POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mercredi 22 avril 2009

Salariés de Continental: saccage de la sous-préfecture de Compiègne

Nous règlerons la note, bien que la crise soit pour tous
Menés par la CGT, des salariés de l'usine Continental de Clairoix (Oise) ont saccagé mardi 21 la sous-préfecture de Compiègne après la décision de la justice française qui les a déboutés de leur demande de suspension du plan de fermeture du site.

Les réactions au saccage

"Les salariés ont saccagé la sous-préfecture de Compiègne où ils attendaient la décision", a déclaré Ralph Blindauer. Un bâtiment de l'usine a été également endommagé, a-t-on précisé de source syndicale.
VOIR et ENTENDRE



  • La CGT justifie et menace
    Le délégué syndical CGT, Xavier Mathieu, qui participait au saccage, a confirmé que des salariés de cette usine de la filiale française du fabricant allemand de pneumatiques avaient mis à sac en un temps éclair le bâtiment public à l'annonce du jugement, ainsi que le pavillon d'accueil de l'usine de Clairoix.

    "Ce sont des gens en colère", a-t-il justifié. "Pas du tout des voyous", assure -il même, d'autant plus objectivement qu'il était sur place . Selon la CGT, les salariés s'attendaient à obtenir gain de cause devant le tribunal et s'étaient rendus à la sous-préfecture de Compiègne dans l'attente du jugement. Ils se faisaient justice eux-mêmes, mais se sont retournés non pas contre le tribunal, mais contre la préfeture...
    "Aujourd'hui, les gens [ce ne sont plus des camarades ] ont voulu montrer qu'on ne se laissera pas faire, les gentils 'Conti' sont devenus des lions", a-t-il mis en garde par la suite sur LCI. Dans la soirée, le gouvernement, tout en condamnant "des actes injustifiables", a proposé une médiation.
  • Le Premier Ministre
    « Il y a une très petite minorité à Continental qui rend les choses très difficiles », a déclaré François Fillon, qui était l'invité de la matinale de la radio France Inter.
    "Même les organisations syndicales ont du mal à jouer leur rôle plein de médiateurs dans cette crise en raison de cette minorité très agissante, très violente, pour laquelle, je le dis clairement, s'agissant des violences qui ont été commises hier, il y aura des poursuites", a dit le Premier ministre.
    "On tend la main à une majorité des salariés mais jamais un chef de gouvernement ne pourra accepter que l'on casse leslocaux d'une sous-préfecture", a-t-il précisé.
  • MAM condamne ces débordements
    La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a condamné les "dégradations" commises à la sous-préfecture de Compiègne.Dans un communiqué, la ministre "déplore ces débordements portant atteinte à des bâtiments et biens publics". "Dans le dossier difficile du site Continental de Clairoix, l'Etat s'est toujours engagé pour faciliter le dialogue social et aider à la recherche de solutions", assure la ministre." Michèle Alliot-Marie, tout en comprenant la détresse et l'inquiétude des salariés de l'entreprise, rappelle que de tels agissements ne sauraient être tolérés, et assure que tout est mis en oeuvre pour en identifier les auteurs".

  • Le secrétaire d'Etat à l'Industrie, Luc Chatel, a dénoncé "avec la plus grande fermeté le saccage de la sous-préfecture de Compiègne", pour laquelle, a-t-il dit, le préfet de l'Oise a déposé plainte.
    Sur le dossier de Continental, Luc Chatel a offert la médiation des pouvoirs publics pour le retour du dialogue entre les salariés et la direction.
    "Ce soir, j'ai proposé que l'Etat, que le gouvernement se mette à la disposition des deux parties pour organiser une médiation sur un accord de méthode", a-t-il dit. Il propose que des représentants des deux parties soient reçus à Bercy par son directeur de cabinet adjoint à partir de mercredi.
    "Sur les questions de restructuration industrielle, le rôle de l'Etat, c'est d'être un médiateur, un facilitateur", a-t-il souligné.

    Les Conti s'adressent enfin aux responsables allemands

    Le fabricant allemand de pneumatiques a annoncé le 11 mars son intention de fermer les sites français de Clairoix et allemand de Hanovre qui emploient respectivement 1.120 et 780 personnes, pour réduire sa production de pneus en Europe.

    Les salariés de Clairoix ont prévu de se rendre jeudi à Hanovre au moment où se déroulera une assemblée générale des actionnaires du groupe pour manifester en compagnie de leurs collègues allemands.
    Ils ont réservé 1.100 places de train mercredi soir (autant que de salariés menacés), soit 14 wagons, de source syndicale.

    Les syndicats contestent l'argumentation de la direction qui argue de la crise et de la chute des marchés qui entraînent une surcapacité de production et donc de compétitivité.
    "On est face à un problème d'effondrement du marché qui place Continental dans une situation de surcapacité de production", a précisé un porte-parole du groupe .
    "En Europe, on est passé de 7,5 millions à 15 millions de pneus en surcapacité entre décembre et mars", a-t-il ajouté.

    Obligations légales remplies par la direction

    Les salariés de Continental demandaient la suspension ou l'annulation de la procédure de fermeture de l'usine de Clairoix dans l'Oise, ont été déboutés "sur tous les points".

  • "C'est le pire scénario, nous sommes catastrophés", a déclaré Pierre Rubeck, délégué syndical central CFTC et secrétaire du CCE. Pour un porte-parole de la direction, "le tribunal a reconnu que Continental avait bien rempli ses obligations légales dans le cadre de la procédure d'information et de consultation des partenaires sociaux". "Les prochaines réunions du comité central d'entreprise, à commencer par celle de mercredi à Nice, peuvent donc avoir lieu", s'est félicité le porte-parole. L'équipementier allemand a annoncé le 11 mars la fermeture du site de Clairoix en France où sont employées 1.120 personnes.

    3 commentaires:

    1. C'est vrai ça, on réglera la note comme celle du "Parlement de Bretagne" à Rennes incendié par les Marins Pêcheurs qui n'ont jamais été poursuivis en justice.
      Comme celle du bureau d'une Ministre de la République, dévasté par une poignée d'agriculteurs identifiés mais jamais poursuivis en justice.
      Comme celle des nombreuses perceptions saccagées par des militants du CID-UNATI jamais poursuivis en justice !

      Bon week end.

      jf.

      RépondreSupprimer
    2. Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, article 35 :

      "Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs."

      Mes camarades, le temps est à la désobeissance et à l'insurrection pour nous liberer.
      Vive la Révolution, Vive la France

      RépondreSupprimer
    3. Le camarade précédent est un comique? (Je ne parle pas de Jacques qui se la pète!)

      Il fait référence à la déclaration des Droits de l'Homme de 1793 rédigée par les serial killers de la Terreur. Il pourrait le signaler, s'il est fier de se réclamer de ces cinglés sanguinaires.
      35 articles,c'est du lourd ! Et l'indication de cerveaux clairs et équilibrés?

      La Déclaration des Droits de l'Homme -à laquelle les êtres civilisés se réfèrent- est celle de 1789: elle est plus courte (moitié moins d'articles?) et universelle.

      Dommage que l'ultra-gauche n'avance que masquée de cagoules et anonyme...
      Elle ne trompe personne: seulement les malades.

      RépondreSupprimer

    Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):