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jeudi 22 juillet 2010

Antisémitisme: des profanations classées « faits divers » en Alsace et à Melun

De pire en pis depuis janvier, d'Alsace à la région parisienne

20 Minutes titra « racisme » à propos des profanations d'un cimetière juif fin janvier en Alsace et « FAIT DIVERS - Quelque 27 tombes (on n'est pas à une ou deux près) ont été renversées...». La presse se montre en dessous de tout.

18 sacrilèges en janvier, 27 en juillet

Alsace – 28 janvier 2010

"RACISME- Des croix gammées ont été inscrites et des stèles renversées", selon 20 Minutes
Le gardien a fait la terrible découverte hier vers 12h. Dix-huit tombes d'un cimetière israélite de Strasbourg ont été profanées, vraisemblablement dans la nuit de mardi à mercredi. Des croix gammées y ont été taguées à la peinture marron. L'inscription «Juden Raus» («les Juifs dehors») figure sur plusieurs d'entre elles, a indiqué le parquet.

«Des gens veulent entacher cette journée»
On ne qualifie pas ces « gens »
Treize autres stèles ont été renversées. «Certaines très anciennes sont brisées. C'est affligeant. Je suis horrifié par de tels actes», s'est indigné hier Laurent Schmoll, président de la communauté israélite de Strasbourg. «Il y a évidemment un lien avec les commémorations de ce mercredi», a-t-il ajouté.

Cette profanation est intervenue un 27 janvier, date de la Journée internationale en mémoire des victimes de l'Holocauste et du 65e anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz [grand camp de concentration et d'extermination où 90% des victimes étaient juives] par les troupes soviétiques, [qui occupèrent la Pologne jusqu'en 1993]. «Il semblerait que des gens veulent entacher cette journée, symbole de la liberté», s'est ému Pierre Lévy, délégué régional du Conseil représentatif des institutions juives. «Je suis doublement choqué. J'ai appris ce qui s'est passé alors que je me trouvais à Auschwitz, où des membres de nos familles sont morts», a-t-il ajouté.

La bonne excuse
Cet acte antisémite intervient quinze jours après la découverte d'inscriptions islamophobes sur le mur de la maison du maire Roland Ries et sur la voiture d'un administrateur de la Grande Mosquée de Strasbourg.
Conclure l'article par cette observation, c'est plus qu'excuser, inciter à la riposte: la loi du talion est bien vivace. Une loi que le PS, le PCF et le MRAP ne contestent pas en république laïque.

Melun – 21 juillet 2010

Ce jeudi 22 juillet 2010, la synagogue de Melun (Seine-et-Marne) a été à son tour presque intégralement recouverte de tags antisémites, a indiqué RTL.
C'est un passant qui a découvert, vers 6h du matin, les «très nombreuses inscriptions à caractère raciste et antisémite» sur tous les murs d'enceinte du lieu de culte. Il a alors alerté la police qui a ouvert une enquête. «A l'heure actuelle aucune interpellation n'a eu lieu», ajoute RTL.

6 mai 2010: à Tarascon, le MRAP s'était indigné
Mais il s'agissait de la profanation de tombes musulmanes à Tarascon. Le Mouvement notait alors une « inquiétante inflation d’actes racistes »
« Le MRAP condamne vigoureusement un acte lâche qui, en réduisant ces anciens soldats à leur seule appartenance à la « religion musulmane, représente à la fois une insulte à la mémoire de ces hommes morts pour la France et une offense à la République. »

La récupération politicienne par le MRAP était alors explicite et radicale:
« Ces agressions viennent s’ajouter à la libération de la parole raciste encouragée par la dérive xénophobe du « débat sur l’identité nationale ». Alors que des populations arabo-musulmane - et d’autres - ont été stigmatisées en permanence, nous devons constater une absence de mobilisation réelle et effective des pouvoirs publics qui, comme telle, représente un encouragement à poursuivre ces actes islamophobes.» Les « actes antisémites » étaient tombés à la trappe.
Le MRAP accrédite l'idée que l'appartenance à une religion serait antithétique de l'appartenance à une nation.

Dans PaSiDupes, lire aussi le cas du communiste Jean-Claude Fernand Willem, maire de Seclin et l'orientation politque forte du président du MRAP, Mouloud Aounit, candidat PCF aux élections et pro-palestinien

L'amalgame « race » et religion fut un temps condamné

Peuples et pays sémites

Mais il resurgit dans les media et avec ce « mouvement contre le racisme » et pour l'amitié entre les peuples, dont Israël est manifestement exclu.

Ni les musulmans, ni les israélites ne constituent pourtant des races.
On n'appartient pas plus à une "race" qu'à une ethnie du fait du partage d'une croyance religieuse commune.

Les uns et les autres sont des « sémites ».

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