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jeudi 27 octobre 2011

Projet socialiste: Hollande doit déjà revoir la copie du PS

Hollande corrige (le programme de) la Première secrétaire du PS

Le réalisme de l'après-primaires...

L'équipe du candidat socialiste pour 2012 découvre la crise

Hollande admet désormais que la tâche est rude.
Michel Sapin reconnaît que les marges de manœuvre seront plus réduites que prévu si Hollande est élu.
Le PS en campagne commence à intégrer la crise et à ne plus en laisser le fardeau au seul président en exercise, Nicolas Sarkozy. La gauche de gouvernement va devoir s'adapter et passer du dénigrement systématique à un discours plus responsable. Le temps où le PS attaquait tous azimuths n'est pas passé, mais Hollande ne pourra plus défendre le projet Brochen-Aubry du "bien-être" socialiste dans la crise internationale !

" Le projet socialiste avait comme caractéristique de ne pas calibrer les mesures et de ne pas les inscrire dans le temps ", a dénoncé l'ancien ministre Michel Sapin, mercredi devant l'Association des journalistes parlementaires.

Au moment des Régionales 2010, le député PS et ancien ministre de l'Economie, voyait en Nicolas Sarkozy "un homme qui ne sait plus où aller" dans le domaine de l'économie: le président est rentré de Bruxelles hier avec des mesures qui prouvent le contraire, tandis que les Français - en souffrance et démoralisés par les attaques socialistes - attendent toujours des propositions constructives et réalistes du candidat Hollande choisi par les "défavorisés".


" On ne pourra pas tout faire ", c'est dit !



Le PS nous mettrait au régime.
Qu'ils commencent par eux ?



Rendez-vous en janvier, sans doute, pour une liste de propositions.


Et leur chiffrage, peut-être
" Il est trop tôt pour en dire plus sur un programme qu'il n'y a pas de raison de présenter avant que la campagne s'ouvre ", a prétendu mercredi Michel Sapin, face aux affres de la page vide.

Ce Sapin-là a déjà les boules
"
François Hollande ne va pas prendre trois mois d'avance. On ne lui en demande pas tant: seulement de ne pas commencer déjà à nous raconter des bobards...
En fin psychologue à la socialiste, " Avant d'en dire plus [si possible !], il faut préparer les esprits et laisser l'opinion comprendre que sans croissance «on ne pourra pas tout faire», glisse un membre de l'équipe. Il faut aussi attendre les conséquences des négociations en Europe.


Retour sur Sapin à la mi-octobre 2007

Michel Sapin est flexible, versatile
et fluctuant


La salle des Jeunes Dirigeants d'Entreprises était taquine (CJD): elle reprocha le flou artistique permanent de l'admirateur de Ségol'haine Royal, en 2007 déjà (Ce qui souligne la proximité des équipes de l'ex-couple qui brigue l'Elysée ensemble, en 2012.) Ainsi de ses explications sur les deux points de la "dynamique profonde du point de vue économique" du "pacte présidentiel".
" Nous allons réconcilier la France avec la croissance économique..., commença à pérorer Michel Sapin, en termes de velléités. " Comment ? ", demanda la salle. "Et nous allons réconcilier la France avec les entreprises ", ajouta-t-il, imperturbable. " Mais comment ? ", rétorqua à nouveau la salle qui n'en apprendrit pas beaucoup plus, sauf sur les démagogiques mais irresponsables 35 heures : " Le débat est derrière nous, parlons d'autre chose. " Réponse d'un participant à son voisin qui lui demandait qui donc était ce Michel Sapin : " Il paraît que c'est un économiste. " Pas plus que François Hollande qui lui fait confiance.
Sapin insiste sur la responsabilité nouvelle et personnelle de Hollande, désormais

Vers un clash avec la Ch'tite Aubry

Il appartient " au candidat" -et non au Bureau- "de décider des "priorités"
Tel est le message envoyé à la Ch'tite Broche-Aubry et à son Bureau national noyauté par son aile gauche.
La battue du second tour des primaires conservera-t-elle voix au chapître, d'autant qu'avec sa condescendance coutumière elle avait très imprudement promis un billet d'entrée au Bureau national à l'amère Royal qui va pouvoir s'y imposer avec le soutien complice de Flamby qu'elle fait manger dans sa main ?
Sapin revendique pour Hollande le droit de " choisir dans la boîte à outils socialiste ce qui relève du possible. [Ce qui manifestement ne lui paraît pas évident et pourrait prendre un temps infini...]

Selon Sapin, il revient à Hollande de passer du projet à " la plate-forme programmatique qui devra évidemment " tenir compte de l'éventuel réajustement de la croissance " en 2012. Comme le gouvernement, le PS avait fondé son projet sur une hypothèse de 1,7% en 2012, mais celle-ci devrait être revue à la baisse, autour de 1%.


Le front socialiste du refus à Sarkozy commence à se lézarder

Michel Sapin a apporté des nuances remarquées sur les conditions des 60.000 embauches dans l'Éducation nationale voulues par Hollande." L'augmentation du nombre de fonctionnaires dans l'Éducation nationale n'a jamais voulu dire l'augmentation globale du nombre de fonctionnaires ", a-t-il expliqué, amorçant une première reculade socialiste. 60 000 postes devront donc être supprimés ailleurs.
La fièvre commence à monter dans les milieux judiciaire et hospitalier...

Quant au " contrat de génération, l'une des propositions phares de Hollande, elle devra être confrontée 'au dialogue social ", a précisé Sapin. Jusqu'ici sceptiques, les partenaires sociaux se découvrent maintenant dans le miroir aux alouettes que -logiquement - les organisations étudiantes et lycéennes ne devraient pas tarder fracasser dans la rue: les vitrines et les cabines téléphoniques vont voler en éclats.

La bataille de la crédibilité entre Hollande et Sarkozy aura-t-elle lieu ?

Selon un sondage Viavoice paru dans Libération, 48% des Français faisaient encore confiance au candidat PS contre 33% au président pour " améliorer la situation financière du pays . Mais ils ne l'ont jamais vu en action puisque Hollande n'a jamais occupé aucun poste gouvernemental et la campagne n'a pas commencé.

À l'UMP, les critiques s'accumulent contre les positions du candidat qui feraient courir le risque d'une dégradation de la note de la France par les agences de notation. " Généralement, on parlait du bilan de ceux d'avant. Maintenant on évoque le bilan de ceux d'après ", a ironisé Hollande samedi, confondant allègrement une caricature de bilan et ses propositions de propositions. " Ce n'est pas notre projet qui coûte cher. C'est leur politique qui a épuisé notre pays, " a-t-il lancé, fin prêt à faire porter tout le poids de la crise internationale sur la droite.

Quoi qu'il en soit de l'honnêteté socialiste, Hollande doit encore démontrer qu'il ferait mieux face à la crise.
Mais tout porte à croire pourtant - et Sapin le confirme - que les Français ont tout à craindre des archaïsmes socialistes au XXIe siècle.

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