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vendredi 6 mars 2009

OTAN : PS et PC boycottent une réunion avec l’Elysée

L’opposition conservatrice résiste à l’effet Obama

L’opposition prend l’opinion à témoin : selon elle, l’omniprésident s’agiterait et déciderait de tout et tout seul. Les Français tomberont-ils dans le panneau de la com d’opposition. Qu'y a-t-il de vrai ?

Sait-on pourtant dans le public que l’Elysée encourage le dialogue ?

Jean-Louis Carrère, sénateur PS, explique que les sénateurs PS et PC ont boycotté le 4 mars 2009 une réunion «sans compte-rendu» avec deux conseillers de Sarkozy, au sujet de la réintégration de la France dans le commandement intégré de l’OTAN. Ainsi, l’élu socialiste révèle-t-il non seulement que l’opposition est bien consultée sur les grands enjeux nationaux, mais qu’elle bloque les échanges.
Le groupe PS, PC, et les eurosceptiques dans le sillage de Jean-Pierre Chevènement ont demandé au gouvernement d’organiser un débat sur le sujet avec un vote sur lequel le premier ministre envisage d’engager la responsabilité de son gouvernement.

Interprétations

L’opposition républicaine justifie son mépris du dialogue avec le conseiller diplomatique de l'Elysée, Jean-David Levitte, et l'amiral Edouard Guillaud, un autre conseiller de l’Elysée : « Les collaborateurs de l’Elysée ne sont absolument pas responsables devant le Parlement. » , disent-ils, comme si l’entretien devait se substituer à la discussion parlementaire.

L’opposition privilégie la manipulation de l’opinion sur le débat d'experts :en effet, l’argumentaire populiste de la gauche réactionnaire passe mieux par la propagande médiatique que par la raison. Jean-Louis Carrère y ajoute même une dose de subjectivité qui ne comble pas le vide de la démonstration. « Ils sont complètement à la ramasse. Ils n’ont plus la cohésion suffisante pour justifier les politiques qu’ils mettent en œuvre. Et ce qui se passe par rapport au Parlement est très grave. » Le sénateur socialiste s'y connaît en cohésion de parti et le communiste en liberté de pensér ! Carrère préfère donc s’écarter aussitôt du sujet pour polémiquer: « Entre la limitation du droit d’amendement et le fait d’envoyer les conseillers du Président, c’est vraiment la négation de la Constitution. »

Alors que les deux ex-premiers ministres, Villepin et Juppé, dénoncent la volonté présidentielle de réintégration de la France dans le commandement militaire intégré de l’OTAN, le vote au Parlement confirmera-t-il la promesse socialiste de désunion de la majorité ou soulignera-t-il plutôt l’outrance dans la présentation de la réalité par ce socialiste malveillant ?

Que reste-t-il de l'effet Obama?

Au-delà des sympathies socialistes pour Barack Hussein, Obama reste Américain…
Selon la gauche, la réintégration de la France dans le commandement intégré de l’Otan met en péril l’indépendance de la France, « parce qu’on sait tous [‘tous’ ? Encore une simplification !] que l’OTAN est dirigée [et financée] par les Etats-Unis en grande partie. Le problème est qu’il ne faut pas réintégrer l’ OTAN avant d’avoir constitué un pôle de défense européen. »

La politique étrangère de la gauche s’appuie sur la droite

Ce qu’a écrit Alain Juppé, ou dit Villepin à ce sujet, correspond tout à fait à la position de sagesse qui semble convenable pour la France. C’est-à-dire qu’on ne dit pas non à la réintégration dans le commandement militaire intégré de l’OTAN, mais pas comme ça. On met la charrue avant les bœufs. »

La gauche a peu de foi en l’U.E…
Selon le vieil instituteur socialiste né en 1944, et vice-président du Conseil Régional d'Aquitaine, « notre crainte, c’est qu’au bout du bout, l’Europe ne s’engage pas dans la défense européenne, se croyant protégée par la défense américaine. La gauche n’est pas seule à protester. Les vieux gaullistes [les ‘vieux’, ce sont Juppé, né en 1945, et Villepin, né en 1953] et une partie de la majorité ne sont pas d’accord avec cette réintégration. Sans eux, que deviendrait la gauche ?
A la veille des Européennes de juin 2009, la question ne se pose plus de savoir quel crédit l'opposition accorde à l'Europe dans sa capacité à organiser sa défense commune...

Mais, puisqu’« au bout du bout » le débat et le vote auront bel et bien lieu au Parlement, ces faux-fuyants et ce refus de parler avec les conseillers de l’Elysée sont-ils faits pour complaire à une portion de la droite ?
Tout compte fait et "au bout du bout", Barack Obama n'inspirerait-il pas plus confiance que G.W. Bush ?

1 commentaire:

  1. De toute façon , la gauche est antitout et à jamais contre sakozy

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