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dimanche 1 mars 2009

Nicolas Sarkozy en lice pour le Nobel de la Paix, parmi 205

Un Prix Nobel à un homme de droite, ce serait nouveau !

Les présidents américain Barack Hussein Obama et français Nicolas Sarkozy, figurent parmi les 205 personnes et organisations -un nombre record- pressentis pour le prix Nobel de la Paix, deux candidatures éminentes que les experts jugent toutefois trop prématurées pour aboutir.
"Nous avons reçu 205 candidatures, dont 33 organisations", a déclaré vendredi le directeur de l'Institut Nobel d'Oslo, Geir Lundestad. "C'est un nouveau record" après celui de 2005 lorsque 199 candidatures avaient été déposées, a-t-il dit.

MM. Obama et Sarkozy sont donc sur la liste des candidats cette année
L'identité des candidats est tenue secrète pendant 50 ans. Mais certains noms peuvent filtrer, par exemple si les parrains décident de lancer publiquement la candidature de leur "poulain".
Le fait d'être "nommé" n'a pas valeur d'adoubement de la part du comité Nobel qui décerne le prix de la paix, insiste toutefois M. Lundestad.
Des milliers de personnes --parlementaires et ministres, précédents lauréats, membres de certaines instances internationales, certains professeurs d'université et le comité Nobel lui-même-- sont habilitées à proposer une candidature.

Pour les experts, les chances de MM. Obama et Sarkozy de l'emporter ne sont pas évidentes
"Ils n'ont encore rien fait de très remarquable sur les questions de guerre et de paix", a déjà prévenu Gunnar Soerboe. Le directeur de l'Institut Christian Michelsen, spécialisé dans les recherches sur la paix et le développement, ne fait donc aucune différence entre celui qui assure « Yes, we can » et celui qui fait.
"C'est sûr que Sarkozy a été très actif sur la scène internationale, en
Géorgie ou au Moyen-Orient, où il a essayé de contribuer à mettre fin à la guerre de Gaza, mais il n'a pas encore à son actif de succès vraiment retentissant", a-t-il affirmé, comme si le « fuitage » de sa candidature n’avait qu’un seul but, celui de la casser dans l’œuf. .
"Avec le temps, s'il continue à enregistrer des succès, il pourrait devenir un prétendant crédible mais c'est trop tôt au jour d'aujourd'hui", a-t-il insisté.

L'Institut de recherche sur la paix d'Oslo (Prio) a lui aussi relativisé les chances des deux chefs d'Etat.
"Il est très facile d'être sur la liste des candidats. Il suffit de demander à un quelconque parlementaire de déposer une candidature en sa faveur", a souligné Stein Toennesson, le directeur de Prio.
"Souvent, les candidatures les plus intéressantes sont celles qui ne sont pas rendues publiques", a-t-il prévenu.

Parmi les autres candidats figurent l'ex-otage franco-colombienne Ingrid Betancourt et le dissident chinois Hu Jia, lequel semble avoir le profilé désiré.
La présence de ce dernier parmi les noms examinés par les cinq membres du comité Nobel risque de nouveau d'indisposer le régime chinois, qui réagit vivement à chaque fois qu'un de ses dissidents est présenté comme un possible lauréat, mais n’est-ce pas la fonction du Comité ?
Le prix Nobel de la paix conserve aujourd'hui une grande importance politique.

Certains prix ont en effet une valeur de désaveu de gouvernements qui déplaisent ou sont autoritaires, comme celle d'Aung San Suu Kyi en 1990 vis-à-vis de la junte birmane.
La crédibilité, voire la légitimité, de la distinction a pourtant été contestée, lorsqu'elle est revenue à des personnalités telles que Theodore Roosevelt, Anouar el-Sadate, Menahem Begin, Shimon Peres, Yitzhak Rabin, Yasser Arafat, Le Duc Tho et Henry Kissinger : choix parfois aussi sulfureux que partisans, à la différence de ceux d’Albert Schweitzer, Martin Luther King ou Mère Teresa.

Une autre candidature révélée est celle de la Coalition contre les armes à sous-munitions (CMC)
Elle a joué un rôle actif dans le traité d'interdiction de ces armes meurtrières, signé l'an dernier à Oslo (Norvège) par près de 100 pays. La première convention contre les bombes à sous-munitions s’inscrit dans la continuité de la convention d’Ottawa contre les mines antipersonnel. La guerre au Sud-Liban et l’utilisation massive par Israël de ces engins explosifs sur des zones habitées en 2006 ont servi de catalyseurs à ce traité. Or, les grands Etats producteurs comme les Etats-Unis, la Chine et la Russie, sont les grands absents de cette convention et ne sont pas des chouchous du Comité du Prix Nobel.

L'an dernier, la prestigieuse récompense avait été décernée à l'ancien président et médiateur finlandais Martti Ahtisaari. Vous connaissez ?
Ancien Président de la République (1994-2000, quand son pays adhère à l'
Union européenne) de Finlande (pays annexé par Staline), il est connu pour ses actions et ses médiations en faveur de la paix internationale.
En 2005, il est un des postulants pour le prix Nobel de la paix pour son action en Namibie et au Kosovo, mais le prix est remis à l'Agence internationale de l'énergie atomique et son directeur Mohamed El Baradei. En 2006, il fait à nouveau partie des favoris mais le prix échoit finalement à Muhammad Yunus.
En 2007, c’était Al Gore et le GIEC (groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat).
Mgr Desmond Mpilo Tutu (photo avec le dalaï-lama), c'était en 1984.


Le Nobel de la Paix prend une nouvelle orientation

Le fait que nous ayons élargi le concept de paix (en l'étendant à la lutte contre le changement climatique ou contre la pauvreté par exemple) contribue aussi à cet afflux", a-t-il précisé.

Le nom du ou des lauréat(s) sera annoncé en octobre, avec une remise formelle le 10 décembre, jour anniversaire de la mort d'Alfred Nobel, philanthrope suédois qui a inventé les prix Nobel mais aussi chimiste et industriel qui inventa la ...dynamite.

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