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lundi 9 mars 2009

Florence Cassez a-t-elle plus à craindre du côté français ou mexicain ?

Qui veut qu'« il rentre avec elle » ?

Nicolas Sarkozy plaide la cause de tous les Français
Aujourd'hui, Florence Cassez
Les enlèvements sont un fléau au Mexique, où l'on en dénombre 8 000 par an. L’opinion mexicaine est convaincue de la culpabilité de Florence Cassez condamnée pour complicité des activités de son compagnon d'alors.
Des associations de victimes d’enlèvements, comme le Mouvement blanc, ou des sénateurs , somment le président Felipe Calderon de résister aux pressions de Paris. Pour sa première visite au Mexique et en Amérique latine hispanophone, Sarkozy pouvait donc rêver d’un meilleur accueil…


Au cours de sa visite d’Etat d’une douzaine d’heures au Mexique, le président a enchaîné les rendez-vous politico-économiques
pour «donner un éclat majeur» aux relations entre les deux pays. Mais il a cependant évoqué avec son homologue mexicain le rapatriement de la jeune Française. Sur place, la presse, qui la croit coupable, dénonce cet interventionnisme, tandis que le Président français répète : « C’est un principe de droit français, on récupère toujours ses nationaux »
On comprend que l'intérêt de tous est la prudence

Certains défendent des idées et l'association des droits de l'homme mexicains sacrifient l'individu aux masses anonymes. Nicolas Sarkozy ne souhaite pourtant pas que les uns et les autres interfèrent dans le cas Florence Cassez et perturbent un voyage déjà par deux fois reporté.

L’Elysée en revanche se garde bien d’évoquer une erreur judiciaire et malgré les suggestions de plusieurs parlementaires français le suggéraient, Carla Sarkozy-Bruni ne rendra pas à la prison de Tepepan, où la Française de 34 ans clame son innocence et purge une peine de soixante ans pour enlèvement et séquestration. Nicolas Sarkozy pour sa part, respectera la justice et l’opinion mexicaines et ne demandera pas au président Calderon d’user de son droit de grâce.

Le président a mis le sujet sur la table hier dimanche soir, lors d’un déjeuner avec Felipe Calderon dans une hacienda de Placatecpan, près de la capitale, avant une visite aux majestueuses pyramides de la cité précolombienne de Teotihuacan (ci-dessous).
Le président mexicain avait lui-même émis l'hypothèse d'un transfèrement, évoquant mercredi la «possibilité» d'un rapatriement en France de la détenue. « Si on a un accord, ça peut aller vite », évalue l’Elysée, qui espère un transfert d’ici à « quelques semaines », à la fin des travaux d’un comité bilatéral.
Tout devait dépendre de Florence Cassez, qui avait à choisir entre un pourvoi en cassation, mais l’attendre plusieurs années, ou renoncer à être innocentée pour rentrer en France, où elle purgerait une peine de vingt ans de prison, en vertu d’un accord passé à Strasbourg (1986 ?) entre les deux pays. Or, le père de la Française, Bernard Cassez, a précisé que «Florence a pris la décision d'accepter le transfèrement» et de renoncer à ce pourvoir en cassation, espérant avoir bientôt des nouvelles du président de la République Nicolas Sarkozy à la suite de la rencontre entre le Président Sarkozy et le président Felipe Calderon.

Pourquoi certains Français sont-ils disposés à sacrifier Florence Cassez ?
Comment faire capoter la négociation


Entre rapatrier une concitoyenne et entraver les entreprises du Président, les rêveurs ne choisissent pas : c’est la haine qui l’emporte sur le « Aimez-vous les uns les autres » lancé par Sa Cynique Majesté Royal.

Ainsi, bien que son apôtre Valls ait l’amour débordant de l’Autre qu’elle lui a enseigné, et qu'il déclare sur Europe 1: "Je ne suis pas royaliste", Manuel, déplore mesquinement que le Président s’envole de France le vendredi pour une rencontre avec le Président mexicain le dimanche. Quand Sarkozy ne reste pas « les bras ballants », il « se dore au Mexique », selon l’opposition. Accessoirement, il signe des accords commerciaux et fait avancer la cause d’une prisonnière.


Plus grave, deux sénateurs et un Conseiller Général ont demandé au Président de la République «de reporter, voire d’annuler» ce voyage officiel au Mexique, dénonçant «l’affront» de la justice mexicaine ! «Alors que le président français a suivi personnellement l’évolution de ce dossier, annoncer à quelques jours de son voyage officiel une telle condamnation est non seulement un camouflet pour la France, mais aussi une provocation vis-à-vis du président français», ont affirmé Jean-Luc Romero, conseiller régional UMP d’Ile-de-France, et deux sénateur UMP en mal de notoriété,Alain Fouché (1942, Vienne) et Jean-René Lecerf (1951, ancien enseignant du supérieur, Nord)!

Militante, une certaine presse s’ingénie de son côté à envenimer la situation

  • D’une part, des media français ont prématurément révélé les tractations, au risque, ou avec l’intention de les compliquer et de nuire à la jeune française. Ce qui était une confidence de Carla Bruni-Sarkozy à ses proches jeudi soir: «Je pars ce soir pour le Mexique» a été révélé vendredi matin par l’agence de presse française. Et Libération commentait : « alors que les Français sont confrontés aux plans sociaux et à la baisse de leur pouvoir d’achat » et que « l’Elysée avait pourtant tout fait pour garder secrète cette escapade mexicaine ».
    A Paris et à Mexico, à l’ambassade de France au Mexique comme à Los Pinos (la présidence mexicaine), la consigne avait été passée de ne rien dévoiler des lieux de villégiature des Sarkozy.

  • D’autre part, cette presse malveillante là adopte le point de vue mexicain et s’interroge avec ses homologues: la question qui taraude LePost est de savoir si la France est colonialiste.
    Les media dévoués, dit-on, se font par exemple volontiers l’écho des mouvements mexicains hostiles au transfèrement. Voici un commentaire sélectionné de la presse locale mexicaine, La Jornada, qui reproche clairement à Nicolas Sarkozy son attitude "interventionniste et même colonialiste", qui n’a pas échappée aux transfuges du Monde.

    Florence Cassez pourra-t-elle un jour remercier la presse française ?

  • 1 commentaire:

    1. Comment peut-on vouloir supprimer l'année du Mexique en France et toutes les relations culturelles avec ce pays pour sauver aux frais du contribuable français une compatrite dont le train de vie semble être dopé par des activités plus qu'illicites...

      Quand on trempe jusqu'au coup dans des affaires criminelles et reconnu devant la loi complice d'enlèvement, de séquestration, de viol, de torture, de chantage et de demande de rançonnement, et que de nombreuses victimes vous reconnaissent comme ayant été leur bourreau pendant plusieurs mois, alors il faut assumer ses actes, repenser son réseau social et aussi comprendre qu'on puisse vous condamner à la prison.

      Il y a aussi 66 000 000 de français qui n'ont pas, comme Florence Cassez, un compagnon qui envoie par la poste des oreilles humaines accompagnées de prises de sangs et de demandes de rançons aux familles désemparées des victimes...

      - Quand une française aimerait prendre le pouvoir dans un pays (dont l'économie est basée sur la drogue et les pierres précieuses) et se fait enlever par un groupe, ça nous coûte 30 000 000 d'euros et les kidnappeurs sont les méchants...
      - Quand une française se fait arrêter pour enlèvement, c'est l'Etat qui la condamne qui est méchant...

      Bref, les français n'ont donc rien à se reprocher !

      PS : Heureusement (pour la diplomatie, maos pas pour nos impôts) que les présidents de certains Etats ne se déplacent pas à Paris à chaque fois que l'on condamne un de leur citoyens et demandent une extradition...

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