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jeudi 10 mars 2011

La police libère le port de Marseille bloqué par la CGT

Les forces de l'ordre remettent le port en activité

La CGT occupait le port de Marseille depuis plusieurs mois

Hier mardi, quelques syndicalistes CGT de la compagnie SNCM avaient pris possession du port en interdisant l'accès des deux entrées, nord et sud, avec une demi-douzaine de chaloupes.
Depuis 14 heures, "suite à la volonté de la direction de pourrir le conflit et à l'annonce officielle de l'actionnaire concernant des réductions de navires et de liaisons, les personnels, après des assemblées générales, ont décidé aujourd'hui de passer à l'action pour interpeller le gouvernement", a précisé le porte-parole de la CGT, Frédéric Alpozzo.
L'Etat n'est actionnaire qu'à 25% et la volonté de la CGT de politiser la situation est manifeste.
Lien PaSiDupes sur l'asphyxie du port par ses salariés


Prise d'otages algériens
"On a été obligés de mettre en rade un bateau de la compagnie nationale algérienne El Djazaïr en provenance d'Algérie avec 630 passagers à bord", a déploré une porte-parole du port.

La CGT méprise la population
Le syndicat qualifie de "prétexte" les désagréments subis par les habitants. Pourtant, selon les dirigeants de l'entreprise, gérée par le groupe Veolia (à 66 %) et l'Etat (à 25 %), l'évacuation répond aussi à une demande des autorités niçoises, adressée également à Corsica Ferries, de limitation des nuisances subies par les riverains du port situé en centre-ville.

Les marins à bord des chaloupes auraient provoqué des heurts

C'est une information de France Info ce matin. Pour des raisons de sécurité, elles ont été arraisonnées, avec les marins de la CGT qui se trouvaient à bord .

La CGT s'est faite évacuer par les forces publiques
ce mercredi matin.
Le journal Le Monde précise que la préfecture a reçu une demande d'intervention de la force publique pour débloquer les accès du port. La direction du port confirme le débloquage : "Les passes maritimes du port sont débloquées depuis 7H30." Il précise la priorité: "Les mouvements des navires peuvent reprendre normalement."

Quatorze marins auraient été interpellés, selon la CGT

Le blocage de l'activité du port et de l'activité du bassin portuaire ont amené les forces publiques à intervenir.
Les marins CGT de la SNCM ont été évacués, notamment par des commandos marine, assure Le Parisien. "Les passes ont été débloquées par les commandos marine et 14 marins ont été arrêtés et menottés. Ca, c'est inacceptable pour nous", s'est insurgé le responsable CGT de la SNCM, laissé en liberté...
Lien PaSiDupes sur la grossière technique de propagande de la CGT devant les media complices

En fait, d'une part, selon une source proche de l'enquête, les 14 marins arrêtés ont été placés en garde à vue à la sûreté départementale pour détournement des moyens. Ils devraient être libérés dans la journée, selon cette source.

D'autre part, selon la préfecture, cette "opération s'est déroulée dans le calme" et a été menée par la "police nationale et la gendarmerie maritime, sur instruction du Préfet des Bouches-du-Rhône, et en application d'une ordonnance d'expulsion du juge des référés du tribunal administratif de Marseille".

Enfin,
contrairement à l'affirmation du Parisien ci-dessus, France 3 Marseille titre certes que le port a été débloqué "par la force" (il faut ménager les syndicats...), mais ne mentionne qu'une cinquantaine de policiers du GIPN appuyés par des CRS et des gardes mobiles et la préfecture maritime a d'ailleurs précisé qu' "aucune force spéciale de la marine" n'avait été engagée.

La presse minimise et trompe l'opinion

Le Télégramme joue sur les mots et crée la confusion
Le journal breton, solidaire des marins bloqueurs de Marseille, ne mentionne ce matin que la phase finale du blocage.

"Bloquées depuis mardi par les marins CGT de la compagnie SNCM" est bien peu dire, car le port souffre depuis plusieurs mois de l'action syndicale d'une CGT arc-boutée sur ses privilèges d'un autre âge.
A l'origine de ce conflit initié par la CGT (majoritaire) et le SAMMM (Syndicat autonome des marins de la marine marchande), la diminution du nombre des rotations entre Nice et la Corse. Ils estiment que cette mesure cache une volonté de démanteler la société [logique, pour les actionnaires ?] et de mettre en oeuvre un plan social.
Lien PaSiDupes

Partial, Le Télégramme ne produit que le point de vue syndical
et ne donne la parole ni aux autorités portuaires, ni à la Chambre de Commerce qui représente les intérêts des entreprises fournisseurs d'emplois et de prospérité dans la région. "
PaSiDupes apporte les précisions utiles que la presse partisane dissimule: lien

Et le quotidien reste dans le flou et donc l'inexactitude
"Depuis plus d'un mois, cinq bateaux de la SNCM sont bloqués à quai (quatre à Marseille et un à Bastia)."

=> A Toulon et La Seyne-sur-Mer, des dockers du port de commerce se sont opposés mercredi à l'accostage de deux navires qui n'avaient pu débarquer à Marseille. Pour empêcher l'accostage des deux navires de la Compagnie méridionale de navigation (CMN), "Girolata" et "Scandola", les dockers FO ont positionné deux remorques à quai pour empêcher l'ouverture des portes des ferries. " Nous refusons d'être des roues de secours et nous ne voulons pas être
considérés comme des briseurs de grève par nos collègues de Marseille ", a déclaré le secrétaire FO des dockers, Kadda Zerga.
Solidaires ?
A la vérité

La CGT maintient le bassin économique dans la souffrance depuis le début de la grève, fin décembre 2010
. Les marins de la CGT bloquent le port depuis le 31 janvier.
"Depuis plus d'un mois" ne fait référence qu'à cet épisode et la CGT peut compter sur son partenaire médiatique et sa désinformation par omission.
Lien PaSiDupes

Destruction d'emplois
Peu après l'évacuation du port ce matin, une centaine de marins de la SNCM s'est rassemblée sur les quais du port de Marseille. Ils ont décidé de reconduire le mouvement de grève pour la 39e journée consécutive.

Avec la volonté de "démanteler la société" ou de la couler ?
La Cour des Comptes juge l'activité du port de Marseille en déclin.

La direction, qui perd plus de 200.000 euros par jour, sans compter l'impact indirect de la grève sur les réservations pour la saison estivale, dément les accusations des militants CGT, tout en affirmant avoir mis en place "un plan de retour à l'équilibre", l'entreprise étant déficitaire.

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