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mardi 1 mai 2012

Quand DSK travaillait avec Khadafi


DSK a-t-il payé de sa réputation sa collaboration avec Khadafi ?


DSK travaillait main dans la main avec Khadafi

Sa mission était la création d'une nouvelle monnaie capable d’aider les pays pauvres et en voie de développement, une monnaie dont il devait annoncer la naissance à Deauville deux semaines après son arrestation à New York.

Les USA ont-il grillé DSK pour faire échouer son projet lybien ?

Cette information jette un éclairage nouveau sur l'affaire du Sofitel de Manhattan à New-York, où une femme de chambre noire immigrée a porté plainte contre DSK pour violences sexuelles en mai 2011.

On ne peut comprendre la chute de Dominique Strauss-Kahn sans la replacer dans le contexte du projet lybien qu’il incarnait.

Ce projet lybien de création d’une nouvelle monnaie de réserve internationale prévue pour le 26 mai 2011 était attendu par les États émergents, tout autant que par la Grèce et les autres pays en difficulté, mais refusé par le complexe militaro-industriel américain sous l'administration Obama

Par ailleurs, dans son affaire de moeurs, DSK qui n’a pas d’antécédents judiciaires et qui est domicilié à Washington, n’aurait pas dû bénéficier d’une liberté sous caution plutôt que d'être placé en détention préventive, pour l'isoler.  Par l’intermédiaire d’un de ses avocats, il a réussi à faire parvenir au FMI une lettre de démission et le lendemain même,  un nouveau juge accédait à sa demande de remise en liberté surveillée. Il n’était en effet plus utile de le maintenir sous écrou, puisque le FMI avait recouvré sa capacité d' agir.

Le complot n'est pas celui qu'on croit

Pourquoi donc déployer des moyens hollywoodiens et bloquer le FMI durant 10 jours ?  
D'abord, le 29 mars 2009, le gouverneur de la Banque centrale chinoise Zhou Xiaochuan remit en cause la prédominance du dollar comme monnaie de réserve et ensuite proposa d’utiliser les Droits de tirage spéciaux du FMI pour jouer ce rôle. Les États-Unis acceptèrent un triplement des ressources du FMI et l’émission par le FMI de Droits de tirages spéciaux (DTS) d’une valeur de 250 milliards de dollars, lors du sommet du G20 à Londres, le 2 avril 2009. Ils acceptèrent également le principe d’un Conseil de stabilité financière auxquels seront associés les grands États émergents. Cette idée fut discutée au sommet du G8 à L’Aquila (Italie), le 8 juillet 2009.

La Russie proposa en outre de ne pas se contenter d’une monnaie virtuelle, mais de l’émettre.
Le processus devait aboutir le 26 mai 2011, au sommet du G8 à Deauville (France). Le dollar aurait cessé d’être la monnaie de référence sur fond de cessation imminente de paiement du gouvernement fédéral des États-Unis. Washington aurait dû renoncer au financement de son hyper-puissance militaire par la dette pour se consacrer à sa restructuration interne.

VOIR et ENTENDRE un reportage sous-titré comme la presse militante de France n'en propose pas:


La savonnette fatale

L’arrestation de DSK entre dans la stratégie de blocage du processus sino-russe par Washington.
D'une part, Dominique Strauss-Kahn travaillait à une prise du pouvoir des pays émergents au Fonds monétaire international
D'autre part, bien que le détail exact du montage imaginé par Dominique Strauss-Kahn pour créer cette nouvelle monnaie de réserve adossée aux Droits de tirages spéciaux du FMI soit secret, il apparaît que Khadafi et DSK y jouaient un rôle clé en Libye: à titre expérimental, c’est la Banque centrale libyenne qui la première avait décidé de fonder sa monnaie, le dinar, sur l’or, plutôt que sur le dollar, et au-delà sur les DTS (un DTS est un actif de réserve international, créé en 1969 par le FMI pour compléter les réserves de change officielles de ses pays membres.
).
La chose est d’autant plus importante que la Libye dispose d’un fond souverain parmi les mieux dotés du monde (il est même un peu plus riche que celui de la Russie).

DSK devait se présenter aux élections présidentielles le 15 juin 2011.

Aujourd'hui, la presse militante internationaliste s'en prend au bloc occidental et, aujourd'hui, sans le nommer, DSK interfère dans le processus démocratique de la présidentielle, montrant  Nicolas Sarkozy du doigt dans le Guardian,  en plein entre-deux tours !...
La campagne du candidat socialiste Dominique Strauss-Kahn aurait pu autrement plus vraisemblablement être financée par Khadafi ...


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