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lundi 15 octobre 2012

Dépénalisation du cannabis: le ministre de l'Education relance le débat

Vincent Peillon ne se shoote pas qu'au buzz


Le ministre de Hollande se veut plus jeune que les élèves


Vincent Peillon,
le ravi du village socialiste

Il s'est mis au régime, a changé de look et a pris une femme jeune pour booster ses hormones de quinqua, mais pas que... Le ministre de l'Education nationale s'est déclaré favorable à une réflexion sur la dépénalisation du cannabis,  rouvrant ainsi un débat sulfureux qui dopera un temps sa cote sous les préaux des collèges et des lycées, dût-il diviser les Français et le gouvernement comme en juin dernier. 

Le cannabis, rideau de fumée opaque sur le fiasco de la gauche au pouvoir
Ce gouvernement n'en finit pas de ramer sur le sable de la dette publique, mais surfe allègrement sur les sujets sociétaux, comme s'ils n'avaient pas un coût: le mariage de personnes du même sexe ou la défiscalisation du cannabis.

La gauche socialo-écolo va de l'avant ...droit dans le mur 

Salle de "shoot"
La dépénalisation du cannabis serait le moyen de lutter contre les trafics dans les cités, aux dires de Peillon.

Le ministre de l'Education nationale a ajouté sur France Inter dimanche, qui a dit qu'il souhaite "que l'on puisse avancer sereinement" sur ce débat, n'a qu'à fumer un "tarpé", si la politique ne le fait pas planer, mais laisser nos enfants tranquilles et les protéger, plutôt que de transformer les sanctuaires de l'Education nationale en "salles de shoot"... 




Des salles de shoot à Marseille (sept 2012) ? par LCM

Fin août dernier, Jean-Marie Le Guen, député socialiste de Paris et "responsable" des questions de santé dans l'équipe de campagne de François Hollande, réclamait  l'ouverture de salles de shoot (c'est à dire de salles permettant aux drogués de consommer leurs produits en sécurité). 
Le député socialiste rappelle que " François Hollande avait fait part pendant la campagne présidentielle de son intérêt pour ce genre d'expérimentation". Après les propos de Mme Duflot sur le cannabis, et ceux de Le Guen et Hollande sur les salles de shoot, on ne peut qu'être inquiet face à ce risque de banalisation de la drogue. 
L'Etat laisse les automobilistes consommateurs excessifs d'alcool se tuer sur les routes, alors pourquoi ne pas permettre aux jeunes de se tuer aussi en salle de shoot, interroge les amateurs malins d'amalgames ? Et puis la télévision n'est-elle pas aussi banalement responsable de violences mortelles ?

La gauche socialo-écolo a pourtant déjà divisé le gouvernement socialiste au début du mois de juin, après une déclaration de Cécile Duflot, ministre EELV du Logement. 



Vincent Peillon met le souk dans le gouvernement


C'est un défi lancé au Premier ministre:  Jean-Marc Ayrault avait déjà dû intervenir pour clore le débat. "C'est un sujet majeur", maintient l'invité de "Tous Politiques" dimanche (France Inter/Le Monde/AFP). "Je vois maintenant quasiment tous les soirs sur nos chaînes de télévision des reportages pour montrer les trafics illicites de nos banlieues et le danger dans lequel vivent nos concitoyens, y compris les enfants des écoles." 

"Comme ministre de l'Éducation nationale, c'est un sujet qui concerne directement notre jeunesse. Il y a une économie parallèle dans ce pays, c'est l'économie de la drogue. Alors, on peut lutter par les moyens de la répression, je suis absolument pour", a-t-il avancé.

Il a aussi critiqué "les millions de bobos qui, paraît-il sont les mêmes qui font les commentaires, mais vont se servir dans ces proches banlieues". Le ministre faisait référence à un article publié dimanche par Le Parisien sur les clients "bobos" parisiens qui vont acheter leur cannabis à Saint-Ouen. La gauche réclame de la drogue pour tous !

Le ministre a d'ailleurs rappelé que Daniel Vaillant, ex-ministre socialiste de l'Intérieur avait lui-même rouvert le débat, en juin et au début du mois d'octobre, en évoquant une légalisation du cannabis à usage thérapeutique. "Je lui avais donné raison à l'époque, je le fais encore aujourd'hui. (...) Je suis très étonné parfois du côté un peu retardataire de la France sur un sujet qui, pour moi, est d'ampleur", a encore jugé Vincent Peillon, en crise de la cinquantaine. 

L'UMP a aussitôt réagi à la "gauche pétard"



Sur Twitter, le député Lionnel Luca a dénoncé comme "invraisemblable et scandaleux que le ministre de l'Education défende la dépénalisation du cannabis." "Après la gauche caviar, la gauche pétard ?", lance-t-il aussi. 


François Baroin, ancien ministre de l'Economie, s'est pour sa part déclaré contre la dépénalisation du cannabis, ce lundi sur RTL. "C'est une drogue. Rester dans le champ de la pénalisation permet de créer une frontière", a-t-il rappelé. Pour lui, le débat est " irresponsable et inquiétant dans le souci de protéger nos jeunes. (...) C'est une question de responsabilité publique ". 


Jean-François Copé souligne quant à lui l'incongruité de cette prise de position d'un "ministre en charge de l'école de nos enfants.
Il "demande solennellement à François Hollande de trancher dans la journée", estimant pour sa part que la dépénalisation d'une drogue dite douce  est "inacceptable", considérant les avis défavorables de chercheurs qui juge le cannabis dangereux pour la santé physique, psychique et psychologique de ses adeptes pratiquants. 
VOIR et ENTENDRE Jean-François Copé s'élever contre la proposition de dépénalisation par Peillon, sur France Info, ce matin:


V. Peillon cherche-t-il  à mettre les quartiers à feu et à sang ?

Compte-t-il amener les dealers au travail légal en période de fort chômage croissant ?  Les agences de Pôle Emploi en zones de non-droit sont-elles préparées à recevoir une demande accrue ? Croit-il vraiment - avec Daniel Vaillant - le moment approprié pour détruire les emplois de l'économie souterraine et recruter ainsi pour les emplois jeunes  d'avenir de Hollande ?
  

2 commentaires:

  1. Faut être d'une malhonneteté intellectuelle incroyable pour faire croire qu'en légalisant le canabis les daelers et cie vont prendre le chemin du pôle emploi..............

    Qu'en est il de ceux qui conduitont sous l'emprise du cannabis, y aurait il aussi un seuil de tolérance comme avec l'alcool.............

    Mais rien n'arretera les trafics de grande envergure, drogue, proxenetisme, grand banditisme, ........les mafias, africaine, asiatique, de l'est etendent leurs ramifications ou il y a de l'argent à se faire, en France et dans toute l'europe sous nos yeux ........
    Et sous couvert de grandeur d'âme et de commissaires europeens le monde entier entre en europe pour faire librement tous les trafics et placer en sécurité bien au chaud l'argent dans les paradis fiscaux europens luxembourg, suisse, lichensteinn monaco...........avant de virer l'argent ailleurs.....

    Quelle honte, ils veulent légaliser l'usage de drogue pour ne pas avoir à dénoncer l'usage des drogues............la permissivité, le laxisme à tous les étages...........

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    1. Cumulons les effets de l'alcool et du cannabis pour réduire la mortalité sur les routes: voilà une idée qu'elle est maligne et honnête !
      Rien n'arrête rien, ni la criminalité, ni les trafics, ni les morts de la route: restons les bras ballants, vivons heureux et irresponsables et comptons les morts. Une cellule psychologique ici et une marche blanche là, après coup, et faisons notre deuil dans notre coin ! Pffft...

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