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jeudi 25 octobre 2012

Hollande se cache derrière Ayrault-la-bavure dans la censure constitutionnelle du logement social

En allant  à la faute, Ayrault entraînera-t-il Hollande dans sa chute ?

Ayrault, fossoyeur de la gauche socialo-écolo


Le Chef du gouvernement a tous les pouvoirs, sauf un qu'il a oublié. Il a fait l'impasse sur le Conseil constitutionnel, comme sur les assemblées parlementaires et l'opposition qu'il ne consulte jamais. C'est ainsi que le teuton de Matignon a fait l'annonce de la censure de la loi sur le logement social avant même que les Sages ne statuent. Suite à cette faute de débutant, l'exécutif est entré en effervescence, de Matignon à l'Elysée. Mais, dans leurs premiers pas,  les deux apprentis se tiennent par la main et l'Elysée dément que le président Hollande a rappelé à l'ordre son Premier ministre de fortuneComment expliquer cet incroyable cafouillage à la tête de l'Etat ? 

Les deux  compères sont des branquignols 

Aucun des deux n'a la moindre expérience gouvernementale
Déjà qu'ils ne sont pas tellement gâtés par la nature, l'un, surnommé "Monsieur P'tite Blague", est un amuseur de salon et l'autre, La Voix de son Maître, sa pâle copie. Or, bien que ces deux bras cassés soient étrangers à la chose publique, ils se sont entourés de militants, des idéologues incompétents qui feraient regretter les technocrates. 

Les Charlots n'avaient pas dit leur dernier mot
On s'attendait depuis plusieurs jours à ce que le Conseil constitutionnel renvoie  sa loi sur le logement à Cécile Duflot, autre rigolo de la bande, en raison du non respect de la procédure parlementaire. En gros, le gouvernement a foncé tête baissée, tant était aveugle sa volonté de passage en force. 
Ce coup sur le bec renforce l'idée qui court et enfle de l’impréparation de la gauche socialo-écolo, de son improvisation au gouvernement et de la sottise sans bornes du Premier ministre, qui clame partout qu'il est le chef, inflexible  et déterminé.   

L’équipe Ayrault a choisi de banaliser cette censure annoncée

La  technique du désamorçage est banale mais exige d'être mise en oeuvre intelligemment. 
Mais le teuton y est allé bille en tête, annonçant officiellement la décision des Sages avant même qu’ils aient pu se réunir. 

C'est aussi et surtout la preuve au grand jour que le pouvoir exécutif est prévenu des décisions de cette autorité suprême et indépendante. Ainsi, avec l'arrivée des rustres socialo-écolos au pouvoir, sa courtoisie est-elle donc bien mal payée en retour. D'autant que le professeur d'allemand est un grand "chef" parlementaire rompu aux usages et au respect   parlementaires en tant qu’ancien président du groupe socialiste. C'était sa seule compétence reconnue jusqu'à ce qu'il faute gravement ce mardi. 
Au pays de Montesquieu, qu'un Premier ministre - si hégémonique et hautain qu'il soit, en l'occurrence - bafoue la séparation des pouvoirs, c’est  proprement hallucinant. Un socialiste de l'espèce qui accusait ses prédécesseurs de tout "salir" ou "abimer" a le devoir de la cohérence !  

Ce n’est pas qu’une maladresse, c'est une marque de mépris 


La gauche détient tous les pouvoirs et c'est bien là le drame.
Vidalies-Ayrault-Sapin


La gauche se devait pourtant d’être plus qu’irréprochable, "exemplaire", selon la promesse du candidat Hollande
Or, le tandem Hollande-Ayrault a un sentiment grisant de puissance et se croit permis l'arrogance et le mépris. Après avoir accusé pendant cinq ans Nicolas Sarkozy de " confusion des pouvoirs", sous la tutelle de la Ch'tite Brochen-Aubry, la coalition socialo-écolo s'est décrédibilisée. 


Jean-Marc Ayrault n’est pas seul en cause
 

Il n'est que l'interface entre Hollande qui impulse et une ministre qui exécute les décisions arbitrées par le chef de l'Etat. 
L'écolo Cécile Duflot, la ministre du Logement, est responsable du non suivi de son projet. Or, l'inconsciente, interrogée à l’époque sur Public Sénat sur ce risque de censure, avait répondu, avec l'imprudence de la bécasse: " Je n’ai aucune crainte "! 

A cette première faute institutionnelle grave de Ayrault, s'ajoute un dysfonctionnement parlementaire symptomatique du dilettantisme de la gauche. 
Le gouvernement est doté d'un ministre des relations avec le Parlement. Si Alain Vidalies est payé à ne rien faire, dans un souci de réduction de la dette publique, le gouvernement doit en faire l'économie et le renvoyer dans ses Landes natales. Né en 1951, il a l'âge de la retraite et pourrait aller s'y rendre plus utile dans le collectif "Jamais sans mon département"..

Quant au groupe socialiste au Sénat qui est mis en cause, il aurait dû jouer son rôle. Jean-Pierre Bel, son président, ne se fait même pas tirer les cloches. A-t-il joué le rôle pour lequel il a été placé là ? Né en décembre 1951, ne devrait-il pas passer la main ?

Le compte des incompétences cumulées est accablant.



Cet épisode peut-il être fatal à la doublette Hollande/Ayrault ? 


Plus que le sort de Triple Z-ayrault, c'est l'avenir de la France qui importe. 
Il faut faire avec celui que Hollande a déposé là, mais pour combien de temps encore ?

Jean-Marc Ayrault s'est non seulement affaibli mais grillé pour trois raisons.


Il accrédite le sentiment d’amateurisme et d’impréparation de toute l’équipe gouvernementale, alors que les couacs s’accumulent déjà de jour en jour et que sur la compétitivité, le droit de vote des étrangers, le mariage homo, la dépénalisation du cannabis, etc.  Tout est sujet à division et reculade: on ne comprend déjà plus rien à la ligne gouvernementale. Ce matin, la "Une" de Libération sur " les apprentis "est mortelle pour le couple Hollande-Ayrault. 

C’est ensuite un coup terrible porté à l’autorité du chef du gouvernement  
Il avait déjà du mal à affirmer son autorité sur les ministres, à les empêcher de parler à tort et à travers, à étaler leurs divergences sur la place publique. C’est maintenant lui-même qui se met en faute. Il a perdu tout crédit auprès de ses ministres.  Ce n’est pas en prenant les devants sur l'annonce de la censure de sa loi sur le logement qu'il va prendre de l'ascendant sur un Peillon, un Valls ou un Montebourg.
 
D'autant que la technique du désamorçage consistant à clamer "oui, je sais" est largement éventée par Michel Sapin.
'Il est pas beau mon Sapin', ministre du Travail aux 35 heuresdont l'unique fonction semble être en effet de prendre l'INSEE de vitesse sur chacune de ses publications d'un nouveau taux de chômage ! Avant que les chiffres du chômage pour le mois de septembre ne soient publiés par Pôle Emploi, le ministre du Travail, Michel Sapin, avait  préparé les esprits : "C'est comme un navire lancé à pleine vitesse : avant que ça ralentisse, il faut que les politiques que nous lançons en ce moment aient porté leurs fruits", a-t-il déclaré ce mercredi matin sur le plateau de la matinale de Canal+.
Or, selon des prévisions de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) publiées le 18 octobre, le taux de chômage en France métropolitaine pourrait atteindre 11% de la population active fin 2013, un plus haut historique. Et que croyez-vous que Sapin trouve à faire   à dire ? 

" Les chiffres du chômage seront mauvais encore plusieurs mois..."  Montrer qu'il est informé, c'est tout ce qui reste à ce gouvernement d'incapables. C'est le subterfuge du gouvernement pour donner l'illusion de gérer la situation, à défaut de la combattre. 

Enfin,  François Hollande n’a rien vu venir
Selon le JDD, la "fraise des bois" est courroucée... 
Hollande aurait même été cinglant hier matin, même si l’Elysée a tenté de démentir. Pas question pour le "président des bisous" de supporter les bavures des autres en plus des siennes. Jusqu’ici la force de Jean-Marc Ayrault, sa protection absolue, c’était la confiance totale que lui faisait la "gauche molle". Mais il n'échappe plus à personne -comme le montre la Une de Libé- que le doute commence à miner leur relation.
Sous la Ve République, le Premier ministre est le fusible du président et non une source supplémentaire d'ennuis.  l'Elysée, le dilettante n'a pas trouvé son F. Fillon. "Monsieur P'tite Blague" comptait pouvoir déléguer, mais si sa sinécure est menacée, si "La Voix de son Maître" ne joue plus son rôle-tampon et enchaîne les couacs, si les ondes de choc répétées viennent menacer la tranquillité du président "normal" et si sa popularité doit donc en souffrir encore et sombrer, alors le  "capitaine de pédalo" pourrait jeter Z-ayrault pointé  par-dessus bord.    

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