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samedi 28 mars 2009

Couac socialiste : coup bas de Delors à sa fille Aubry

Delors pistonne Fillon à la présidence de la commission européenne

Invité de France-Inter, Jacques Delors, un ministre de l'Économie et des Finances (et du Budget) de Mitterrand, de 1981 à 1984, a proposé «ses» candidats pour la présidence de la Commission Européenne, à la grande surprise de sa Titine de fille.

Delors a-t-il attrapé le virus de l’ouverture ?

Le jeudi 26 mars, en direct sur l’antenne de France Inter, l’ancien président de la Commission Européenne a franchi un nouveau cap dans les stratégies foireuses. Interrogé par Nicolas Demorand sur son candidat favori pour la présidence de la Commission Européenne, Jacques Delors a évoqué un Français. Refusant d’abord de livrer un nom, il avoua.
Fillon et Juppé, les fils cachés de Delors
La première secrétaire apprit par la radio de service public que papa coopterait bien François Fillon à la tête de la Commission Européenne dont il fut lui-même un président respecté de 1985 à 1995. « Je verrais bien des gens comme François Fillon ou Alain Juppé ». Il ne justifie pas son choix, mais chacun reconnaît dans les deux élus les gènes « deloristes » d’une certaine austérité gestionnaire.
Avare de paroles, Delors ne déçoit jamais...
Certes, ce n’est pas la première fois que Delors marque des buts contre son propre camp. Il est même orfèvre en la matière.
Auteur d’une politique de « rupture » pendant la période dite de l’« état de grâce » : nationalisations (à 51%), dévaluations du franc, amélioration de l’efficacité des circuits de financement, et politique de relance, le ministre de Mitterrand marqua une première pause dans les réformes sociales qu’il proposa dès 1982, Jacques Delors encouragea le maintien de la France dans le Système monétaire européen (SME) et pratiqua une politique de rigueur. Il supprima, notamment, l'échelle mobile des salaires en 1982, ce qui eut pour conséquence la perte de pouvoir d'achat des français depuis cette date…
En décembre 1994, malgré les fortes pressions du PS, il refusa de se présenter à l’élection présidentielle de 1995, à laquelle Lionel Jospin échoua et que Jacques Chirac remporta avec 52,64% des voix.

Quel est le calcul du jour?

On est toujours trahi par les siens, pense le benêt.
Pas encore remise de son bide du Zénith, Martine Aubry, morose, attendait d'ailleurs un tout autre soutien paternel en ces temps difficiles.

Mais le vieux roué a compris que la politique de la contradiction permanente et du blocage inutile ne sont pas productifs, voire contre-productifs pour l’opposition dans l’opinion.
Dissocier le ticket gagnant Sarkozy-Fillon, c’est fragiliser l’exécutif et rendre service à Titine. Papa Delors dit donc haut et fort ce que la gauche ne veut admettre : le Président et son Premier Ministre forment une équipe victorieuse. Il a donc choisi de la faire éclater, non par l’invective, mais par la ruse.
Rien qu'un petit coup de pouce à sa fille, par esprit de famille au sens restreint, car, au sens large d’une aide au PS, il n’est pas assuré de tromper qui que ce soit. Bien tenté !

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