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lundi 20 avril 2009

PaSiDupes demande pardon pour la Toquée Royal, mauvais patron

La « république juste » condamne Désirdavenir Royal en appel

Sa Cynique Majesté Royal ne sera pas séquestrée par ses employées

La justice de France a volé à son secours avant qu'elle ne soit « retenue » par des salariées en « colère saine ». La socialiste refusait de leur payer leur dû. Mais, jeudi 16 avril,
la Cour d'appel de Rennes a rendu une décision condamnant la candidate socialiste battue à l'élection présidentielle à verser plusieurs mois de salaires non payés -depuis 14 ans- à deux de ses attachées parlementaires, ayant travaillé pour elle entre 1995 et 1997.

Plus de dix années de procédure nécessaires pour faire cracher la candidate de la gauche sociale

La patronne socialiste, mais indigne, a longtemps résisté à la justice républicaine, sans que le MEDEF n'y fût jamais pour rien
. Elle est désormais obligée de s'acquitter des rémunérations de deux de ses anciennes collaboratrices. Pierre Bergé, le multi-milliardaire du luxe et socialiste des riches, va encore devoir cracher au bassinet.

-> Les deux assistantes, licenciées comme tous les autres attachés parlementaires en avril 1997 après la dissolution de l'Assemblée Nationale, affirmaient avoir pourtant continué à travailler pour Sa Cynique Majesté Royal sans recevoir les salaires correspondants.-au noir, donc- durant la campagne électorale des élections législatives de 1997, puis jusqu'en juillet, après son entrée dans le gouvernement Jospin.
Elle était alors devenue ministre déléguée à l'Enseignement scolaire : un exemple vivant de civisme pour les enfants des écoles...
N'est-elle pas pourtant du nombre de ceux qui considèrent que les ministres gagnent assez et ne devaient pas être augmentés?

-> Les salariées victimes de cette patronne socialiste, mais néanmoins indélicate, voire anti-sociale, avaient saisi en 1998 le Conseil des prud'hommes de Niort. Le début d'une procédure judiciaire qui durera dix ans, les prud'hommes n'ayant d'abord accédé à leur demande que sur une période d'environ trois semaines, le temps de la campagne électorale.

-> En 2001, Désirdavenir Royal fut déboutée de la plainte pour « diffamation » qu'elle avait osé déposer contre ses anciennes collaboratrices qui portaient plainte au pénal pour « recours au travail clandestin ». Mais en 2003, un juge qui ne devait certes pas être encarté au Syndicat de la Magistrature (SM) offrit à l'amère Royal un non-lieu.
Le 16 janvier 2007, le non-lieu fut cassé par la Cour de cassation qui condamna la bonne patronne Royal à payer 2 500 euros aux plaignantes, dans l'attente d'un nouveau procès. Il faut bien que les pauvres gens vivent.


-> Exploitées et insatisfaites, les victimes avaient dû saisir la Cour d'appel de Poitiers
qui, en février 2005, avait confirmé cette décision.«Je suis entièrement satisfaite de la décision de justice qui a reconnu qu'il y avait licenciement abusif. Je voulais juste récupérer mes bulletins de salaires et la somme correspondante», a déclaré l'une des ex-assistantes, Evelyne Pathouot. Ce n'est absolument «pas une vengeance envers Mme Royal», a-t-elle poursuivi.

L'arrêt avait ensuite été cassé en … janvier 2007 par la chambre sociale de la Cour de cassation, parce que la Cour d'appel n'avait pas pris en compte de nouvelles pièces versées par les deux plaignantes. L'affaire avait alors été renvoyée devant la Cour d'appel de Rennes. La patronne anti-sociale mais 'droit dans ses bottes' était alors le produit d'appel de la gauche exsangue et le juge soucieux de sa carrière.

-> De Niort à Poitiers et Rennes, en passant par la Cour d'Appel et la Cour de Cassation, et même les Prud'hommes, Sa Cynique Majesté Royal occupe les tribunaux plus que quiconque, sans compte les procès contre la presse. Etonnez-vous qu'elle soit aussi contre la réforme de la carte judiciaire ! L'amère de Melle n'a jamais assez de juridictions et pendant qu'elle les harcèle, les petits justiciables attendent et se plaignent du gouvernement...

Des maltraitances socio-professionnelles qu'Evelyne Pathouot a relatés dans un livre, «Ségolène Royal, ombre et lumière», paru le 8 février 2007 en pleine campagne électorale pour l'élection présidentielle.
L'ancienne assistante y raconte notamment comment, après son arrivée au gouvernement comme ministre déléguée à l'Enseignement scolaire, Sa Cynique Majesté Royal proposa à ses deux collaboratrices de Melle de les embaucher sur le budget de … l'Education Nationale.
«Nous étions surprises, car nous ne comprenions pas, même avec la meilleure volonté du monde, en quoi notre mission de propagande ségoliste à Melle pouvait se rapprocher du service public de l'Education nationale. […]
La légalité de ces contrats était incertaine car, même ministre déléguée, Ségolène ne pouvait passer outre certaines règles de recrutement de la fonction publique». Les jeunes femmes refusent le contrat, songeant déjà à alerter la presse sur les «curieuses conceptions du droit social» de la nouvelle ministre.

Après ce nouvel épisode, Evelyne Pathouot décide de mettre un terme à sa collaboration avec Ségolène Royal. Plusieurs mois après, n'ayant toujours pas perçu ses derniers salaires, elle décide de saisir les prud'hommes.
Ainsi comprenons-nous mieux que la FSU n'ait pas assez de postes gagés et en réclame toujours plus pour ses oeuvres diverses (la Ligue de l'Enseignement, par exemple), mais encore faudrait-il que les élèves de la fédération de parents obsédés du cartable trop lourd, la FCPE, en profitent aussi, si peu soit-il...


La toquée du pardon est-elle contrite ?


Nous avons observé que l'amère Royal souffre d'un TOC, celui du pardon. Elle a eu une crise à Dakar, sous le soleil sénégalais (lien PaSiDupes) , puis une dizaine de jours seulement plus tard, dans la fraîcheur parisienne pourtant. Elle adressa une lettre à Zapatero, premier ministre socialiste espagnol, sur la foi d'un texte de Libération, qu'elle tronqua et exploita à des fins douteuses. (lien PaSiDupes)

Rama Yade a quelque difficulté à pardonner à l' "incontournable" baveuse du paysage politique français suite à sa 'bavure' sénégalaise. (lien PaSiDupes) Mais nous devons néanmoins faire un effort de pardon, considérant qu'elle ne dispose probablement pas de toutes ses facultés mentales. Après tout, chacun sait que ses troubles remontent à l'enfance et qu'elle n'en finit pas de tuer le père (lien PaSiDupes)

Alors que Moscovici n'a pas la générosité facile (lien PaSiDupes), Xavier Darcos n'y est-il pas parvenu? (Lien PaSiDupes)

Or, suite à un empêchement passager qui lui interdit de faire elle-même de nouvelles excuses depuis sa chambre d'isolement d'une clinique parisienne (anonyme, comme il se doit, et nous floutons le nom 'Clinique Aimez-vous les unles autres') qui, de source officieuse, lui prodigue des soins médicaux intensifs,
nous nous arrogeons le droit de présenter les excuses de la France profonde des défavorisés pour les refus réitérés de la Toquée Royal de payer les petits salaires de ses employés.
Nous nous engageons pour elle à payer les intérêts des sommes non versées pendant toutes ces années d'arrogance et de mépris qui font remonter à nos lèvres le dégoût et soulèvent nos coeurs du 'vent de la révolte ».


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