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vendredi 29 avril 2011

Mediapart accuse le football français de discrimination raciale


Cette fois, Mediapart buzze sur le thème du racisme Blanc

Des têtes d'abord, les preuves ensuite ?

Sans trace écrite ni preuve
, et sans prise de risque, l'entreprise journalistique Mediapart a publié le jeudi 28 avril pour les riches (payant) une enquête qui accuse les dirigeants du foot français de vouloir instaurer des quotas raciaux pour limiter le nombre de joueurs noirs et d’arabes.
«Plusieurs dirigeants de la Direction technique nationale (DTN) de la Fédération française de football (FFF), dont le sélectionneur des Bleus en personne, Laurent Blanc, ont approuvé dans le plus grand secret, fin 2010, le principe de quotas discriminatoires officieux dans les centres de formation et les écoles de foot du pays.»
L’enquête cite des sources anonymes des taupes de la FFF qui rapportent que la question a été évoquée à plusieurs reprises lors de réunions officielles. Le nouveau patron de la DTN François Blaquart, qui a succédé à l’ancien entraîneur de Lyon et de l’équipe de France Gérard Houllier à ce poste, est particulièrement visé par Mediapart.
Des accusations graves fondées sur des raccourcis un peu rapides mettent en cause, au premier rang desquels le sélectionneur national et le directeur technique national, les deux postes les plus importants du football français.

Mediapart fait buzzer l'actualité avec des allégations relayées
Aucune précaution langagière, ni présomption d'innocence.

"Que les instances dirigeantes d’une grande nation du football organisent une ségrégation raciale en mettant en place des quotas pour limiter le nombre de joueurs «noirs» et «arabes» dans ses équipes de jeunes est inacceptable et c’est un délit réprimé par la loi."
La rumeur peut s'envoler et le tiroir caisse s'emballer.

L'alerte générale vaut preuve
Que la ministre des Sports Chantal Jouanno ait immédiatement réagi en demandant à la Fédération française de football de « faire très
rapidement toute la lumière sur les allégations de l'article » démontre qu'il doit bien y avoir un fond de vérité...
Laurent Blanc a eu beau démentir les accusations et plusieurs responsables de centres de formation nier avoir entendu parler d’un quelconque projet de quotas raciaux, l'affaire enfle.

Cette manipulation politique s'inspire de deux débats tout à fait légitimes sur plusieurs années, au grand jour

Bi-nationaux

Formés en France, ils décident pourtant souvent de jouer pour la sélection nationale d’un autre pays que la France.
On peut difficilement reprocher à une fédération qui dépense de l’argent et des ressources à la formation de jeunes joueurs de prétendre à un retour sur investissement et à la possibilité de puiser dans son réservoir de l’équipe nationale pour mettre en place la meilleure sélection possible.

Ethiques individuelle et professionnelle
Certains soutiennent qu'ils ne soient pas nombreux les joueurs qui n'ont pas la reconnaissance du ventre et qu'il est naturel que des mercenaires choisissent de ne pas jouer pour l’équipe de France en pensant avoir plus de chances de jouer dans une sélection d’un plus petit pays où la compétition est moins sévère.
C'est le cas de l’équipe d’Algérie, qui comptait lors de la dernière Coupe du monde une écrasante majorité de joueurs nés et formés en France, mais dont la plupart n’ont pas le niveau pour postuler à une place chez les Bleus. La ville de Marseille garde le souvenir des dégâts occasionnés par les supporters algériens.
Il reste que le débat est légitime et que la couleur de peau n’a rien à y voir.

Physique contre technique
Le second débat est celui du gabarit recherché chez les jeunes joueurs de football.
Depuis vingt ans, une des caractéristiques principales de l’équipe de France est la puissance physique et athlétique de ses joueurs, développée de manière consciente et volontaire dès le plus jeune âge.

Mais les rencontre France-Espagne ont jeté le doute. Les certitudes sur cet atout physique unanimement souligné après une victoire contre les petits joueurs espagnols furent balayées cinq ans plus tard, avec deux fiascos consécutifs des Français et deux victoires indiscutables de l’Espagne en 2008 et 2010.
Les responsables du football français se demandèrent alors si des joueurs comme Xavi ou Iniesta, grands artisans des succès espagnols, auraient eu leur chance dans le système de formation français où le physique est le critère de sélection numéro un.

Il appartenait alors à François Blaquart d'approfondir la question. Il décida donc de rendre obligatoire, au programme des clubs formateurs, des séances de futsal, discipline très pratiquée chez les jeunes en Espagne et au Brésil, qui fait travailler la technique, alors que dans certains milieux qui font de l'anticolonialisme un enjeu politique permanent et soutiennent que les noirs sont fortement représentés dans la ligue de football nationale (NFL), tout simplement parce qu’ils sont bons. Peu importent les contre-performances en Espagne.

On comprend donc, hormis à Mediapart, que ce changement de stratégie dans la formation du physique vers la technique devait être expérimenté et discuté ouvertement dans les media, sans qu'il ait rien de secret ni d’inavouable.

Perversion trotskiste du débat

Des journalistes font entrer dans ce débat de fond des considérations raciales étrangères à l'encadrement du foot
, qu'il soit français ou étranger. Mais le site schizophrène Mediapart est assez malsain pour créer ce problème peu convaincant en exprimant son sentiment sur la base d'une vague impression générale tout à fait dans l'air du temps. Il écrit notamment: « Les discussions au sein de la DTN n’ont jamais évoqué aucune nationalité en particulier, mais se sont polarisées exclusivement sur les "blacks" et les "beurs", décrits parfois comme des "étrangers" alors qu’ils sont Français.» Ca manque un peu de substance...

Cette phrase est d'ailleurs aussitôt contredite dans le passage qui suit, où l’article rapporte les propos du sélectionneur national, qui n’emploie justement pas de terme décrivant la couleur des joueurs, mais bien des nationalités:
« Ainsi, Laurent Blanc a affirmé au sein de la DTN qu’il faut "limiter" le nombre des joueurs français ayant une autre nationalité qui "partent jouer dans des équipes nord-africaines ou africaines".»

Le racisme, outil social de déstabilisation politique
Le détournement de la réalité par les accusations de Mediapart sur la couleur de peau a des relents policiens malveillants. Mediapart sort cet article au moment où Marine Le Pen (FN) est présentée comme participante au second tour de la présidentielle.

Selon les sources des journalistes, Laurent Blanc aurait ainsi déclaré:
« Et qu’est-ce qu’il y a comme grands, costauds, puissants ? Des blacks. C’est comme ça. C’est un fait actuel. Dieu sait que dans les centres de formation et les écoles de football, il y en a beaucoup.» Manuel Valls (PS) les trouve d'ailleurs en nombre excessif dans sa ville d'Evry...
Georges Frêche avait fait la même observation de bon sens, mais l'évidence est actuellement jugée politiquement incorrecte. Ce fait doit être tu et sa verbalisation est condamnable en démocratie. La presse jouit non seulement du privilège de la liberté d'expression, mais, par ses procès à charge successifs, elle entend en avoir l'exclusivité. Mediapart s'est convaincu (s'il est honnête) que « l’obsession des origines est désormais institutionnalisée, théorisée et, même, promue au plus haut niveau dans le foot français ».

Partant du postulat simpliste que nous, êtres humains, naissons égaux, sans que rien ne nous différencie, ni notre structure musculaire ni notre capacité respiratoire ou notre rythme cardiaque, la composition d'une équipe idéale devient irréalisable si Mediapart impose des quotas de blacks et d'arabes. « Les joueurs blancs atteignent le succès grâce à leur hargne, leur travail et leur intelligence, tandis que les noirs gagnent uniquement grâce à leurs qualités athlétiques» (bis). En énonçant ce critère distinctif de l'intelligence, le journaliste sportif américain Buzz Bissinger entendait faire pression sur les sélectionneurs. Mediapart en est là et cette logique pousse les décideurs à faire des choix qui nuisent à la performance du sport.

Mediapart introduit la discrimination religieuse
Alors que la France sort d'un débat sur la laïcité, ce site écrit en effet au sujet du fiasco sud-africain:
« Au sein de la DTN, de nombreux institutionnels avaient alors considéré, lors de réunions officielles ou en privé, que les joueurs noirs (comme Patrice Evra) et ceux de confession musulmane (comme Franck Ribéry) pouvaient être tenus comme les premiers responsables de l’échec sud-africain ».
L'argumentation de Mediapart ne résiste pas à l'épreuve des faits
Peu lui importe que Laurent Blanc ait réintégré Franck Ribéry et Patrice Evra, un musulman et un noircontre l'avis de Chantal Jouanno, les deux meneurs désignés de la fronde.
L’article fait dire à François Blaquart: « Oui, il faut des espèces de quotas, mais il ne faut pas que cela soit dit.» Or, outre que Mediapart ne démontre pas la réalité de ces propos, si les quotas en vigueur existent véritablement, ils ne sont pas à l'avantage des Blancs et il ne vient pas à l'esprit de Mediapart de s'en offusquer.

L’enquête et l’indignation qu’elle suscite ont au moins un mérite: il sera désormais impossible d’instaurer des préférences raciales ou religieuses dans le foot français, et les joueurs de la diversité auront beaucoup à y perdre.
Fabrice Arfi, Michaël Hajdenberg et Mathilde Mathieu, les schizophrènes de Mediapart, dénonceront alors leur stigmatisation et nous serons repartis pour un nouveau cycle de débats.

Le montage malsain d'esprits politiques pervers

L'agit-prop ne s'embarrase pas d’incertitude.
La montée de Marine Le Pen dans les sondages a inspiré un organe de presse révolutionnaire sans scrupules. L'ombre profonde du secret des sources autorise cette pseudo enquête à proférer des accusations de « lepenisation de l’encadrement du football français ».

Les procédés de Mediapart sont infects: les 'pourrisseurs' de la société française se protègent en écrivant tout et son contraire.
A partir de là, Edwy Plenel a une tendance forte à accuser ses interlocuteurs de ne rien comprendre à ses subtilités...

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