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samedi 24 décembre 2011

Tunisie: Rached Ghannouchi devant le Juge d’instruction

Le leader du parti islamiste Ennahdha cité dans un dossier de corruption

Rached Ghannouchi a été entendu comme témoin en octobre 2011 par le juge d’instruction du 12ème bureau au Tribunal de première instance de Tunis, dans le cadre de l’affaire de l’Agence Tunisienne de la Communication Extérieure (ATCE), selon radio Mosaïque FM.

L’affaire de l’ATCE est parmi les grands dossiers de corruption examinés par la Justice tunisienne après le 14 janvier.
L’ancien conseiller de Ben Ali, Abdelwahab Abdallah, est impliqué en tête de hauts responsables, mais avec eux aussi le leader du Mouvement Ennahdha.

Créée aux débuts des années 90, l’Agence Tunisienne de Communication Extérieure était destinée à promouvoir l’Image de la Tunisie à l’Etranger, avant de devenir un outil au service du régime de Ben Ali, en commanditant, entre autres, des articles et des livres sur-mesure.

L’ATCE a également accaparé le marché de la publicité publique accordée d’une manière inéquitable aux media sur un seul critère, celui de la loyauté au régime.


Kapitalis rapporte

Lancé en mars 2010, ce portail d’information en langue française est dédié à la Tunisie et aux autres pays du Maghreb, aisi qu'aux rapports nord-sud et, on l'imagine aisément, à tout le pourtour méditerranéen.
Le fondateur-patron de Kapitalis.com est Ridha Kéfi, un ancien correspondant de Jeune Afrique à Tunis, ancien rédacteur en chef de 'L’Expression' (écarté en 2008) et aujourd’hui membre de l’Instance Nationale Indépendante de la Réforme de l’Information et de la Communication. "Avec Kapitalis, on a choisi de donner l’impression d’un journal économique (même avec le nom). C’était une diversion. "
Or, sur ce site, on peut lire ceci:
"On parle déjà d’au moins une trentaine de journalistes, directeurs de journaux et autres représentants de l’Atce à l’étranger – dont des femmes – corrompus et grandement impliqués. On parle aussi de sommes d’argent exorbitantes dépassant l’imaginaire. Chaque année, des milliards partaient en fumée et étaient dilapidés pour soi-disant soigner l’image de la Tunisie dans les pays arabes, européens et même aux Etats Unis. Quelques-uns recevaient souvent sur leurs comptes personnels des virements et aucun compte rendu n’a figuré dans la comptabilité. " Lien Kapitalis

Des menaces de purge signées d'un ...journaliste (Imed Bahri)

L'article se poursuit sur le mode de la menace: "Les listes noires qui circulent actuellement sur les réseaux sociaux sont des fausses [des faux?] et nous sommes en train d’enquêter sur leur origine, et tous ceux qui sont derrière n’échapperont pas à la justice. Nous avons déjà des traces... (C'est aussi la technique employée par la Ch'tite Aubry, lorsqu'elle réagit aux rumeurs de son homosexualité et ou de son alcoolisme, rappelez-vous ! ) Quant à la réconciliation ! Ces journalistes, qui s’affichent et exercent aujourd’hui comme si de rien n’était, seront traduits devant la justice et doivent payer leur dette envers ce peuple, selon la gravité de leurs délits. Qu’ils commencent déjà par rendre l’argent à l’Etat..., puis qu’on efface tout pour mieux rebondir", selon une même source du tribunal."

Des homologues vertueux ?
Dans le genre militant hexagonal, il n'y a que Libération ou Le Monde et Rue89 ou Mediapart sur l'Internet.

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