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jeudi 9 juin 2011

Hamon suggère que Royal pourrait adhérer au FN


Les lignes bougent au PS: Benoît Hamon ne sait plus où il habite


Des "Casques Bleus"
dans Europe Ecologie et le PS ?

La candidate socialiste provoque Marine Le Pen sur son terrain.


Sa Cynique Majesté Royal approuve le maire de Sevran qui appelle l'armée

Alors que Hamon s'en prend à Eric Ciotti sur l'exécution effective des sanctions pénales et au lendemain de nouvelles violences ayant fait un blessé près d'une école primaire à Sevran, le maire (EELV) de la ville avait demandé jeudi "d'envisager une présence de l'armée 24 heures sur 24" dans certains quartiers.

Après avoir déjà fait sensation avec ses camps militaires pour jeunes délinquants, la candidate marginale à la primaire socialiste
, Sa Cynique Majesté Royal, a approuvé l'appel du maire de Sevran à l'armée pour rétablir la sécurité dans sa commune, après
"Le maire demande l'intervention de l'armée, il a parfaitement raison", a estimé Mme Royal, en pleine dérive sécuritaire, à l'émission "Dimanche soir politique" sur France Inter/itélé/Dailymotion/Le Monde/, un joli collectif...

"Nicolas Sarkozy est aux responsabilités, il doit continuer à agir; or aujourd'hui il ne se passe rien", a estimé la battue aigrie de la présidentielle 2007. A nouveau en campagne, elle continue à sabrer ses adversaires, à droite et à gauche. "Sur le thème central de la sécurité, on n'a jamais vu un fiasco aussi dramatique", a-t-elle déclaré, tout en nuances, comparant le gouvernement à une "équipe de football en fin de match".

Couac Royal dans le camp socialiste
Faisant d'une pierre deux coups dans les jardins de Cécile Duflot et de la présidente du marais poitevin, Jean-Jacques Urvoas, le secrétaire national à la sécurité du PS et proche de Tartine Aubry a en revanche estimé dimanche que la demande du maire EELV de faire intervenir l'armée est "une très mauvaise idée".
=> Lors des émeutes urbaines de 2005, le maire… PS de Noisy-le-Grand, Michel Pajon, avait lui aussi appelé à l’intervention de l’armée. « Pour un socialiste, dire que l'armée doit intervenir est un constat d'échec absolument inimaginable », avait alors déploré Gatignon !...
Sa cynique Majesté Royal rivalise de nationalisme avec Chevènement
Jean-Pierre Chevènement et Désirdavenir Royal ont fait affiche commune mercredi 8 juin pour une réunion publique notamment consacrée à la place de la France dans l'histoire, thème du dernier livre de l'ancien ministre et leitmotiv de la candidate à la primaire du Parti socialiste.
La picto-charentaise a fait office d'hôtesse d'accueil dans le IVe arrondissement de Paris

Effaçant le maire, Dominique Bertinotti, femme soumise lors de la pésidentielle 2007, Sa Cynique Majesté Royal s'octroya la fonction pour accueillir le sénateur de Belfort, "homme d'Etat" et "ami fidèle", devant quelques militants. Les plans photographiques étroits ne permettent pas en effet d'affirmer qu'ils étaient plusieurs centaines.

L'éternelle candidate n'a toujours pas pansé ses plaies
" En 2007, si tout le monde autour de moi avait été comme Jean-Pierre, sans doute le résultat aurait été différent", a dit celle qui fut battue par Nicolas Sarkozy lors de la dernière élection présidentielle.

Jean-Pierre Chevènement a souligné ses convergences de vue avec la présidente de la région Poitou-Charentes.
" Entre Ségolène et moi, le courant passe parce que je sais qu'elle est enracinée dans notre histoire", a dit l'élu franc-comtois, auteur cocardier du livre "La France est-elle finie ?" "Nous ne devons pas laisser la France, le patriotisme, à la droite, qui l'instrumentalise à ses fins", a-t-il poursuivi.

Il écrit tandis que le gouvernement lutte avec la crise
"Ce qui nous rassemble, c'est la volonté que notre pays ne sorte pas de l'histoire. C'est un risque qui n'est pas complètement conjuré, il dépendra de vous, citoyens", a-t-il lancé au public, où l'on pouvait voir quelques drapeaux tricolores et une militante coiffée d'un bonnet phrygien.

Avec le boulet de la gauche en 2002, le boulet de 2007 fait la paire
Le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) n'a fait aucune allusion à son intention, annoncée début mai et appelée à être confirmée en octobre, de se lancer de nouveau dans la course à l'Elysée.
Il faut dire qu'en 2002, il avait pris une large part dans la défaite de la gauche en se présentant malgré la candidature de Lionel Jospin, éliminé dès le premier tour. Il avait alors recueilli 5,3% des voix.

Conscient d'être instrumentalisés, les chevènementistes assurent que la participation du Sénateur du Territoire de Belfort à la réunion ne saurait être considérée comme un soutien exclusif à la tête de gondole de Poitou-Charentes. "Il vient faire la promotion de son livre. Il répondra à toutes les invitations qui lui sont faites par les différents candidats du PS", nuance un conseiller conscient de la tentative de récupération par la candidate distancée.

L'opportuniste tire à elle la quatrième de couverture Chevènement à elle
Elle a dit vouloir être "celle qui va réconcilier l'histoire de la France avec le rêve d'une Europe au service des peuples".

Plus tôt dans la journée, elle avait organisé une conférence de presse, qu'elle tiendra désormais chaque mercredi, indiquant ainsi son intention de mettre le turbo de la SimplyCity. Après avoir vanté son action en Poitou-Charentes, elle s'est dite "très optimiste" quant à l'issue de la primaire socialiste malgré la multiplication des candidatures.

"Cela ne se passera pas comme en 2007. Il y a un bon état d'esprit... Je suis convaincue que tout le monde se rassemblera, y compris si je suis désignée", a-t-elle déclaré, faisant fi des sondages qui la donnent loin derrière François Hollande et Martine Aubry.
"Seul compte le vote et nous devons respecter la parole des Français", a-t-elle commenté, donnant rendez-vous au 16 octobre, date du second tour de la primaire.

Ségol'haine Royal a aussi assuré entretenir des rapports apaisés avec Martine Aubry, qui fut sa rivale pour le poste de premier secrétaire au congrès de Reims en 2008, l'accusant de tricherie, et François Hollande, rival en politique et père de ses quatre enfants, dont elle est séparée depuis plusieurs années.
"Tout le monde doit se parler, nous sommes des responsables politiques et nous aurons ensuite à travailler ensemble. Les évènements du passé, que ce soit avec Martine Aubry ou François Hollande, sont totalement surmontés", a-t-elle déclaré.

Radical, le PS stigmatise ses contradicteurs

En chargeant des charrettes de tous ceux et celles qui condamnent le laxisme du PS, le PS fait se taper Marianne sur les cuisses.
"En proposant d’envoyer des « Casques bleus » pour assurer la sécurité des écoles de Sevran face aux règlements de comptes entre dealers, l’écolo Stéphane Gatignon a renversé les équilibres politiques," observe l'hebdomadaire.

Eric Raoult n'a pas manqué d'observer que "Stéphane Gatignon, ex-communiste, maire écolo de Sevran, « joue avec le feu » et tient des propos « dignes de l’extrême-droite ».
Sur Rue89, le maire gauchiste et laxiste, rattrapé sur le terrain par ses théories, décrit une ville en quasi-état de guerre : « Les dealers s'affrontent avec des pistolets mitrailleurs Uzi. En mars, il y a eu des tirs en rafale sur une façade d'immeuble, des gens ont reçu des balles chez eux, à travers leur baie vitrée ».

Des propos que Marine Le Pen a attrapé au vol.
La candidate du FN estime que Gatignon « a raison de comparer à Chicago ce qu’est devenue sa ville ».

Marianne commente l'affolement de l'élu municipal.
"Avec sa mesure choc, Gatignon rêve sans doute de devenir le Manuel Valls d’Europe Ecologie, un de ces élus de gauche qui n’hésitent pas à aller sur le terrain de Sarkozy qui a fait de la surenchère médiatique sa marque de fabrique."
Et d'" imaginer déjà ce qui se serait passé si c’était un élu de droite qui avait fait cette proposition. La gauche aurait dénoncé dans Libération des mesures qui-nous-rappellent-les-heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire."
Après s'être rendu à Sevran, Claude Guéant a rappelé à Gatignon que « dans un Etat démocratique, c'est à la police républicaine, sous le contrôle de la justice, de rétablir la sécurité ».
Or, la Ligue des droits de l’Homme ne s'est pas alarmée de la panique de Gatignon, par ailleurs favorable à la dépénalisation du cannabis... <

Benoît Hamon envoie implicitement Royal se faire voir au FN
En se désolidarisant de l'ex-candidate de la gauche, d'une part, et en stigmatisant Marine Le Pen pareillement, le socialiste Benoît Hamon ostracise Désirdavenir Royal. Il a en effet repoussé l'idée de faire intervenir l'armée pour rétablir la sécurité, comme l'avait suggéré le maire de Sevran. Avec l'approbation de la coquecigrue du marais.

=> Dans Gargantua, Rabelais raconte comment Picrochole, vaincu et chassé de son royaume « fut avisé par une vieille lourpidon (sorcière) que son royaume lui serait rendu à la venue des coquecigrues. »

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