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samedi 22 septembre 2012

Fébrilité du gouvernement: 60 CRS pour 1 seul manifestant contre les caricatures de Mahomet

Démonstration de force caricaturale à Marseille 

Une soixantaine de CRS, appuyés par un hélicoptère de la gendarmerie, se sont déployés face à l'unique manifestant... 

Le fanatique s'est retrouvé seul dans la ville du crime stigmatisée par Valls et Taubira descendus de Paris.  Il a toutefois réussi à mobiliser les forces de l'ordre disponibles samedi après-midi dans le centre de Marseille. Il avait appelé à dénoncer les caricatures du prophète Mahomet que Charlie Hebdo avait fait paraître, se livrant à une opération marketing irresponsable sachant que des otages français sont aux mains d'islamistes au Maghreb.
Le site de La Provence titre : "Caricatures : 260 policiers privés de manifestation". Savoir qui dit la vérité...

Cet homme, Omar Djellil, un responsable d'association subventionnée, avait appelé à une manifestation samedi à 14h00 dans le quartier de la Porte d'Aix, pour laquelle la préfecture n'avait pas reçu de demande d'autorisation.

Une trentaine de journalistes étaient également présents

Après avoir parlé à la presse, le manifestant a collé trois affichettes sur lesquelles était notamment écrit "Porcs Hebdo" et "les Français musulmans n'ont pas besoin d'autorisation pour défendre leurs droits".
"Je suis peut-être seul aujourd'hui mais je suis le porte-parole d'une majorité silencieuse", a lancé O. Djellil du haut d'un bloc de ciment, d'où il a harangué les badauds pendant une dizaine de minutes.

Brandissant son passeport, se disant prêt à se laisser placer en garde à vue,
il a sommé le ministre de l'Intérieur Manuel Valls "de prendre ses responsabilités ou de se taire à jamais".
Une source policière a soulignéqu'il n'était "pas question de l'interpeller, d'autant plus qu'il est tout seul à manifester".

O. Djellil, qui fut candidat aux élections législatives en juin à Marseille, s'était affiché aux côtés de membres du Front national en 2011, dont Jean-Marie Le Pen soi-même lors d'une visite à Marseille.

Ce provocateur est un associatif marseillais (Présence Citoyenne), proche de la mosquée de la Porte d’Aix, qui se définit comme un Français musulman patriote. 
Il y a quelques mois, il amorçait un rapprochement avec Stéphane Durbec, conseiller régional FN (PACA), avec lequel il fondera l’Alliance République Éthique (ARE) pour oeuvrer, entre autres, au rassemblement entre patriotes et Français musulmans. Récemment au coeur d’une polémique depuis ses positions anti-marinistes, il a accepté de répondre aux questions de Enquête&Débat: lien

La publication mercredi par Charlie Hebdo de caricatures du prophète Mahomet, dont deux le représentant nu, et le film amateur islamophobe circulant sur internet avaient entraîné des appels à manifester samedi dans les grandes villes françaises, relayés par des réseaux sociaux et par SMS.
Imams et responsables musulmans avaient appelé au calme vendredi lors de la grande prière. 
Malgré son déploiement de forces avec hélicoptère équipé de caméras, à titre préventif, Manu. Valls disait n'avoir "pas d'inquiétude" mais avoir donné des "instructions très fermes" pour interdire toute manifestation.

Contre le ridicule, les socialistes v'ont rien inventé.

3 commentaires:

  1. Pour le n'importe quoi nous avons le champion toute catégorie des gouvernements et ce n'est pas tout, hélas.

    Mais qui s'étonne encore :
    après les mensonges de Flamby du dimanche soir 9/09/12, publié le 11/09/12

    "Les trois mensonges économiques de l'agenda redressement de François Hollande

    François Hollande a annoncé dimanche soir sur TF1 vouloir relancer la France en deux ans. Énonçant ses différents projets de lois, le président de la République souhaite un effort supplémentaire des ménages sans pour autant s'intéresser à la baisse des dépenses.
    Des paroles...

    François Hollande sur TF1 a annoncé un « agenda du redressement », qu’il présente comme « le plus important depuis trente ans ». Le Président a présenté un effort de 30 milliards d’euros qui semble équitablement réparti : un tiers pour l’État, un tiers pour les entreprises, un tiers pour les ménages. Si la logique de communication est bien huilée, c’est un mensonge économique.

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    1. suite
      "Le premier mensonge consiste à prétendre que l’effort supplémentaire des ménages ne sera « que » de 10 milliards d’euros. En réalité, en 2013, les Français subiront aussi la pression fiscale supplémentaire décidée dans la Loi de finances rectificative votée cet été, qui pesait déjà majoritairement sur eux.

      Le deuxième mensonge, le plus grave, consiste à faire comme si une augmentation d’impôt ou une baisse de dépenses avait un effet économique équivalent. Or, c’est évidemment faux. Alberto Alesina a montré dans deux papiers (l’un de 2009, l’autre de 2012) que baisse des dépenses et augmentation de la fiscalité n’avaient absolument pas les mêmes conséquences sur la croissance.

      Avec ses co-auteurs, l’économiste de Harvard a conclu que les ajustements fiscaux « qui reposent sur une baisse des dépenses et non sur une augmentation de la fiscalité sont plus susceptibles de réduire les déficits et la part de la dette dans le PIB que ceux qui reposent sur des augmentations d’impôts ». En outre, « ceux fondés sur la fiscalité favorisent de longues et durables récessions ». En clair, pour réduire la dette et favoriser la croissance : il faut baisser la dépense, pas augmenter les impôts.

      Le troisième mensonge, c’est de laisser croire que les augmentations d’impôt suffiront à résoudre le problème de la dette. La fiscalité est déjà particulièrement élevée : en juillet, avant qu’il ne fasse ses nouvelles annonces, le Gouvernement prévoyait que les prélèvements obligatoires devraient représenter 46,5% du PIB. Ce qu’il faut désormais, c’est baisser les dépenses, comme la Cour des comptes l’a rappelé en début d’année.

      L’excès de dette nuit à la croissance. Les travaux de Reinhart et Rogoff l’avaient montré. Au début de l’été, une étude de la BCE confirmait que les effets éventuellement positifs de la dette publique s’estompent au-delà de 67% du PIB pour devenir clairement négatifs vers 95% du PIB. En France, nous sommes proches de 90% du PIB.

      à suivre






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    2. suite et conclusion

      "Le problème c’est que le Gouvernement ne s’attaque toujours pas aux baisses de dépenses. La loi de finances estivale ne comportait pas un seul euro d’économie. Le Président vient d’annoncer que la prochaine proposerait seulement un gel des dépenses. C’est largement insuffisant. En outre, c’est nuisible à la croissance.

      La politique économique française souffre trop d’être guidée par des impératifs politiciens qui donnent la priorité à des considérations bien éloignées de l’efficacité économique, qui seule peut faire que la France s’enrichisse, que chacun ait un emploi ou que le bien-être social s’accroisse. François Hollande a dit qu’il ferait de la croissance sa priorité. S’il est sincère, il doit s’intéresser à l’économie et non à sa communication personnelle."

      Et cette fébrilité du gouvernement est dans cette ligne : faire n'importe quoi , même si cela occasionne des dépenses, se montrer, rester dans l'idéologie.

      ÊTRE DANS L'EXCÈS , c'est la spécificité de ce gouvernement

      ÊTRE DANS L'ACTION CONSTRUCTIVE ET ÉCONOMIQUE , c'est ce dont ils sont et resteront incapables et même leurs propres militants sont en train de le comprendre.

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