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mercredi 15 septembre 2010

Adoption de la loi sur la retraite, malgré l'hystérie à gauche

100 voix d'avance pour sauver les pensions

Mascarade à gauche:
l'opposition porte l'écharpe tricolore à l'envers en signe de protestation
mais non de respect pour la République

Le texte défendu par Eric Woerth a finalement été adopté, malgré le subterfuge de procédure de la gauche et son coup d'éclat de mercredi dernier.

Le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a dû montrer de la fermeté face aux mauvais élèves de l'opposition. Incapable de suivre le cours (du débat), décrochant pour s'agiter, elle accusa pourtant le maître au bureau de prendre le parti de l'UMP lorsqu'il a mis fin aux débats le matin même, parce que le temps de l'interrogation orale -19 heures- fut dépassé. L'ensemble des cancres de gauche, la casquette l'écharpe tricolore à l'envers, l'a hué, pendant que la droite lui offrait une longue standing ovation. Les meneurs de l'opposition avaient distribué les écharpes au mètre avant la séance et les couleurs en avaient été inversées en signe d'appartenance révolutionnaire.

En guise d'introduction, Bernard Accoyer a de nouveau expliquer qu'il avait écourté le débat parce que l'opposition avait épuisé son temps de parole et "tentait d'obstruer" la discussion parlementaire.
Pour le groupe des Verts, des communistes et des indépendants (GDR), Yves Cochet, tranchant, a ensuite pris la parole pour agresser la majorité: " la décision de Bernard Accoyer est représentative d'une dérive droitière, policière et autoritaire du pouvoir ". Selon lui et tous ceux qui veulent ignorer le règlement de l'Assemblée, " le président de l'Assemblée a mis fin au débat dans des conditions anticonstitutionnelles".

La gauche promet de saisir le Conseil constitutionnel

Grand bien lui fasse !
Thierry Mariani, député UMP du Vaucluse et auteur de l'article 49.13 qui autorise les temps d'explication supplémentaires, connaît la loi, pour sa part. Il explique que "dans chaque texte, il y a la lettre et l'esprit. Ce texte a été voté pour donner la parole à un député en désaccord avec son groupe ou pour souligner un détail local." Or, pour la majorité, il n'y a pas d'ambiguïté: dans un esprit de blocage, l'opposition n'a fait que répéter le même message tout au long de ses interventions et ne peut prétendre à l'application de cet article en sa faveur.

La mauvaise foi tapageuse de l'opposition
Le passage de la réforme des retraites à l'Assemblée aura servi à mettre en lumière la nouvelle organisation du temps de parole, adoptée en 2009. La gauche n'a cessé de se plaindre du peu de temps dont elle disposait pour étudier l'ensemble des articles.
La droite a tenu bon, le président du groupe de la majorité, Jean-François Copé rappelant que l'opposition avait disposé "de 8 heures, quand le PS en avait eu 28" . Et les non-inscrits ont écouté, en silence.

Abstention de villepinistes

Daniel Garrigue, ex-député UMP de Dordogne, s'est soudainement emparé du micro, mais, en tant que non inscrit, il n'avait pas droit à la parole. Le règlement s'est imposé donc à ses intercesseurs, les MoDem, François Bayrou et Jean Lassalle (sans Aly), et Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République, sans Villain).
C'est finalement Martine Billard (Parti de gauche), qui, au nom du groupe GDR, s'est montrée méprisante du règlement et s'en est de nouveau prise au président de l'Assemblée chargé de l'appliquer.

Après 45 minutes d'invectives et de ripostes, dont celle très ferme et mesurée de Jean-François Copé, le projet de loi réformant le système de retraites a été adopté par 329 voix pour et 233 contre.

Les «anti-Sarkozy de la droite» étaient alors quinze
François Bayrou, Jean Lassalle et Aly (MoDem), Nicolas Dupont-Aignan et Villain (Debout la République) et des villepinistes (Montchamp, Le Guen, Goulard, Grand, Warsmann, Geoffroy, Raison, Ueberschlag et Garrigue).
La majorité UMP-Nouveau centre a fait bloc pour voter le texte. Huit députés villepinistes se sont abstenus.

François Bayrou a voté contre.
Est-il vraiment à droite et même du centre droit ?

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