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mardi 5 juillet 2011

La femme de chambre n'est pas la menteuse que DSK salit


Un nouvel élément plaide en faveur de Nafissatou Diallo


Lutte du pot de terre contre le pot de fer


Des faits au milieu des allégations viennent renforcer la version de la jeune femme
Les cartes magnétiques de l'hôtel recrédibilisent
, au moins en partie, le récit initial de la femme de chambre, alors que la défense du puissant directeur-général du FMI accablait la victime présumée, dressant par voie de presse une liste suréaliste de ses mensonges supposés.

D'après l'expertise des cartes, la femme de chambre est entrée dans la suite 2806, occupée par DSK, à 12h06, largement après l'heure réglementaire de libération des chambres. A 12h26, sa carte ouvre la suite la plus proche, la 2820, «pendant une minute au plus», précise le journal, puis ouvre de nouveau la suite 2806. La femme de chambre n'a donc pas nettoyé une autre chambre après son agression, comme le procureur l'a affirmé, sur la foi d'aveu de cette dernière. Y serait-elle allée après l'agression sexuelle pour y reprendre ses esprits ?

Dans sa première version, la victime aurait déclaré au procureur qu'elle avait quitté la chambre 2806 après les faits et qu'elle était restée prostrée dans un couloir jusqu'à ce que DSK quitte l'étage et était retournée dans la suite. Les cartes indiquent que la femme de chambre immigrée s'est en fait réfugiée dans une chambre voisine, ce qui n'en fait pas une menteuse.

Mais ces éléments techniques corroborent la version de la responsable de la femme de chambre au Sofitel, selon qui elle a trouvé la Guinéenne prostrée dans la suite 2820 et l'a amenée dans la suite 2806 pour qu'elle lui explique les faits. Reste à comprendre pourquoi, à l'origine, Nafissatou Diallo avait affirmé s'être isolée dans un couloir en attendant que DSK quitte sa suite, puis y être retournée avec sa supérieure pour lui expliquer les faits.

D'un détail sans conséquences, les soutiens médiatico-judiciaires ont fait un mensonge

Cette variante, répétée aux enquêteurs et devant le Grand Jury avait servi à «saper sa crédibilité».

Or, le procureur Cyrus Vance n’a reçu ces éléments que vendredi. Avec le procureur, la presse avait donc déjà condamné la plaignante, puisque la lettre dans laquelle il faisait part de ses doutes sur le témoin principal de l’affaire avait déjà été diffusée par le New York Times, très en pointe au côté de DSK.
Qu'en pensent les élus socialistes partisans François Loncle et Michèle de Sabban ?

Aux Etats-Unis, la presse, qui n'a pas tardé à se placer "du côté du manche", le puissant DSK
Bien qu'il soit allé se faire gauler, comme un bleu, la main dans la braguette, avec le petit personnel de service d'un hôtel de grand luxe - , la presse prise en défaut s'en prend donc maintenant aux délais d’expertises qu'elle juge trop longs, comme la méthode du procureur.

D'un côté et de l'autre de l'Atlantique, la presse ne juge en revanche pas ses dénonciations du plus faible outrageusement précipitées...

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