POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mercredi 31 mars 2010

L'hôpital va mieux quand il accepte de se soigner

Les syndicats pourraient bien y trouver une nanoparticule incendiaire

L'amalgame de la gauche sur les hôpitaux

Les uns soignent les causes du mal, les autres infectent le champ opératoire.
Depuis des années, les syndicats dérèglent la clim le climat social en milieu hospitalier avec le souci de la défense des intérêts catégoriels contre l'intérêt général. A chaque dysfonctionnement ponctuel successif, ils ont convaincu l'opinion que tout va mal partout. Bien que démagogique, la manoeuvre est aisée, puisque chacun, un jour ou l'autre, peut avoir à connaître une cause de mécontentement. La généralisation des problèmes de services d'urgence à tous les services, jusqu'aux mieux lotis d'entre eux, a convaincu que l'hôpital est malade. Le PS n'a eu qu'à se louer de la désinformation menée avec aisance par le Dr. P. Pelloux (lien PaSiDupes et le lien PaSiDupes sur la récupération de la mort du petit Ilyès), lequel a toujours été davantage relayé par les media (lien PaSiDupes) que le créateur même du SAMU, le Dr. Xavier Emmanuelli.
Le président de l'association des médecins urgentistes de France (Amuf, lien PaSiDupes), Patrick Pelloux, a dramatisé sa mutation en 2008 au SAMU de Paris. Bien qu'il ne soit pas propriétaire de son poste, le syndicaliste décrivit son dramatique transfert médicalisé de St Antoine à Paris comme le couronnement du "harcèlement" que subissaient ses activités syndicales aux urgences de l'hôpital Saint-Antoine. Quant le Dr Pelloux a mal à la gorge, la France entière tousse.


L'anesthésie est pratique courante et d'autant plus que l'opinion a toujours peur de souffrir au porte-feuille.
La fragilité de la population est facilement exploitable. Elle se persuade facilement que tout va mal et puisque dans l'opposition, la chair est faible, elle s'est laissée tenter à endormir l'opinion.
Relire ainsi PaSiDupes sur le canular du manque de lits de réanimation
Les syndicats d'infirmiers, de médecins et d'agents administratifs se sont ligués pour créer la confusion qui leur permettrait de tirer leur seringue du jeu, en même temps qu'ils rendraient service à l'opposition. Lire PaSiDupes

L'Ile-de-France socialiste, l'arbre pourri qui cache la forêt française

L'intox
En vérité, lentement bien que bruyamment, les hôpitaux réduisent leurs déficits.
Et la presse n'en fait pas ses titres...

  • Le Figaro: "Hôpitaux: situation financière meilleure", en France,
  • mais Le Monde: " Un rapport souligne les dysfonctionnements des hôpitaux de Paris. "En plein débat sur la réorganisation des Hôpitaux de Paris, un rapport de la chambre régionale des comptes d'Ile-de-France vient critiquer la gestion de …"
  • et trois titres copiés-collés enfoncent le clou: ils ne peuvent insidieusement noyer le bon dans le mauvais... et puis Paris n'est-elle pas le nombril de la terre ?
    " Le rapport explosif sur les Hôpitaux de Paris" Le Parisien
    " Un rapport explosif sur les comptes des Hôpitaux de Paris" Rue89
    " Rapport explosif sur les hôpitaux de Paris " France 2

    Or, ce qui est vrai de l'Ile-de-France ne l'est pas des autres régions.

    Les comptes explosifs des hôpitaux en... Ile-de-France

    L'AP-HP sous assistance respiratoire

    Contre-exemple du reste de la France, l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a vu son déficit presque quintupler en 2009, à 96 millions. Ce qui prouve, selon la ministre, « la nécessité de procéder à des réorganisations ».
    Les hôpitaux pourront-ils revenir à l'équilibre en 2012, comme l'a demandé Nicolas Sarkozy ? La gabegie est-elle involontaire et liée à l'état d'esprit, aux sur-effectifs et à l'incompétence, ou intentionnelle et liée à une volonté de casse du système à imputer aux pouvoirs publics ? S'agit-il de tenir jusqu'à la présidentielle ? L'opposition joue-t-elle avec notre santé pour rendre l'exemple de l'AP-HP symptômatique de la santé publique nationale ?

    Le retour à l'équilibre, les tendances actuelles « permettent de l'espérer », a assuré la ministre face au scepticisme pathologique des députés de l'opposition pourtant au bistouri en Ile-de-France. « Les risques de retour en arrière sont extrêmement limités », a estimé la responsable, 238 établissements ayant mis en oeuvre des plans de retour à l'équilibre pour contenir leurs coûts. La Fédération hospitalière de France (FHF), qui défend (?) les intérêts de l'hôpital public, attise les anxiétés en assurant qu'on ne pourra pas parvenir à cet objectif sans supprimer massivement des postes.
    Objectif: mettre l'abcès en culture pour qu'il soit à point en 2012.

    Le partage des responsabilités
  • L'Assistance publique - hôpitaux de Paris (AP-HP) est un établissement public de santé relevant de la ville de Paris (PS), qui exerce le rôle de Centre hospitalier régional pour Paris et la région Île-de-France (PS).
    => Commentaire de Rue89
    « Un rapport explosif de la chambre régionale des comptes d'Ile-de-France, relance la question de la réforme de l'AP-HP.
    Jours de RTT, congés maladie records, autonomie totale des praticiens hospitaliers, chefs de service en tête, boudant massivement ces tableaux de service qui permettent de savoir qui travaille… Personne ne semble vraiment piloter ce vaste navire. » Lien Rue89
  • Le président de la Fédération hospitalière de France (FHF) depuis 2004 est le socialiste Claude Evin, ancien ministre de Mitterrand, est connu pour ses lois de prévention contre la consommation de l'alcool et du tabac, mais aussi pour l'affaire du sang contaminé (1989-90). Roselyne Bachelot l'a fait nommer en Conseil des ministres du 30 septembre 2009 responsable préfigurateur de l'Agence régionale de santé pour l'Île-de-France. Il aura donc un rôle à jouer dans le rétablissement du malade hospitalier.

    La Cour des Comptes
    Cette chambre, qui contrôle les dépenses publiques, affirme que les établissements de l'Assistance Publique Hôpitaux de Paris, sont terriblement mal gérés : sur-effectifs, absentéisme, et gâchis. Son rapport s'inscrit dans le dossier déjà très explosif de la réforme de l'hôpital. Attendons-nous pourtant à des mouvements syndicaux avec le soutien de la presse militante et de l'opinion moutonnière.

    Les amalgames et raccourcis de la presse engagée abusent l'opinion

    =>
    L'AP-HP est administrée par un conseil d'administration
    de 52 membres présidé par le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë.
    Elle contrôle le directeur général assisté d'un secrétaire général. Ces deux personnalités sont nommées par décret en conseil des ministres et occupent des emplois dits « à la discrétion du Gouvernement ». L'AP-HP est soumise au contrôle général économique et financier de l'État qui ne décide pas de la politique hospitalière régionale.

    => Un bouillon de culture
    Le rapport souligne notamment les disparités entre Paris et les régions, : des médecins de province critiquent les "privilèges des parisiens". Lien audio RTL

    Commentaire de la direction de l'APHP : "Ce rapport démontre que nous avons encore des grandes marges d'amélioration en matière d'organisation". Plus la marge est grande, plus ça dure !
    Ce système de surveillance réciproque induit les lourdeurs administratives et les troubles intestinaux qui agitent le milieu.

    Les comptes des hôpitaux partout ailleurs

    Les chiffres de 2009 ne sont pas encore connus, mais la ministre de la Santé a annoncé hier que l'amélioration, malgré la crise, a été l'an dernier « du même ordre » que celle de 2008. Cette année-là, le déficit des 1.600 établissements de santé publics avait déjà reculé de près de 90 millions d'euros, portant le besoin de financement à 592 millions. En 2009, le déficit aurait donc encore été réduit de plusieurs dizaines de millions supplémentaires. Le nombre d'établissements dans le rouge serait en diminution.

    Plusieurs gros hôpitaux ont nettement amélioré leurs comptes
    , (ailleurs qu'en Ile-de-France), a souligné la ministre, Roselyne Bachelot, devant les députés. Une bonne nouvelle car ce sont eux qui expliquent l'essentiel du problème. Onze établissements représentent à eux seuls « 40 % » du déficit. Les Hospices civils de Lyon sont passés d'un « trou » de 94 millions à 79 millions entre 2008 et 2009, les Hôpitaux de Marseille de 58 à 36 millions. Les CHU de Nice, de Nantes ou de Lille ont également réduit leurs déficits.

    Pour les noyaux résistants, l'opposition va ressortir quelques doses du vaccin contre la grippe A-H1N1, sans mentionner la bévue de l'OMS.

    L'équilibre financier des hôpitaux souffre avant tout de mauvaise gestion

    En faisant la loi dans le système hospitalier, secteur après secteur, les syndicats l'ont déséquilibré de « conquête » en acquis social corporatiste. En dressant les Français les uns contre les autres, la gauche politique et syndicale dresse aussi des rideaux de fumée sur
    son immobilisme et son incompétence.
    Les régionales sont passées; Huchon-ronron est ré-installé pour quatre années dans son casier réfrigéré; le rapport pouvait donc maintenant sortir.

  • Aucun commentaire:

    Enregistrer un commentaire

    Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):