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vendredi 17 août 2012

Nuit de violence à Amiens: sursis malgré 16 policiers blessés et de gros dégâts matériels

Au pouvoir, la gauche confirme son laxisme face aux violences urbaines

Un contrôle d'identité avait mal tourné...

Le quartier d’Amiens-Nord a été le théâtre d’un déchaînement de violences de jeunes face aux forces de police  

Dans la nuit de lundi à mardi, aux tirs de mortier des hommes majeurs ont répondu les gaz lacrymogène et tirs de flash-ball des policiers. Il n'y a eu aucune interpellation.


Le bilan est lourd: seize fonctionnaires ont été blessés par des tirs de chevrotine ou de mortiers, dont trois assez sérieusement, selon Thomas Lavielle, le directeur de cabinet du préfet, interrogé par Europe 1. Le policier le plus gravement touché s'est vu prescrire quinze jours d'ITT (incapacité totale de travail).


Symbole de la mairie, une école est incendiée

"On a subi de gros dégâts matériels: une soixantaine de poubelles brûlées, dix à vingt véhicules incendiés... Mais aussi un centre de loisirs, une école maternelle et une salle de sport ont été incendiés", a encore précisé Thomas Lavielle.Il a fallu trois heures, et de nombreux renforts de la région et même de Paris, pour mettre fin aux affrontements. 



L’accès de colère des jeunes viendrait d’un contrôle d’identité qui aurait mal tourné, alors qu’ils se réunissaient pour rendre hommage à un de leurs amis mort dans un accident de scooter. "On était là, tranquilles, peinards. Et les CRS sont venus faire un contrôle de papiers et ça s'est très très mal passé avec les jeunes. Il y a eu des insultes et puis c'est devenu la guerre", a raconté à la radio un des éducateurs du quartier, Mohammed.
VOIR et ENTENDRE la déclaration de Manu Valls, avant de se faire recevoir à Amiens:

Des antécédents: "Des années que je n'ai pas connu une nuit aussi violente"
Le maire PS de la ville, Gilles Demailly évoqua une «"scène de désolation", avec "partout des contenaires et des voitures brûlées", mais aussi des bâtiments publics touchés "pour la première fois".

La politique socialiste de prévention est inopérante





Ramadan peut-être, 

mais le temps des bisous est passé...

"Il y a ici des incidents réguliers, mais cela fait des années que je n'ai pas connu une nuit aussi violente avec autant de dégradations", a-t-il ajouté, rappelant que "ça fait des mois que je réclamais des moyens, car la tension montait dans le quartier".
Selon le maire, les dommages matériels s'évaluent au moins à un million d'euros. Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls avait annoncé qu'il se rendrait sur place dans l'après-midi.
VOIR et ENTENDRE un reportage de l'hebdomadaire Le Point:

La situation entre les jeunes et les forces de l’ordre est très tendue dans le quartier. Le dimanche soir précédent, des violences avaient déjà eu lieu entre CRS et jeunes. Et début août, des policiers avaient été pris à partis par un groupe de jeunes. Zorro  Valls avait d’ailleurs annoncé qu’Amiens-Nord ferait un jour partie d’une des quinze zones de sécurité prioritaires qui disposerait de moyens renforcés.

Un effectif de 250 policiers reste toujours maintenu jusqu'à nouvel ordre dans le quartier d'Amiens-nord.

Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a été sifflé à son arrivée à la mairie de quartier d'Amiens-Nord, où il a passé un instant, quelques heures après les violences urbaines.
Arrivé à la mairie de quartier peu après 15h30, le ministre a été menacé par plusieurs riverains, dont Youssef, 25 ans, qui a demandé en vain au ministre de "répondre à ses questions": "Arrêtez de fuir, rendez-nous nos droits", a-t-il ajouté, en compagnie d'autres habitants.
VOIR et ENTENDRE 

Trois jeunes devant la justice


Cinq individus liés aux violences du début de semaine ont été interpellés dans la nuit de mercredi à jeudi. Trois des cinq hommes interpellés "en lien direct avec les ...heurts" ont été jugés vendredi à partir de 14h30 en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel d'Amiens, placé sous surveillance renforcée.
Trois, qui ne sont pas les meneurs, ont comparu ce vendredi devant la justice: un jeune de 27 ans pour "provocation directe à l'attroupement armé" et "rébellion suivie d'effets", et deux autres hommes, d'une vingtaine d'années, pour des feux de poubelles.
Le premier homme est accusé d'avoir appelé les jeunes du quartier à la violence dimanche soir, lors d'une cérémonie d'hommage à un jeune décédé quelques jours plus tôt. Il avait été reconnu par un policier, alors qu'il se présentait au commissariat dans le cadre de son contrôle judiciaire dans une autre affaire.
Les deux autres prévenus ont quant à eux admis en garde à vue avoir allumé cinq ou six feux la nuit des affrontements. Selon une source judiciaire, une demande de renvoi de l'audience "était envisageable. Dans le cadre de violences urbaines, c'est très majoritairement ce que demandent les avocats, afin d'avoir le temps de préparer leur défense et que les tensions s'apaisent un peu". L'audience du troisième prévenu, âgé de 27 ans, a été repoussée au 12 septembre à la demande de la défense et placé sous mandat de dépôt à la maison d'arrêt de Liancourt (Oise)...


Le verdict du tribunal 

Deux des trois adultes jugés vendredi par le tribunal correctionnel d'Amiens ont été condamnés à 10 et 8 mois de prison avec sursis.  Le procureur adjoint avait requis 12 mois de prison, dont 6 ferme, et leur placement sous mandat de dépôt. Agés de 20 et 25 ans, ils avaient avoué avoir allumé les feux qui avaient fait 17 blessés parmi les forces de l'ordre et des millions d'euros de dégâts, avec notamment trois bâtiments municipaux incendiés.

La défense accuse le "contexte médiatique" de lui compliquer la tâche

L'avocat du prévenu, accusé d'avoir appelé des jeunes à la violence dimanche soir et poursuivi pour "provocation directe à l'attroupement armé" et "rébellion suivie d'effets", a mis en accusation le travail de la presse et  "contexte médiatique", et jugé que son client ne pourrait pas avoir "une justice équitable aujourd'hui". L'homme, un récidiviste connu des services de police pour des vols de voiture, nie les faits qui lui sont reprochés.
Le procès des trois hommes s'est pourtant ouvert dans le calme peu après 14h40, alors que quatre policiers armés filtraient les entrées et que seul un public restreint, composé essentiellement de journalistes, s'était présenté à l'audience.

Les casseurs seraient des b
oucs-émissaires

Le procureur adjoint d'Amiens a précisé que les trois hommes ne faisaient pas partie des meneurs du mouvement, qui étaient toujours activement recherchés. Vendredi midi, les avocats des prévenus ont indiqué qu'ils refusaient que leurs clients soient considérés comme des boucs-émissaires, adoptant une démarche devenue classique qui réclamequ'ils soient jugés "uniquement pour ce qu'ils ont fait" et non en fonction du "contexte et de la pression médiatique".Les deux autres personnes interpellées dans la nuit de mercredi à jeudi par les forces de l'ordre, et dont le lien avec les émeutes apparaît "plus à la marge", selon le procureur adjoint, doivent être jugées ultérieurement.

Les renforts de CRS assurent le retour au calme


Après une troisième nuit consécutive sans incident majeur, "il n'y a rien eu à signaler cette nuit. Aucun incident majeur, aucun fait de violence urbaine n'a été à déplorer dans ce quartier d'Amiens-Nord, et il n'y a eu aucune nouvelle interpellation en lien avec l'affaire", a déclaré la préfecture de la Somme.
Un effectif renforcé de 250 policiers reste toujours maintenu jusqu'à nouvel ordre dans le quartier d'Amiens-Nord. 

Très réactif, le ministre délégué à la Ville, François Lamy, un proche de la Ch'tite Brochen-Aubry, a laissé s'écouler une semaine et doit se rendre en "début de semaine prochaine" à Amiens pour "évaluer la situation les acteurs locaux".

1 commentaire:

  1. Ma foi, j'ai bien aimé l'illustration, on va leur envoyer des centaines de bisous.

    Patapouf n'a plus qu'à s'exécuter, puisqu'il aime en recevoir, à son tour d'en donner.
    Quand au résultat, c'est une autre histoire...

    DES FAITS DIVERS DE PLUS EN PLUS NAVRANTS, INSUPPORTABLES, ÉDIFIANTS,etc...etc...

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