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mardi 28 juillet 2009

Baisse du chômage: Moscovici refuse de "créditer" le gouvernement !

La droite n'est responsable que des augmentations du chômage...

Ce 'besoin de gauche'-là fait-il envie ?

Ce post-strauss-kahnien n'a pas un mot sur la consommation des Français: inutile de dire qu'elle est donc en hausse ! (LIRE un prochain article de PaSiDupes)
Le député PS du Doubs Pierre Moscovici a en reavanche beaucoup à (re)dire sur le chômage.<br>Mosco n'a pourtant pas pris beaucoup de risque en affirmant mardi 27 qu'il y aurait une "alternative" à la politique du gouvernement face à la crise. Il n'assure pourtant pas que le PS incarnerait cette alternative supposée. et qu'il ne fallait "pas la créditer particulièrement" de la baisse du chômage en juin, annoncée lundi. Le gouvernement n'est certes pas le seul acteur, mais qu'un responsable socialiste ne lui reconnaisse qu'un rôle secondaire, voire mineure, relève de la malveillance et du cynisme. Cet énarque estime-t-il en effet que les gouvernements n'ont de prise sur rien ?
"Je pense qu'il y a une alternative" à la politique du gouvernement face à la crise, a indiqué P. Moscovici interrogé sur ...France 2. Il oppose toujours les mêmes arguments en toutes circonstances: "Je pense que c'est une politique de relance extrêmement faible, une politique de traitement du chômage assez ponctuelle, et qu'il n'y a pas du tout une vigueur dans la relance de l'activité économique, ni par l'investissement (...) ni par la consommation", a-t-il ajouté en fin connaisseur de l'économie. Mieux que ses autres camarades socialistes, tel Bruno Julliard qui passa plus de temps en manifs qu'en amphi, il cumule avec aisance plusieurs DEA, aussi bien en sciences économiques qu'en philosophie !

En 1991, le sympathique socialiste dénigra déjà, mais c'était alors un camarade socialiste
, dans un réquisitoire contre la politique économique de Pierre Bérégovoy. Il est permis de s'étonner que Lionel Jospin n'ait pas fait de cet expert son ministre de l'Economie de 1997 à 2002. Encore ne l'a-t-il fait ministre délégué aux affaires européennes que par protection trotskiste.

Les dépréciations de Moscovici sont-elles honorables ?

Pour l'intarrissable Moscovici, "c'est une politique extrêmement injuste qui s'accroche à des acquis fiscaux qui sont ceux de l'été 2007, qui étaient tout à fait négatifs". Remonter à 2007, alors que la crise économique internationale ne sévissait pas encore, ne serait-il pas également malhonnête ?
Mosco est un mécréant chronique.
Il minimise éhontément en doutant "qu'il faille créditer [la politique gouvernementale] particulièrement de cette baisse du chômage, même si, ici où là, il y a peut être quelques mesures de relance ciblée de la consommation qui aient pu produire un effet temporaire". Ca sent la mauvaise foi à plein nez !.
Pour lui, il y a en revanche "un essor de l'auto-entreprise qui joue", dans cette "petite embellie". Vive les (petits) patrons ! Et tant pis pour les syndicats... C'est pour la bonne cause ?

Mosco est-il un vicieux ?

Après ce déni de la réalité et bien qu'il 's'accroche' à 2007, Moscovici s'évite toutefois le ridicule d'une énième mention du ...'bouclier fiscal' qui a déjà beaucoup servi.
Mais le malfaisant député ne peut se tenir. Il assure d'abord qu'il se réjouit de cette amélioration du taux de chômage qui ne doit pas plus à ses vertueux efforts langagiers qu'à l'action gouvernementale. Mais ensuite, attention la rhétorique basique, le socialiste reste sombre et communique sa saine angoisse, dans la droite ligne de la campagne de peur de Marianne : "même s'il faut craindre une rentrée sociale très difficile", ajoute-t-il, non sans malice primaire!

Temps des cerises ...sur le gâteau: dès juillet, Mosco a un fort désir de rentrée sociale !
"Je suis élu dans le pays de Montbéliard et je connais trois/quatre entreprises industrielles qui ont des warnings allumés de manière assez sévère ». Et bien que le phénomène soit annuel et l'argument éculé, il annonce qu' « il y a aussi l'arrivée sur le marché d'une génération qui sort de l'université". Impressionnante perspicacité de bon aloi...

Voilà donc de quoi mobiliser 24h/24h cet élu socialiste d'envergure nationale. Rêvant de pagaille noire, Pierrot Mosco préfère pourtant pagailler à contre courant dans les media en mal de copie en cette période estivale, plutôt que de soutenir les efforts des responsables de la majorité.
C'est le choix responsable de l'élu, quelque part en région Franche-Comté, au fin fond du département du Doubs, exactement à la Communauté d'agglomération du Pays de Montbéliard, représentant quelque 124 000 habitants. Peugeot et ses sous-traitants qui rapportent beaucoup au Pays de Montbéliard -lequel a basculé à gauche en 2008 pour le meilleur et pour le pire- ne devront compter que sur eux-mêmes et le gouvernement...

Rappel à la précarité des emplois électifs

Le 17 juin 2007, Pierre Moscovici a été réélu député avec 50,93% des suffrages, contre Irène Tharin, 49,07 %: l'UMP n'a pas alors été mauvais joueur, à la différence de la coalition PS avec l'alliance contre-nature des Verts de Dany-le-Rouge et du MoDem de Zizou-Bayrou (lire PaSiDupes), vaincus tous ensemble par Maryse Joissans à Aix-en-Provence.

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