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dimanche 8 mars 2009

USA: que donne le plan massif d’Obama qui inspire le PS ?…

…A part impressionner la gauche française ?

Lorsque le Président Sarkozy travaille au retour de la France dans l’OTAN, son opposition de gauche dénonce le risque de dépendance de notre défense à l’Oncle Sam.
Face à la crise économique internationale, notre opposition républicaine n’a en revanche rien de mieux à proposer que ce que le gouvernement ne met pas en œuvre et, en toute logique, s'aligne sur les Etats-Unis. N’importe quel plan de relance étranger serait toujours supérieur au plan français et pour notre gauche celui d’un président démocrate, tout Américain qu’il soit, serait l’alternative à suivre. L’effet Obama ? L’impact du métissage sur l’économie internationale : ainsi, la lutte contre la vie chère aux Antilles… C’est la voie unique qui s’impose à une gauche aberrante, en déficit de crédit, d’idées et de volonté commune. Mais indépendante !

Le PS est-il justifié dans ses choix?
Le 5/01/09, Obama annonçait d’abord un plan de relance de 310 milliards de dollars de baisses d'impôts.
Le 27/01/09, son plan passait désormais à 887 milliards de dollars après l'adoption d'une nouvelle enveloppe de réductions d'impôts. Une intervention massive de l'Etat dans l'économie, comme la souhaite l’opposition, toutes proportions gardées, peut-être.(lire TF1-LCI: Obama se fait le héraut de l'intervention de l'Etat).Soulignant l’urgence de la situation, il lançait alors un «. "J'espère que nous saurons tous mettre la politique de côté et faire ce qu'il faut pour les Américains", qu’aucun Français n’imagine dans la bouche de la Ch’tite Aubry ou de Désirdavenir Royal. Est-ce concevable pour eux, d’ailleurs?
Le 17/02/09, le gigantesque plan de relance Obama, en fait de 787 milliards de dollars, représentait selon lui le "début de la fin" de la profonde crise économique traversée par les Etats-Unis et pose les fondations d'"un changement réel et durable pour les générations à venir".

La gauche française se levait pour Barack Hussein
Mais elle ne veut pas savoir que, selon la Maison Blanche, un délai d'un mois environ devrait s'écouler avant que les premières sommes ne soient débloquées.
De plus, certains économistes estiment que ce plan arrive trop tard pour avoir un effet sur l'activité …en 2009. La France, du fait de son Président "aux bras ballants", selon l'amère Royal, a-t-elle subi les mêmes inconvénients ?

Obama en est, début mars, à faire le pari de la confiance …à long terme.
Ceux qui s'attendaient à un choc de confiance, façon Roosevelt en 1933, en sont pour leurs frais. Six semaines après son arrivée à la Maison-Blanche, Barack Obama affiche une cote de popularité qui fait rêver, supérieure à celles de Reagan et Clinton à leurs débuts, mais ce qui compte, la confiance, se fait désirer.
Au lendemain de son discours devant le Congrès, le 24 février, ce qui est interdit au Président français, le Washington Post s’extasie devant un «message historique, équilibrant sens de l'urgence et optimisme» et le New York Post se pâme : «Super-Cool Obama se montre à la hauteur.» Selon un sondage Gallup, 41% des Américains (et 57% de ceux qui ont écouté le discours) s'affirment plus confiants. Mais la Bourse dévisse le lendemain et le surlendemain. Et l'indice de confiance des consommateurs du Conference Board, créé en 1967, affiche son plus bas niveau historique.
A la place d'Obama, le PS aurait réussi l'électrochoc !
Les raisons d'optimisme se font plutôt rares des deux côtés de l’Atlantique et comme F. Fillon dont se gausse notre presse intelligente mais insolent, Obama ne peint pas une situation embarrassante en rose, à cette différence que les Républicains américains ne sont pas les socialistes français et qu’ils ne cherchent pas à soulever un « vent de révolte » et à embraser la situation.
Les socialistes français soutiennent-ils des mesures du plan Obama devenu loi, qu’ils critiquent en France, et qui soutient les banques et l'industrie automobile US ?

Et que donne la relance Obama qui ravit la gauche française ?

  • D’abord, les Etats-Unis ont connu un nouveau mois terrible pour l'emploi en février, après deux autres catastrophiques, faisant monter le chômage à 8,1%, son plus haut niveau depuis 25 ans, sans perspective d'amélioration à court terme.
    651.000 emplois ont été détruits en février, ce qui était conforme aux attentes des analystes. Mais le ministère a revu en forte hausse son estimation du nombre des postes détruits au cours des deux mois précédents: 655.000 en janvier (au lieu des 598.000 annoncés), et 681.000 en décembre (au lieu de 577.000), ce qui en fait le mois le plus noir pour l'emploi aux Etats-Unis depuis octobre 1949. Des millions d'Américains vivent à présent dans la crainte d'être les prochains à perdre leur travail, et ce n'est pas un avenir que j'accepte pour les Etats-Unis d'Amérique.
  • Ensuite, le constructeur automobile américain General Motors a affirmé vendredi qu'il continuait à préférer se restructurer sans la protection de la loi sur les faillites, alors que le Wall Street Journal affirmait que l'idée d'une faillite faisait son chemin parmi ses dirigeants.
  • Autre indice et exemple d’effet cascade, AIG, l'ex-géant américain de l'assurance mondiale négocierait avec le suisse Zurich Financial Services (ZFS) pour lui vendre son activité d'assurance auto aux Etats-Unis, d'après la presse. Une opération destinée à rembourser les autorités américaines qui ont renfloué AIG à l'automne 2008.
  • Tous les secteurs de l'économie sont frappés, à l'exception notable de celui de l'éducation et des soins de santé (comme depuis plusieurs mois) et du secteur public. Sinistrée depuis plus de deux ans, l'industrie américaine a perdu 276.000 emplois en février.
    Le secteur tertiaire, qui emploie près de 85% de la main-d'oeuvre non agricole, a intensifié ses pertes, supprimant 375.000 postes de travail, après 276.000 en janvier.


    Une gauche française bornée par l’idéologie et la haine
  • Le socialiste Julien Dray n’affiche pas l’auto-satisfaction du PS
    Julien Dray désapprouve
    le contre-plan de relance socialiste et le juge "classique", ce qui n'est donc pas le cas de celui du gouvernement.

  • A propos de son protectionnisme, PaSiDupes a souligné le risque américain sur l’économie française
  • Libération s’inquiétait dans son style particulier:
    « La situation économique aux Etats-Unis vire à la mauvaise série B, rayon grand frisson horrifique. Entre Scary movie pour ceux qui y trouve à en rire, et Freddy, les griffes de la nuit, pour les amateurs de cauchemar »… « Question ? Si d’autres banques plongent, la Maison Blanche, qui a bâti son budget 2010 sur une prévision (optimiste) de récession de 1,2 %, tiendra-t-elle le cap ? » (28/02/2009 - Lire plus…)

  • Comment fait-on pour grandir,
    quand on est socialiste ?

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