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samedi 13 octobre 2012

Islam: petites filles privées d'enfance par leurs maris

L'ONU dénonce les mariages d'enfants

Deux amies de classe de 8 ans et leur maris en 2010 à Hajjah, au Yemen 

Dans les pays musulmans, notamment en Asie, ce fléau touche une fille sur trois.

L'islam permet qu'une fille sur trois soit mariée avant d'avoir fêté ses 18 ans. Selon les experts, la cause serait le plus souvent "culturelle", pour ne pas dire religieuse... et pour renforcer les liens entre des familles ! La pauvreté est également invoquée pour justifier cette pratique non consentie lorsque les parents reçoivent de l'argent en mariant leur fille, même très jeune.   146 pays, contre 158 dans le monde, autorisent la vente d'enfants à marier avant 18 ans, l'âge légal minimum du mariage sans consentement parental
Mais, à l'inverse, au Rajasthan (Inde), par exemple, ces mariages précoces permettent aux familles d'organiser les héritages. C'est ainsi qu'en 1990, on estimait entre vingt mille et cinquante mille le nombre de mariages clandestins célébrés avant l'âge de la puberté au Rajasthan.

Et pour tout dire, ces mariages visent à garantir aux hommes la virginité de leur épouse. Signalons à ce propos le mariage " arrangé " de Mahomet avec la petite Aïcha, qui aurait été âgée de 6 ans lors des fiançailles, et de 9 ans le jour de ses noces.

À l'exception de la Chine,  la moitié des unions forcées se déroule en Asie et plus d'un tiers dans les pays d'Afrique subsaharienne. 
Cette pratique concerne également certaines communautés en Amérique latine, au Moyen-Orient et en Europe de l'Est. Au Nigeria, 75 % des filles sont contraintes de se marier avant l'âge légal. Le rapport dévoilé jeudi par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) souligne que, malgré les efforts accomplis sur le terrain, les mariages précoces risquent d'augmenter de 14 % au cours des vingt prochaines années, passant de 14,2 millions en 2010 à 15,1 millions en 2030. Le phénomène pourrait toucher 130 millions de filles d'ici à cette date.


Le Dr Babatunde Osotimehin, directeur exécutif de l'UNFPA, souligne que "le mariage d'enfants constitue une violation effroyable des droits fondamentaux, il vole aux filles leur éducation, leur santé et toute perspective à long terme". Le rapport qu'il a dirigé, "Mariées trop tôt: en finir avec les mariages d'enfants", remarque que les filles issues de milieux pauvres, ruraux et peu éduqués sont deux fois plus concernées que celles qui grandissent dans un environnement urbain et éduqué: c'est-à-dire aussi qu'une sur deux n'est pas issue d'un milieu pauvre... Pour le Dr Osotimehin, il faut fortement privilégier l'accès à l'éducation - des hommes, donc, aussi - ainsi qu'aux techniques de prévention et de contraception qui permettent aux filles de gagner en autonomie. "Les filles mariées trop jeunes n'ont aucune perspective à long terme. Elles quittent l'école trop tôt [quand elles ont accès à l'instruction!], sans qualification. Et sur le plan de la santé, elles encourent de graves risques de complications lors de la grossesse et de l'accouchement: ce sont d'ailleurs les principales causes de décès chez les filles âgées de 15 à 19 ans." Sans compter le risque précoce de contamination par le VIH.



Mentionnons le mariage de jouissance ou le mariage temporaire (pour 10 minutes, un jour, une semaine ou plus) permis par le Coran. Les chiites et quelques rares savants sunnites le reconnaissent comme toujours autorisé.


La polygamie est conservée tout en étant limité à quatre femmes libres au maximum.

Pour les amateurs, enfin, la sunna condamne l'homosexualité, et prescrit la sanction de la peine de mort, le plus souvent par lapidation. Que dire donc du mariage homosexuel et de la procréation médicalement assistée des homosexuels défendue par Bruno Le Roux (PS). Cette peine est toujours en vigueur dans plusieurs pays musulmans dont l'Arabie saoudite. Les actes homosexuels sont encore passibles de peine de mort dans six pays de nos jours : outre l'Arabie saoudite, on compte également l'Iran, le Nigeria, la Mauritanie, le Soudan et le Yémen.


Coutumes hors d'âge


Salamatou Aghali Issoufa, une jeune Nigérienne, a réussi, en 2005, à convaincre ses parents de retarder la date du mariage. "Dès que j'ai atteint 14 ans, ma famille a fait pression sur moi pour que j'épouse un homme beaucoup plus âgé que moi. Moi, je voulais rester à l'école, je savais que ce mariage signifiait renoncer à mes rêves." Son rêve, elle l'a réalisé: elle est aujourd'hui sage-femme, mariée depuis 2008 à un homme qu'elle aime.

L'ONU appelle les gouvernements et les présidents à mettre fin aux mariages d'enfants au plus vite. "Il faut absolument faire évoluer les mentalités et les habitudes culturelles des communautés qui encouragent le mariage des enfants. Les chefs d'État doivent dépasser ces coutumes hors d'âge. Nous devons contraindre familles et communautés à scolariser les filles jusqu'à l'âge de 16 ans. Éduquées, elles sont plus autonomes et à même de prendre en charge leur famille", précise le Dr Osotimehin.

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