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dimanche 20 mars 2011

Tous parrains: ce que nous versons à SOS Racisme

L'impôt subventionne SOS Racisme

SOS Racisme ne fait pas l'unanimité

Depuis près de 30 années (1984), SOS Racisme croule sous les subventions malgré toutes les affaires qui la désignent à l'indignation publique .
Cette association socialiste qui se dit dédiée à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et, tant qu'à faire, à toutes les formes de discrimination, non seulement inspire beaucoup de suspicion, mais a aussi encombré les tribunaux jusque récemment.


  • Pierre Desproges dans son bouquin "Fonds de tiroirs" est dénonce son racisme anti-blanc:
    « J’adhérerai à SOS-Racisme quand ils mettront un S à racisme. Il y a des racistes noirs, arabes, juifs, chinois et même des ocre-crème et des anthracite-argenté. Mais à SOS-Machin, ils ne fustigent que le Berrichon de base ou le Parisien-baguette. C’est sectaire. »
  • L'un de ses co-fondateurs, Serge Malik, dénonce dans son livre "Histoire secrète de SOS Racisme" une 'récupération' de SOS Racisme par le pouvoir mitterrandien, alors que l'association est née de la volonté de Mitterrand soi-même sur proposition de Julien Dray qui ne disposait au départ d'aucun moyen.
  • Le président actuel de SOS Racisme, Dominique Sopo, a aussi suscité une polémique avec le journaliste Éric Zemmour qui écrit :
    « Pendant vingt ans, l'antiracisme, Sopo le reconnaît lui-même, a régné en maître sur nos esprits. Alors, faisons son bilan. Le multiculturalisme qui remplace l'assimilation ; l'ethnicisation des questions sociales plutôt que la lutte des classes ; la déconstruction du roman national remplacé par la concurrence victimaire ; la haine institutionnalisée de la France autour de la figure totémique de Dupont Lajoie.[...] L'antiracisme fut le rideau de fumée qui occulta la soumission socialiste aux forces libérales. »
  • Le président de l'association d'étudiants UNI, Olivier Val, sur son blog, dénonce à SOS Racisme un double discours au regard des positions qu'elle affiche - notamment dans les différends qui l'opposent au journaliste Eric Zemmour (lien vers le blog d'Olivier Vial). O. Vial condamne l'attitude hypocrite de l'association au regard du procès intenté envers le journaliste en janvier 2011. Parmi les citations du livre de Sopo, on note:
    L’exemple du traitement de la surdélinquance des étrangers et des jeunes issus de l’immigration est ici éclairant. Longtemps nié en France, ce phénomène n’en était et n’en demeure pas moins réel.[…] Nier une évidence, c’est s’interdire d’en offrir une analyse.” (livre signé de Dominique Sopo, 'SOS antiracisme')
    Il existe en France, un antiracisme bien-pensant. Il est dangereux, car dévoyé. […] Il repose sur une relation viciée, dès le départ, entre d’”ex-colons” et d’”-ex-indigènes”. Il se nourrit principalement de cette culpabilité blanche. Il est une perpétuelle action de repentir. L’étranger ainsi canonisé, la béatitude peut suivre.” (livre signé de Dominique Sopo)

    ” Il faut souligner que dans la conception exotique de l’antiracisme, l’Etranger est privé de sa propre définition et d’une libre détermination. Il n’est plus un sujet agissant mais un objet de compassion. ”(p.14)

    Le discours victimaire occupe pourtant une place loin d’être négligeable chez ceux qui se réfèrent au discours antiraciste. Il l’occupe d’autant plus qu’il est adossé à une lecture marxisante de la société : d’un côté les oppresseurs, de l’autre les opprimés.” (p.22)

    ” Pour cela, les islamistes savaient pouvoir compter en Europe sur un allié de poids : la mauvaise conscience post-coloniale. Le discours antiraciste fut alors dévoyé en prenant en compte cet élément majeur. Pour échapper à toutes critiques de leurs visées réactionnaires et de leurs stratégies d’influence, ces extrémistes entreprirent, en dénaturant profondément la philosophie et les mots de l’antiracisme, de dénoncer une “islamophobie” dont la moindre critique à leur égard aurait été le signe. ” (p.78)


    Les casseroles de SOS Racisme

    Wikipedia s'est couchée devant cette association, lui permettant de laver son passé judiciaire à grandes eaux.
    L'article qui est consacré à l'association, tente de redorer son blason. L'auteur se livre à son auto-défense en sélectionnant ses faits d'armes et en réfutant les nombreuses critiques dont elle fait l'objet, mais sans fournir aucun lien vers les méfaits qui justifient ses démêlés avec la justice.

  • Les articles connexes renvoient en revanche à la LICRA et au MRAP, rappel de connivences qui met à bas ses tentatives de retour à la respectabilité ...

    Ainsi, l'affaire de la MGEN est-elle occultée pour l'essentiel

    L'espace qui lui est consacré se réduit progressivement comme peau de chagrin
    : lien.
    Il faut en effet avoir entendu parler de la MGEN dont l'extrême proximité avec l'UNEF devrait pourtant rappeler quelques souvenir. Comme le Crédit Lyonnais qui a été maquillé en LCL à la suite de son affaire, la facade de la MGEN a été lavée du péché originel et rebaptisée en LMDE, Mutuelle des étudiants.
    Lien vers un article du journal socialo-friendly Libération sur les sur-facturations de la MNEF

    Qui sait que Dominique Strauss-Kahn a été impliqué ?
    "Poursuivi pour "faux et usage de faux" dans l'affaire de la Mutuelle nationale des étudiants de France (MNEF), [Dominique Strauss-Kahn, patron actuel du FMI], l'ancien ministre de l'Economie a obtenu une relaxe. Le tribunal correctionnel de Paris a estimé que les quatre documents produits pour justifier une mission d'avocat-conseil pour la MNEF et qui avaient été antidatés, résultaient de simples erreurs ou de régularisations administratives. En novembre 1999, Dominique Strauss-Kahn avait quitté Bercy à cause de cette affaire." Lien L'Expansion

    Parmi les scandales des associations, SOS Racisme est en bonne place.


    Les subventions de l'Etat et des collectivités territoriales nourrisent une foule de vertueux humanistes et censeurs.

    L'affaire des Parrains de SOS Racisme (fin 2008) est occultée par Wikipedia, auto-censure ou purge socialiste ? Il ne reste que le panégérique des oeuvres de Julien Dray.
    "Dans l’affaire des comptes de Julien Dray, s’est prolongée, toute la journée, hier. Trois autres responsables de SOS Racisme ont été simultanément gardés à vue. Dans la soirée de mardi, le bureau national de l’association avait dénoncé «une campagne de déstabilisation» et une «violation de l’état de droit»". L’enquête préliminaire ouverte en décembre pour « abus de confiance » s’oriente désormais sur la gestion de l’association antiraciste - subventionnée par les pouvoirs publics à hauteur de 88 % jusqu’en 2002. Julien Dray, ancien fondateur de SOS, est soupçonné d’avoir bénéficié, sous forme de chèques, de reversements de 102 985 euros provenant de l’association les Parrains de SOS Racisme et de la Fédération indépendante et démocratique des lycéens (FIDL), deux satellites de l’association antiraciste.
    Lien PaSiDupes: Dray dénonçait un lynchage politique

    "L'argent affluant sur les comptes de l'association Les Parrains de SOS-Racisme, distincte de SOS-Racisme, était utilisé en toute opacité : « Pour ces actions, pour lesquelles nous ne pouvons avoir de justificatifs, nous utilisons les fonds privés des parrains de SOS-Racisme, a reconnu Martine Guillaume, la directrice financière de SOS-Racisme. Ces actions sont le ménage au black, les petites dépenses comme les billets de train et petits achats divers, des pots à des militants, des bombes de peinture." (Lien vers un article payant de Le Monde)
    Lien L'Express: chronologie des "tracas de Julien Dray

    "Le fait que Nathalie Fortis, l’assistante parlementaire de Dray soit mandataire, à 34 ans, du compte bancaire de la fédération lycéenne [FIDL] montre combien le réseau est centralisé."
    (
    lien Libération)

    Affaire de la FIDL, organisation lycéenne, pompe à fric socialiste


    Pas la moindre comptabilité à la FIDL, outre la gestion singulière de SOS-Racisme. Deux personnes proches de la FIDL, organisation lycéenne socialiste, ont été placées en garde à vue, mardi 16 juin 2009, dans le cadre de l'enquête sur des mouvements de fonds suspects au profit du député PS Julien Dray, menée depuis fin 2008 pour déterminer la nature des liens éventuels existant entre l'organisation lycéenne et le , visé par une enquête préliminaire du parquet de Paris. L'un présumés innocents est une collaboratrice de Julien Dray à la Fédération indéendante et démocratique lycéenne (FIDL), a été mise en cause notamment dans un rapport de la cellule antiblanchiment de Bercy, Tracfin. Cette dernière les soupçonnait d'avoir perçu de l'association Les Parrains de SOS Racisme et de la FIDL des chèques pour un montant de 127 377 euros qu'ils auraient ensuite reversés pour partie à M. Dray, député PS de l'Essonne.

    "En mars 2006, Nathalie Fortis, qui vient de recevoir 5 500 euros du syndicat lycéen FIDL, reverse 4 000 euros à Julien Dray. Elle déclare aux policiers qu’il s’agit du «paiement d’une partie d’une montre Rolex» achetée à son patron en 2004. Dray confirme en précisant qu’il s’agit d’une «Rolex Submariner, modèle James Bond datant de 1955» d’un montant de 35 000 euros. Selon la brigade financière, la montre vaudrait beaucoup moins.
    En mai 2006, Thomas Persuy, qui vient de recevoir 9 000 euros de la FIDL et de l’association Stop Racisme Val d’Orge, reverse 8 000 euros à Julien Dray. Il assure aux policiers que cette somme correspond à l’achat «de 5 ou 6 stylos Montblanc que Julien Dray était en train de liquider».
    En septembre 2008, c’est SOS Racisme qui achète pour 9 000 euros «cinq tableaux» à l’Association de la 10e circonscription de l’Essonne, qui gère la permanence électorale de Julien Dray ; 7 000 euros sont aussitôt reversés au député. La brigade financière relève que la vente de tableaux est «très éloignée» de l’objet social de l’association...
    Des missions fictives sont-elles à l’origine des versements à Julien Dray ?" Des emplois fictifs ?
    (
    lien Libération)

    Mais, Julien Dray pourra néanmoins revenir à, plein-temps sur la scène politique. Le député (PS) de l'Essonne ne sera pas renvoyé devant le tribunal correctionnel au terme de l'enquête pour "abus de confiance". Ainsi a conclu le procureur de la République à Paris, Jean-Claude Marin. Ce qui n'empêchera pas la gauche d'accuser le Parquet de soumission au gouvernement.

    Ces casseroles autorisent-elles le financement d'Etat de SOS Racisme ?

    Selon l'auteur de "SOS-Racisme, histoire d'une mobilisation 'apolitique'", « la légende veut que SOS ait été créée à partir de deux prêts étudiants de 50 000 francs... Il est cependant plus probable que l'association a reçu au moment de sa création de l'argent provenant du cabinet de l'Elysée qui a permis aux militants de l'Unef-Id de Villetaneuse de faire face aux premières dépenses – location du siège, lancement des premières séries du badge – que nécessitait le lancement de SOS. Ce versement a évidemment été tenu secret pour ne pas écorner l'image d'autonomie "apolitique" du débiteur.».

    La création de SOS Racisme est due à plusieurs socialistes issus des mouvements trotskistes, tels que Harlem Désir (proche de Mme Brochen-Aubry) et Julien Dray, avec le soutien de Tonton Mitterrand, un an après la « marche des beurs ». Les fondateurs firent ensuite leur chemin.

    Le PS veut-il vraiment réduire les impôts ?

    Le Journal officiel a publié les comptes de SOS Racisme. SOS Racisme a reçu 579 000 euros de subventions publiques en 2009 alors que le montant des adhésions plafonne à 18 669 euros.
    Le montant total des dons, adhésions et subventions à SOS Racisme s’élève à 904 596 euros en 2009.

    Les financements publics, direct ET indirect

    348 000 euros du Fonds d’action et de soutien pour l’intégration et la lutte contre les discriminations (FASILD) et de l’ Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (ACSÉ)
    80 000 euros du ministère de l’Éducation nationale
    46 000 euros du ministère de la Jeunesse et des Sports
    40 000 euros de la Mairie de Paris (impôts locaux)
    35 000 euros du Conseil régional d’Île-de-France (impôts locaux)
    30 000 euros du Conseil du développement de la vie associative (CDVA), géré par le Haut Commissariat à la Jeunesse.
    Au total, 579 000 euros sont tirés de la poche du contribuable. Soit 64% des recettes de l’ association.
    Les adhésions ne représentent que 2% des recettes (18 669 euros).

    Ces montants ne tiennent évidemment pas compte des aides publiques allouées aux sections locales de SOS Racisme

    S'il y a des économies à faire, la nébuleuse des associations socialo-communistes pourrait donner l'exemple et renoncer à ponctionner plus longtemps les Français, y compris les plus défavorisés, jeunes et vieux.

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