POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mardi 16 octobre 2012

Cannabis: la "boulette" toxique de Peillon empoisonne le gouvernement

Le cannabis attaque le système nerveux central du gouvernement, note la presse

En proposant un débat sur la dépénalisation du cannabis, le Ministre de l'Education nationale Vincent Peillon a lancé un pétard dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, estiment mardi de nombreux éditorialistes.

"Vincent Peillon a commis une... boulette", ne peut nier Didier Louis dans Le Courrier Picard et souligne: "il est ministre de l'Education nationale, astreint à un discours d'exemplarité dénué d'ambiguïté."
"A quoi donc pensait Vincent Peillon en proposant de dépénaliser le cannabis ?", s'interroge -à propos d'"un philosophe - l'indulgent Paul-Henri du Limbert, dans Le Figaro. "Les parents, les éducateurs dans les établissements scolaires, qui s'emploient à dissuader leurs adolescents de consommer des drogues, ne l'en remercieront pas", déplore Dominique Quinio dans La Croix.
"Quand on connaît les effets négatifs de la "fumette" sur le psychisme des ados (photo ci-contre), ce n'est pas le rôle d'un ministre de l'Éducation de les encourager pour exister médiatiquement", condamne Hubert Coudurier, pour Le Télégramme.
Rémi Godeau, dans L'Est Républicain, dresse un bilan comptable provisoire: "Trois couacs en cinq mois, c'est beaucoup pour le patient Peillon"
"Tout de même qu'avait-il mangé, bu ou fumé, pour foncer tête baissée dans ce piège grossier?", raille Denis Daumin, dans la Nouvelle République du Centre-Ouest qui ne désigne pas les poseurs puisque Peillon s'est emmêlé tout seul les pinceaux. Paternel, il pointe néanmoins une tendance pathologique: "Il est un peu récidiviste l'ami Vincent. La prochaine fois ce sera la porte, dernier avertissement !".
Un gaffeur emblématique du gouvernement Z-ayrault 
Si les éditorialistes ont pointé la déclaration de Vincent Peillon, une ex-proche -comme Najat Vallaud-Belkacem - de Marie-Ségol'haine Royal, aka Miss Boulette,  ils ont également remarqué, comme Jacques Camus, pour la République du Centre que "la dernière sortie du ministre de l'Éducation nationale s'ajoute à une liste impressionnante de couacs gouvernementaux".
"Depuis un mois, pas un jour ou presque, sans que l'autorité du Premier ministre, voire ses choix, ne soient mis à mal par des membres de son gouvernement", écrit Patrick Planchenault (L'Est Eclair) qui y voit: "un nouveau couac au sein du gouvernement"
Michel Urvoy, dans Ouest-France, voit pour sa part une "relance de la cacophonie que le Premier ministre peine à étouffer"
Mise en cause de l'absence d'autorité du pouvoir  
Philippe Reinhard (L'Eclair des Pyrénées) va en effet plus loin: "La sortie Vincent Peillon souligne que Jean-Marc Ayrault n'a aucune autorité sur ses ministres".
Pour Francis Laffon (L'Alsace-Le Pays), "Le rappel à l'ordre a été immédiat de la part du professeur Ayrault" mais une fois que le mal est fait: "C'est pourtant un nouveau couac".
"Le premier ministre, en pétard, a aussitôt écrasé le débat. Le débat sur la dépénalisation ne sera pas rallumé de sitôt", se ironise Xavier Panon dans La Montagne qui moque ainsi l'action contre-productive d'un gouvernement qui s'est pourtant attaché la casserole d'un ministère du "Redressement productif"... 
"François Hollande et Jean-Marc Ayrault doivent impérativement mettre fin à ce tintamarre permanent", s'alarme Paul-Henri du Limbert dans Le Figaro qui se charge de sonner le tocsin pour la gauche.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):