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lundi 16 novembre 2009

Nouvelle poussée de l'amère Royal, tumeur maligne du PS

Ne construit-elle que son propre malheur ?
Sa Cynique Majesté Royal cherche-t-elle à entraîner le PS dans son naufrage personnel

La présidente picto-charentaise a déclenché lundi une nouvelle polémique au sein de sa formation pour occuper toute « sa place » au Parti socialiste
, se prévalant du soutien supposé des militants de 2007.

Reuters qualifie l'intrusion de la pique-assiette socialiste d' « apparition inopinée » , autant dire céleste, à une réunion du centre-gauche pourtant organisée samedi pour l'Espoir à gauche par Vincent Peillon à Dijon. Elle n'était pas la bienvenue, mais se croyant toujours indispensable, son irruption a outrageusement perturbé la fête et scellé pour longtemps la rupture avec ses anciens partisans.

Alors qu'elle se tenait au-dessus des contingences du quotidien socialiste depuis le congrès de Reims, où, au sortir de son frigo, elle avait été battue par Martine Aubry il y a tout juste un an, elle misait plutôt sur les dévôts de son association. C'est donc de façon aussi inattendue qu'intempestive qu'elle est descendue de son Olympe pour venir rappeler lundi à leurs "devoirs" d'allégeance les émancipés du courant "Espoir à gauche".
"Je suis là, je suis bien là", a déclaré l'arrogante Royal sur France Inter, niant avec force toute "solitude" politique pourtant manifeste. Il est vrai qu'elle se pose là ! "Qui me lâche? Où avez-vous vu cela", a-t-elle riposté, s'estimant "meurtrie" par les "déclarations agressives" du week-end.

Il faut donc lui dresser une liste incomplète de proches notoires qui n'ont pas tenu le coup
: Me Mignard ou le multi-milliardaire P. Bergé, l'acteur raté Besnehard ou l'insignifiante Aurélie Filipetti, le fameux gestionnaire François Rebsamen (Dijon), Gérard Collomb (Lyon) ou Jean-Noël Guérini (Marseille). «Elle a choisi sa ligne», explique Manuel Valls, qui ne la suit pas.

La teigne est une incomprise

Samedi, "je n'ai rien de fait de mal, je suis allée saluer les militants. D'ailleurs, tous ont été ravis de me voir", a assuré la présidente de la région Poitou-Charentes."Je ne sais pas si c'est la moutarde de Dijon qui a provoqué cette mini-crise de nerfs", a-t-elle ironisé.

A quatre mois des élections régionales de mars 2010, Désirdavenir Royal espère être encore présidente de région et s'en faire de nouveau un tremplin vers la présidentielle. Sur France Inter, elle a dénoncé "ceux qui peuvent avoir des ambitions personnelles et que je gêne peut-être un peu" au PS. L'ambition est ainsi son domaine réservé: l'échec donne des droits...

Le PS sature
Jack paraît effaré en effet

< style="COLOR: #ff0000">Vincent Peillon
a noté qu'elle a cherché à sacrifier la création d'une alternative à Nicolas Sarkozy sur l'autel de son ambition personnelle.
Aussi rassembleuse qu'elle se dise, pour lui, elle n'a donc pas les qualités requises pour être candidate en 2012. "
Pour gagner, il faut rassembler, avoir des idées et avoir de la constance", a-t-il fait valoir sur LCI.
Disant tout haut ce que pense tout le monde, il ajoute: "
Je crois aujourd'hui qu'elle désespère beaucoup de ceux qui avaient placé leurs espoirs en elle. Ségolène Royal ne pourra plus incarner demain une gauche victorieuse", ajoute-t-il dans Libération.

  • Manuel Valls, qui fut l'un des plus virulents soutiens de l'amère Royal, a jugé son attitude "absurde et (...) pathétique". "Ségolène Royal a un problème de cohérence et de crédibilité", a estimé le député-maire d'Evry sur Canal+.
  • Pierre Moscovici a déploré ces "colères médiatiques" qui ont permis à Sa Cynique Majesté Royal "de se poser en victime". "Personne n'y gagne", estime le député sur son blog.
  • Le député socialiste Jack Lang (ci-dessus) a fustigé dimanche l'attitude de l'amère Royal ce week-end à Dijon , estimant "qu'elle avait jeté une certaine forme de discrédit" sur le PS. "Cela fait un drôle d'effet quand vous revenez d'Asie ( mission en Corée du Nord ). Arrivé en France et à Paris et découvrir ce spectacle, on se pince, est-ce vraiment vrai que l'ancienne candidate à l'élection présidentielle a organisé tout ce tintamarre ? ", a lancé Jack Lang, invité du rendez-vous TV5Monde/RFI/Le Monde . "Est-ce vraiment vrai qu'à une réunion sur ce sujet très important qu'est l'éducation, on ait ainsi introduit le trouble", s'est interrogé celui pour qui "la passion personnelle du pouvoir et des médias ne doit pas aller jusqu'à créer ce désordre".

    Poil à gratter ou mélanome socialiste

    Depuis la fin de l'été, la présidente de Poitou-Charentes a pris les positions socialistes à contre-pied sur nombre de dossiers, de la taxe carbone à l'envoi de renforts militaires en Afghanistan en passant par le débat sur l'identité nationale.
    L'originalité limitée de ses prises de position a été mise au jour avec le référendum interne organisé en octobre, à l'occasion duquel Martine Aubry l'a privée en partie de son message politique sur la rénovation et l'organisation de primaires présidentielles au PS.

    Les socialistes qui se détournent d'elles se tournent ailleurs

    Certains se demandent encore si le PS peut exister sans produit d'appel ?
    Des militants nostalgiques de Charlety ou de Bercy rêvent encore d'un grand show promotionnel, mais d'autres réalisent combien le grand Guignol est destructeur. "Il n'y a pas de courant Ségolène Royal au Parti socialiste", a d'ailleurs tranché Vincent Peillon sur LCI.

    En organisant le dialogue avec des représentants des centristes du MoDem en vue d'une éventuelle alliance en 2012, le député européen avance aussi sur le terrain qu'elle avait exploré entre les deux tours de la présidentielle de 2007 sans réussir à séduire de sa verroterie la peuplade centriste en voie d'extinction .

    Le monde politique observe ce comprtement suicidaire

  • Depuis samedi, la direction du PS observe un silence embarrassé
    "Il ne faut pas comparer la vie des sensibilités et ce mauvais épisode et ce qui est en train de se passer avec Martine Aubry", a toutefois fait valoir Claude Bartolone sur Europe 1.
  • A droite, on regrette ce "spectacle" lamentable qui porte atteinte à l'ensemble du monde politique.
    "Ségolène Royal nous a fait un caca nerveux. Elle n'était pas la vedette, elle a donc trépigné pour avoir le feu des caméras et des spotlights sur elle", a regretté lundi le porte-parole de l'UMP, Dominique Paillé.
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