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mercredi 7 décembre 2011

Valbuena, le David contre les Goliath, remet en question la préférence pour les joueurs tout en muscles

Le sport gangréné par la pensée unique


La masse musculaire en question

Quand une sélection d'athlète ne se faisait pas au faciès
Né au Mali, Jean Tigana (1m68) fut sélectionné en équipe de France sur ses qualités et les joueurs français étaient encore parmi les meilleurs du moment, Noirs ou Blancs. Ils n'étaient pas choisis sur leur masse musculaire pour favoriser la diversité, au détriment de la technicité de chacun et de l'équilibre du groupe.
Personne n'alla imaginer que Jean Tigana était devenu entraîneur de l'OL et des Girondins de Bordeaux en remplacement de Laurent Blanc, pour sa couleur de peau. Il met l'accent sur un important travail de fond lors de ses entraînements et met en place un système de jeu offensif unanimement reconnu qui profitera également au Fulham FC.
Lien PaSiDupes : " Le foot, moyen d'intégration de Blacks et de discrimination anti-blancs "

Puis la gauche a fait du sport l'essentiel de sa politique d'insertion
Issue de la diversité, Rachida Dati le clame haut et fort sur Canal +, le jeudi 5 mai 2011.
Lien Foot 2010 vers les avantages acquis des sportifs de la diversité

La gauche a défendu des options discriminantes
Le passage de Marie-George Buffet au ministère des Sports du gouvernement Jospin (1997-2002), a laissé des séquelles. De 1993 à 2004, Ray Domenech sera sélectionneur de l'équipe de France espoirs.
Ainsi émergent les cas de Patrick Vieira (1m91 et 83 kg) et surtout de l'ambitieux Lilian Thuram (80kg pour 1.85m), dont Mediapart exploite l'engagement politique partisan. Lien PaSiDupes
Christophe Dugarry fit alors des contre-révélations fracassantes:

La politique pourrit le terrain du football avec l'affaire des quotas
Bayrou, le président du MoDem, a jugé la polémique " révélatrice d’un certain nombre de dérives de la société française", même si, au fond, on ne peut pas parler de "racisme" dans ce dossier ", a-t-il soutenu.
C'est à voir, car si le député des Pyrénées atlantiques est ravi: " Il suffit d’aller sur les terrains de football de tous niveaux, de l’équipe de France jusqu’aux poussins dans les quartiers, pour voir que le football est précisément, au contraire, sans doute l’endroit où la diversité est la plus grande ", il fait peu cas des Européens.
Lien PaSiDupes : "Mediapart accuse le football français de discrimination raciale "

La victoire de l'OM hier contre Dortmund conclut le débat


Le lutin marseillais fait mieux que les colosses d'ébène
A Dortmund, du haut de son 1m67, le remplaçant d'origine espagnole Mathieu Valbuena, 67kg, a envoyé l’OM, d'une frappe somptueuse, en 8e de finale. Cette résurrection de la petite mascotte du public assure la survie d'un club dont l'avenir européen semblait compromis.
Relégué dans l’ombre du banc de touche depuis plusieurs semaines, Mathieu Valbuena avait mal digéré sa non-sélection en équipe de France pour les deux matches amicaux de novembre: il en avait perdu sa place de titulaire à l’OM depuis le déplacement à Montpellier (3 fois de suite sur le banc en Ligue 1).

Recalé par le centre de formation de Bordeaux qui le jugeait trop petit
"Petit Vélo", comme on l'appelle, était victime de l'idéologie dominante qui -depuis trente ans -donne la préférence aux grands "blacks". Il conviendrai en effet, pense-t-on à gauche depuis les années Jospin, que le sport est un moyen d'assurer la paix sociale, en valorisant les quartiers et leurs populations d'origine immigrée.

Petit européen blanc né en Gironde, Valbuena a dû prendre les chemins de traverse pour parvenir chez les pros.
Et à Marseille, après avoir été le chouchou d’Eric Gerets, il a été mis de côté par Didier Deschamps (1m74), avant de parvenir à convaincre l’ancien capitaine des Bleus de son talent et de son utilité. Il a d'ailleurs grandement participé aux bons résultats du club ces deux dernières années (un titre de champion de France, deux Coupes de la Ligue, un Trophée des Champions).

Le statut du spécialiste des grands rendez-vous n'évolue pas
Qu’il soit titulaire indiscutable ou remplaçant, Valbuena s’est même fait une spécialité de marquer des buts qui comptent. En 2007, il offre la victoire à l’OM à Liverpool (0-1), la première d’un club français à Anfield, sur une frappe lointaine. L’an dernier, dans un match qu’il faut remporter face au Spartak, à Moscou, il remet ça en inscrivant le premier but du large succès olympien (0-3). Si l’on ajoute à cela le but qu’il a inscrit à Wembley avec l’équipe de France contre l’Angleterre (1-2), on se dit que ce petit homme de 67kg est fait pour les grands rendez-vous et les enceintes de prestige. « C’est quelqu’un, et je l’ai déjà dit plusieurs fois auparavant, qui marque des buts très importants comme la saison passée à Moscou dans un autre match décisif », confirme Didier Deschamps. «Il est très adroit face au but que ce soit de volée ou dans ses frappes. Il a vécu des moments difficiles sur le plan personnel car il jouait moins, mais il marque aujourd’hui ce but décisif et je suis content pour lui car ce n’était pas facile ces derniers temps. Quand un joueur entre en jeu, il doit avoir cette attitude et apporter quelque chose à l’équipe comme il l’a fait», admet encore le coach olympien. "L’important, c’est le groupe et je me battrai jusqu’au bout avec cette idée", glissait-il encore mardi soir dans les travées du Westfalenstadion. Une déclaration qui n'engage à rien: du Hollande, our jus de chaussette.

Loïc Rémy finit-il de convaincre les amateurs de masse musculaire ?
Né à Rillieux-la-Pape (Rhône), l'attaquant de l'OM Loïc Rémy est l'auteur d'un des trois buts vainqueurs contre l'équipe allemande, celui de l'espoir de victoire, et il ne pèse que 78 kg. Il est condamné aux remplacements -souvent providentiels- et malgré sa capacité à dépanner avec bonheur dans l’axe, Karim Benzema reste intouchable au poste d’avant-centre, le sélectionneur national Laurent Blanc hésite à décaler Ribéry et Didier Deschamps vote plutôt pour Loïc à droite, privilégiant lui aussi la diversité dominante à Marseille.
Or, Loïc est d'origine antillaise et, la politique dans le sport n'étant pas plus limpide qu'ailleurs, l'égalité n'est pas même assurée au sein de la diversité, bien que Loïc (24 ans) soit arrivé à maturité.
Quand on est capable d'une Panenka contre le goal de son ancienne équipe, Nice, on n'a plus rien à démontrer en matière de masse musculaire et de diversité.
Quant au but de Valbuena, il offre au club phocéen 3 millions d’euros de prime de qualification.
"Mathieu Valbuena, je le surnomme Euromillions. Avec lui, on décroche le gros lot à tous les coups", conclut Loïc Rémy après cette soirée qui "restera dans les mémoires collectives et dans les annales du club", selon Vincent Labrune, le président phocéen.

Mais c'est sans compter avec la politique. Le pognon aura-t-il raison de l'idéologie ?

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