectifs élèves.
    Une proche parente, mais de la génération précédant Philippe Meirieu et la dérégulation par la cogestion, témoigne des résultats obtenus malgré les effectifs de sa ‘section des grands’ de maternelle : cette ancêtre méritante a enseigné à 45 élèves à la fois. De quoi faire hurler nos délicats ‘professeurs des écoles’ formatés mais déformés par les IUFM voulus par Jospin : en 2009, malgré leur niveau d’études théoriques, ils sont débordés par 26 gosses. Or, ses 45 petits (sans assistante) savaient lire et compter à la fin de l’année. C’était au siècle dernier, au milieu des années 65.
    Ce n’était plus une hussarde, ce n’était pas encore une « citoyenne vigilante »… Ce n’était pas non plus une éducatrice, autant dire une animatrice, mais une vraie enseignante, pleinement à temps plein, passionnée de pédagogie, dont ni les enfants, ni les parents n’avaient à souffrir de son engagement politique personnel.
    Les contribuables n’avaient pas de raisons de regretter l’investissement de leurs impôts dans l’enseignement.
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